Janvier

*|MC:SUBJECT|*
Vœux 2017


Depuis le début du mandat du doyen SIBILIA, en 2011, la pédagogie a été déclarée comme faisant partie des priorités de la faculté de médecine de Strasbourg. Cette décision a permis à plusieurs structures chargées de la promotion et de l'innovation pédagogiques de s'y développer, parmi lesquelles l'Unité de simulation européenne en santé et le CFRPS. De nombreuses actions ont depuis été menées, notamment dans le domaine de la formation. En cinq ans, près de 80 personnes ont ainsi pu accéder à un master de pédagogie, crée en 2012, 600 enseignants en sciences de la santé ont participé aux journées pédagogiques et 250 aux pauses pédagogiques. 2017 devrait être une nouvelle année forte de développement, et de nombreux projets structurels et fonctionnels sont d'ores et déjà en voie d'initiation ou de finalisation.

Nous adressons nos sincères remerciements à tous nos partenaires des différents établissements de formation initiale et continue des professionnels de santé, collègues de la faculté de médecine et responsables institutionnels, et souhaitons que l'année 2017 constitue une nouvelle opportunité de collaborations et d'enrichissements mutuels !

L'équipe enseignante et administrative du CFRPS

La pause pédagogique
du 17 janvier

Rendez-vous

Mardi 17 janvier

12h30
à 13h30


en salle du conseil de la faculté de médecine
(RDC - couloir de l'administration)

Les animateurs

Aude CHARLES et Cyril DESANLIS
sont médecins urgentistes et enseignants CESU à Reims et à Charleville

Le briefing : une étape négligée de la simulation, pourtant cruciale


Une séquence de simulation comporte trois phases : le briefing, la séquence simulée et le débriefing. Le débriefing a été largement étudié et décrit ; le briefing l’est beaucoup moins.

Le briefing est pourtant une phase incontournable et cruciale de la simulation. Il permet notamment de clarifier le processus de la séquence de la simulation. La qualité de sa réalisation influence par ailleurs la qualité des apprentissages.

Lors de cette pause pédagogique, nous ferons le point sur les différentes conditions et étapes à respecter afin de mener un bon briefing.
L'article
Establishing a safe container for learning in simulation:
the role of the presimulation briefing


Rudolph JW,Raemer DB et Simon R

Un article publié dans
Simulation in Healthcare (2014)
Les archives
Retrouvez les thèmes des précédentes pauses pédagogiques ainsi que les publications associées (copie du diaporama, synthèse des points clés et article) ici

A venir...

Les prochaines pauses pédagogiques sont planifiées aux dates suivantes : 7 février 2017, 2 mars 2017, 27 avril 2017 et 17 mai 2017

Point de vue

Regard docimologique critique sur les iECN


Les iECN ont été déployées pour la première fois en 2016. L'exploit technique mérite d'être souligné. De nombreuses voix issues du domaine de la pédagogie s'élèvent toutefois à propos du contenu et de la forme des épreuves. Le CFRPS est heureux de donner la parole dans cette lettre à l'une d'elles : le professeur André QUINTON, professeur émérite et ancien doyen de la faculté de médecine de Bordeaux, et responsable d'un diplôme universitaire de pédagogie des sciences de la santé.


***

Le «?tout-QCM?» dans les Épreuves C(l)assantes Nationales informatisées : succès d’un attentat contre la pensée?! Innombrables victimes
André QUINTON

Les ECN ont été conçues dans les années deux mille avec un objectif d’économie de santé : diminuer l’accès aux spécialités coûteuses et «?promouvoir?» la médecine générale, moins dépensière. Uniquement classantes, et non validantes (le zéro classe?; le mot «?épreuve?» a ainsi été substitué à celui d’«?examen?»), les ECN ont été de 2004 à 2015 écrites, rédactionnelles. Avec le doublement en dix ans du nombre de candidats, ces épreuves ont pâti de leur lourdeur organisationnelle, et du coût humain et financier des corrections. En 2013, le choix politique de recourir exclusivement à des questions à choix multiples (QCM) a été un changement de paradigme docimologique permettant d’informatiser les épreuves. En juin 2016, celles-ci ont comporté 18 dossiers cliniques progressifs, chacun donnant lieu à une quinzaine de questions (la progressivité est un apport à mettre au crédit de l’informatisation), 120 questions isolées, deux lectures d’articles où, à propos de chacun, l’esprit critique s’exprimait en répondant à 15 QCM.

La réussite technique a été parfaite : les étudiants ont composé dans leurs facultés et les résultats ont été proclamés en un temps record.

