Juin

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  CIFPSS 2021  
Retour sur Strasbourg
 
  CIFPSS 2022  
Direction Amiens
 
  LU POUR VOUS  
Scoping review sur les effets du développement professionnel continu
Allumer ou non sa caméra lors d'un cours à distance

  PAUSE PEDAGOGIQUE  
Les effets des interventions basées sur la pleine conscience sur les étudiants en soins infirmiers
 
  BABILLARD  

 

 

>      CIFPSS 2021

Retour sur Strasbourg

 

Le Congrès international francophone de pédagogie en sciences de la santé (CIFPSS), organisé par la SIFEM, s'est achevé il y a deux semaines. Il a réuni près de 400 participants issus de tous les continents et de tous les pays de la francophonie. Guilhem MONTALBANO, Jérémie TRAORE et Mathieu BENHADDOUR, étudiants du M2 de pédagogie en sciences de la santé à Strasbourg, ont joué le rôle de grand reporter. Ils partagent avec nous les moments forts du congrès sous la forme d'entretiens avec les participants et les intervenants.
  • Les moments forts du CIFPSS 2021 - J1 26 mai
  • Les moments forts du CIFPSS 2021 - J2 27 mai
  • Les moments forts du CIFPSS 2021 - J3 28 mai


 

 

 

>      CIFPSS 2022

Direction Amiens


 


La SIFEM organise le CIFPSS une année sur deux, en alternance avec le Forum international francophone de pédagogie en sciences de la santé (FIFPSS), qui se tient au Québec. Nos amis québécois n'étant pas en mesure d'animer le forum en 2022, nous repartons pour un nouveau CIFPSS, dans un an, dans la magnifique ville d'Amiens !
 
Rendez-vous à la rentrée pour en savoir plus sur le programme et pour soumettre vos idées d'ateliers et vos propositions de communications libres.

   Save the date : 1er au 3 juin 2022 

 

 

>       LU POUR VOUS

Tous les mois, les enseignants du CFRPS sélectionnent des articles récemment publiés dans le domaine de l'éducation des sciences de la santé et vous en offrent une analyse

Effets du développement professionnel continu sur la performance des professionnels de santé et sur l’état de santé des patients : une scoping review de synthèses sur le sujet
 

Effect of continuing professional development on health professionals’ performance and patient outcomes: a scoping review of knowledge syntheses
 
He et al(2021), Medical Education
Article téléchargeable ici

 par Racha ONAISI
 
 
Le développement professionnel continu (DPC) fait partie des obligations déontologiques, mais aussi légales des professionnels de santé. Son objectif est d’améliorer les pratiques professionnelles et l’état de santé des populations, en favorisant l’entretien et le développement des compétences des soignants. Samuel et al. ont dressé un état des lieux des connaissances concernant l’impact du DPC sur les performances des professionnels de santé et l’état de santé des patients. Pour cela, ils ont effectué une scoping review de revues de la littérature rapportant une évaluation aux niveaux 3 (l’impact sur la pratique ou le transfert des apprentissages dans la pratique) et 4 (les bénéfices pour les patients) du modèle de Kirkpatrick.
 
1 786 études primaires étaient représentées dans les 63 revues de littérature incluses. La majorité concerne le DPC des médecins, suivi de celui des infirmiers. De plus en plus de dispositifs intègrent une composante pluriprofessionnelle. Les auteurs définissent un paysage du DPC varié, en termes de modalités (présentiel, distanciel ou mixte), d’interventions, d’impact ou encore de coûts.
 
Ils identifient trois principaux défis de la recherche sur le DPC, expliquant la difficulté à porter des conclusions sans appel : son hétérogénéité, la variabilité des critères de jugement et la qualité généralement faible des études incluses dans les revues. Sans grande surprise, ils rappellent qu’il est difficile de comparer des interventions éducatives, et même d’évaluer l’impact d’une intervention pédagogique selon les niveaux 3 et 4 du modèle de Kirkpatrick. Quel design de recherche mettre en œuvre ? Il est illusoire de penser que le gold standard de la recherche thérapeutique - l’essai randomisé contrôlé - est aisé à déployer lorsqu’on évalue des formations, car il est impossible de contrôler tous les facteurs qui influencent les apprentissages et leur transfert dans la pratique professionnelle. Toutefois, l’absence fréquente d’un groupe contrôle et d’outils validés d’évaluation des critères de jugement de l’impact est un enjeu important à considérer. On peut aussi s’interroger sur le manque notable d’études de qualité concernant le DPC : est-ce en raison d'un faible intérêt pour le sujet ou d'un défaut d’exigences quant à la qualité des formations DPC ? Ce point n'est pas abordé dans l'article.  
 
