La place du patient dans les soins et la formation

Le pitch

"Le patient, un vrai allié". C'est ce qu'écrivent Pomey et al. dans leur article autour de la présentation du « Montréal Model ».

Les attentes des patients ont changé. Ils arrivent en consultation fortement renseignés et les professionnels de santé ne sont plus les seuls détenteurs du savoir. Quel peut être le regard porté par le soignant sur ce "nouveau" patient, qui est à la recherche d’informations et qui revendique sa singularité ? Avec un accès à l'information facilité, ne faut-il pas intégrer cette évolution plutôt que d'essayer de la combattre?

Dans le contexte de la chronicisation des maladies, le paradigme interventionniste des soins aigus laisse une place plus importante au paradigme de l’accompagnement et du partenariat. Cette évolution nécessite de tisser des relations dynamiques entre les acteurs, dans le sens où chacun doit reconnaître l’autre comme un acteur de soins, dans une redéfinition plus équilibrée des rôles. Dans ce contexte, des universités de patients voient le jour ; un mélange de professionnels de santé et de patients experts, afin de conjuguer et d'unir les savoirs. Le patient est donc de plus en plus enclin à mettre à profit son expérience et à assumer davantage de missions. De quelle manière l'intégrer et à quel niveau de notre système ? Ne faut-il pas reconnaître ses connaissances, voire ses compétences ?

L'université de Montréal a élaboré le concept du "Montréal model". Ce modèle multidimensionnel du continuum de l’engagement des patients s’articule autour de différents niveaux de participation : les soins, l’organisation, la gouvernance du système de santé et l’enseignement. Pendant ce temps de pause méridienne et autour de l'article écrit par Pomey et al., nous vous présenterons les fondements historiques de ce concept et poserons un regard sur les enjeux de réussite du partenariat.

La vidéo