Qu’en est-il au plan docimologique?? D’abord, l’évident renoncement à juger des capacités rédactionnelles des étudiants et la résignation à estimer sommairement leurs connaissances et leurs intentions de comportement. L’analyse docimologique d’enseignants bordelais [1-3], montre que seules 9 % des questions évaluaient un raisonnement (les autres se limitant, pour 50 % d’entre elles, à tester la mémoire) et 41 % un niveau suffisant de réflexion pour déjouer des leurres peu troublants. Un quart des questions relevait par ailleurs de la spécialité?; plusieurs domaines de compétences prévues dans l’arrêté de 2013 sur le 2e cycle n’étaient pas abordés?; un nombre infime de questions faisaient référence à des connaissances fondamentales. Enfin, des imprécisions dans le questionnement ont compliqué les épreuves. Tout en proposant des pistes d’amélioration, nous en percevons les limites.

Le postulat que les modalités des épreuves induisent les stratégies de leur préparation conduit à s’intéresser à la façon dont des milliers d'étudiants ont préparé, préparent et prépareront les ECN… et y seront préparés. Est-ce bien cela que veulent les enseignants toujours prompts à se réclamer du «?Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine?» de Montaigne??

Faut-il rester impassible devant cette évolution calamiteuse du 2e cycle des études médicales, amorcée par les ECN et lourdement aggravée par le principe même du recours au «?tout-QCM?» pour évaluer les capacités cliniques?? C’est aux politiques, aux doyens de médecine, aux enseignants et aux étudiants d’en prendre conscience.

[1] Quinton A, Rivière E. Analyse du contenu des ECNi 2016 : propositions d’amélioration. En ligne : https://sante.u-bordeaux.fr/College-Sante/CRAME/Epreuves-Classantes-Nationales-ECN
[2] Quinton A, Rivière E. La docimologie des iECN doit être améliorée pour répondre aux objectifs de formation du 2ème cycle des études médicales. La Revue du Praticien 2015, 66, 1068-1070.
[3] Rivière E, Quinton A, Neau D, Constans J, Vignes JR, Dehail P. Analyse docimologique des Épreuves Classantes Nationales informatisées (ECNi) 2016 : propositions d’amélioration. A paraitre

Information

La SIFEM se restructure

La Société internationale francophone d'éducation médicale (SIFEM) est chargée de promouvoir la formation et la recherche dans le domaine de l'éducation des sciences de la santé, en milieu francophone. Son organe officiel est la revue Pédagogie Médicale.

En 2017, la SIFEM se réorganise, notamment quant à la composition de son bureau :

  • Pr Bernard CHARLIN, Université de Montréal (Canada), président
  • Anne DEMEESTER, Université d'Aix-Marseille (France), trésorière et vice-présidente
  • Dr Thierry PELACCIA, Université de Strasbourg (France), secrétaire général
  • Pr Jean JOUQUAN, Université de Brest (France), rédacteur en chef de la revue Pédagogie Médicale
Les missions, vision et valeurs promues par le SIFEM sont les suivantes :
  • Missions : promouvoir la santé dans le monde francophone par la formation des professionnels et la recherche en éducation
  • Vision : se positionner en tant que société savante de référence qui regroupe l’ensemble des personnes impliquées dans la formation et dans la recherche en éducation des sciences de la santé dans le monde francophone
  • Valeurs : innovation, collaboration interprofessionnelle, rigueur, éthique, équité

La SIFEM organisera le prochain congrès de pédagogie des sciences de la santé, en 2017. Plus d'informations vous seront communiquées à ce sujet dans la prochaine lettre !

Publication

Le CFRPS signe un éditorial dans la revue Pédagogie Médicale


"Le travail publié dans ce numéro par Badre et ses collaborateurs, sur la thématique de la motivation des étudiants en médecine dentaire, est de nature à interpeller le lecteur à un double niveau. Sur le plan de la formation, il tend à confirmer l’impact majeur de l’environnement d’apprentissage des étudiants en sciences de la santé sur leur motivation (...)". Lire la suite ici

Le sommaire du dernier numéro de la revue est disponible ici

Science
Lectures intéressantes

  • Fernandez et al. Learning-by-Concordance (LbC): introducing undergraduate students to the complexity and uncertainty of clinical practice. Canadian Medical Education Journal 2016, 7(2). Accessible en ligne ici
  • Cook DA. Twelve tips for getting your manuscript published. Medical Teacher 2016, 38(1), 41-50
  • Durning SJ et al. Review criteria for research manuscripts. Academic Medicine 2015. Accessible en ligne ici
  • Le stéthoscope se connecte à l'iPhone pour un diagnostic "à la Shazam", grâce à m'intelligence artificielle. Accessible en ligne ici


Prochains congrès d'éducation des sciences de la santé


Du 29 au 31 mars 2017 : Workshop international sur « L’expérience vécue de la première rencontre entre soignant et soigné », organisé par le Relais d'information sur les sciences de la cognition (CNRS). Plus d'informations ici
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