Les auteurs proposent quatre conclusions principales.
 
La première est que le développement professionnel continu recouvre des activités d’apprentissage diversifiées, mises en œuvre dans des cadres tout autant formels qu'informels. S’il est évident que de nombreuses situations professionnelles sont source d’apprentissage, notamment quand la posture réflexive des professionnels est favorisée, il pourrait être intéressant de s’interroger sur un éventuel « curriculum caché » dans le cadre du DPC.

Les auteurs ne questionnent pas du tout cette composante lorsqu’ils soulignent l’intérêt du e-learning pour rendre plus accessible la formation par des leaders d’opinion. Or, la promotion pharmaceutique fait souvent appel aux leaders d’opinion dans ses stratégies et de nombreux travaux démontrent des impacts négatifs de cette promotion sur les prescriptions. Pour autant, le e-learning présente d’autres intérêts qu’il convient de prendre en compte ; c’est la deuxième conclusion de cette revue.
 
Troisièmement, il est intéressant d'observer que, malgré les difficultés à évaluer les niveaux 3 et 4 du modèle de Kirkpatrick, 67 % des revues incluses rapportent des effets positifs du DPC sur la pratique professionnelle et/ou l’état de santé des patients. Ce constat appuie la nécessité de promouvoir la formation continue tout au long de l’exercice professionnel. Pour l’avenir, les auteurs recommandent de commencer la démarche d’ingénierie pédagogique par l’identification des résultats souhaités sur l’état de santé des populations, ces derniers servant ensuite de critères de jugement de l’efficacité de la formation proposée.
 
Enfin, les aspects financiers du DPC ne doivent pas être négligés. Au-delà des questions d’accessibilité pour les professionnels (en France, nous avons la chance de pouvoir bénéficier de dispositifs de financement du DPC), soulevées par les auteurs, il serait, là aussi, important de questionner les sources de financement. Les formations DPC devraient, dans la mesure du possible, être financées indépendamment de l’industrie pharmaceutique, dès lors que l'on s’inscrit dans la perspective du précédent paragraphe : la priorité doit être le développement des compétences en vue d’améliorer l’état de santé des populations. Cet enjeu n’est toutefois pas traité ici.
 
Pour conclure, si cette scoping review ne révolutionne pas la question du DPC, elle a le mérite de mettre l’accent sur la formation continue des professionnels de santé et de rappeler que cette dernière est tout aussi importante que la formation initiale. Les compétences sont un processus dynamique. Elles doivent donc être constamment développées. Les modalités envisageables pour y parvenir sont multiples, mais, dès lors que l'on construit un dispositif de formation continue, la même rigueur que pour nos étudiants en formation initiale doit s'appliquer.

Voir ou ne pas voir : les enseignants en médecine doivent-ils demander aux étudiants d'allumer leur caméra lors d'un cours à distance ?


To see or not to see: Should medical educators require students to turn on cameras in online teaching?
 
Leung & Bruce (2021), Medical Teacher
Article téléchargeable ici
 
 par Mathieu LORENZO


Faut-il exiger que les étudiants allument leurs webcams lors des cours en ligne ? Cette question revient fréquemment dans les discussions entre collègues à propos des sessions de formation à distance en mode synchrone. Elle est d'autant plus d'actualité au regard des restrictions toujours en vigueur sur les enseignements en présentiels, du fait de la pandémie. 

Dans un court article d’opinion, une équipe anglaise expose, dans la revue Medical Teacher, les arguments « pour » et « contre » le fait d'imposer aux étudiants d'allumer leur webcam. 

Du côté des arguments « pour », allumer les webcams permet aux étudiants de construire leur « professionnalisme digital ». Ils contrôlent et adaptent ainsi la manière dont ils se présentent aux autres en vidéo, et ils développent une communication non verbale adaptée. L’enseignant n’a quant à lui plus l’impression de faire cours à une salle vide et reçoit un feed-back. 

Du côté du « contre »,  la webcam ne semble pas indispensable dans les cours magistraux, où un diaporama occupe la plus grande partie de l’écran. Allumer sa webcam conduit par ailleurs à dévoiler son environnement aux autres étudiants. La démarche est aussi plus exigeante sur le plan matériel (posséder une webcam et une connexion internet de qualité). Ces raisons font que l'activation des webcams pourrait mettre en difficulté les étudiants les plus précaires.

L'argumentaire des deux auteurs est intéressant à lire, alors que ce questionnement est particulièrement saillant dans le contexte actuel de nos formations. Les outils de visioconférence qui offrent la possibilité d'utiliser un fond virtuel permettent de masquer l’environnement personnel des étudiants et de contourner une des limites exposées. Il semble d’autant plus bénéfique que les étudiants allument leurs webcams lorsqu'il s'agit de formations à distance de type « ateliers » ou « travaux dirigés », où la communication avec et entre les participants est essentielle aux apprentissages. 


 

 

>       PAUSE PEDAGOGIQUE

L'article  < 

Les effets des interventions basées sur la pleine conscience sur les étudiants en soins infirmiers

The effects of mindfulness-based interventions on nursing students


Publié en 2021 par Xue CHEN et al.
dans Nurse Education Today
 >   Rendez-vous 


15 juin 2021
de
12 h 30 à 13 h 30
 
En raison de la situation sanitaire, la pause pédagogique ne sera pas accessible au public. La vidéo et les supports seront rapidement mis en ligne sur la chaîne YouTube du CFRPS
 
 
 >   Les animateurs 




Paolina SUPIOT et Laure SAGET sont respectivement orthoptiste (Lille) et cadre formatrice (Bordeaux)
Comment intégrer la méditation aux pratiques pédagogiques destinées aux étudiants en santé pour favoriser la réduction du stress ? 
 
Cette pause pédagogique a pour objectif de faire découvrir aux participants la méditation comme outil de gestion du stress. Depuis plusieurs années, les chercheurs font état d'un niveau de stress élevé dans les formations en santé. L’environnement et les conditions d’apprentissage, dégradés davantage par la crise sanitaire, doivent être prioritairement considérés pour permettre aux étudiants de maintenir leur engagement dans une démarche de professionnalisation.

Sans prétendre traiter la cause de ces difficultés, certaines techniques de méditation peuvent facilement être utilisées par les formateurs et les enseignants afin d'améliorer l’accompagnement en formation. Nous proposons d’expérimenter une pratique méditative directement mobilisable auprès des étudiants, sur leurs différents lieux d’apprentissage. Cette expérimentation permettra aux participants de s'approprier l’outil et de le transférer dans leur pratique pédagogique.
 

 >   Archives et prochaines dates

Retrouvez ici les thèmes des précédentes pauses pédagogiques ainsi que les publications associées (vidéo, copie du diaporama, synthèse des points clés et articles).

Les pauses pédagogiques reviennent en octobre, pour un nouveau cycle !

 

 

>       BABILLARD


Erratum

 
L'appel à candidatures pour des bourses de recherche à l'Université Laval (Québec) était issu d'un spam. Nous nous excusons pour les éventuels désagréments liés à la diffusion de cette annonce dans la lettre d'information du mois de janvier.


Manifestations scientifiques

Le Congrès de l'Association for Dental Education in Europe (ADEE) se déroule depuis plusieurs semaines sur un format de séminaires ponctuels en ligne. Une session francophone, dans laquelle interviendra le CFRPS sur la thématique des écarts entre la Best Evidence Medical Education et la réalité des pratiques professionnelles des enseignants, aura lieu le 24 juin, de 16 h à 17 h 30. Plus d'informations ici



Webinaires

 
Le prochain webinaire de la SIFEM aura lieu le 30 juin, sur le thème "Comment concevoir et mettre en ligne une formation par concordance ?" Il sera animé par Marie-France Deschênes (Montréal, faculté des sciences infirmières). Plus d'informations ici
 


Offre de stage


La faculté de médecine de Limoges cherche pour la rentrée 2021 un stagiaire de master 2 en ingénierie pédagogique et numérique pour un projet intitulé « Pharmacie virtuelle du tutorat étudiant », soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine. Plus d'informations ici


On en parle dans la presse
 
  • "Le CHU, ce navire amiral de notre système de santé, prend l'eau, surtout du côté académique". La tribune, publiée dans Le Monde, est accessible ici
  • Les étudiants en kiné obtiennent le grade de master. L'article, publié dans L'Etudiant, est accessible ici
  • Santé au travail : une nouvelle formation ad hoc pour les infirmiers de la fonction publique. L'article, publié dans Le Quotidien du Médecin, est accessible ici

 

 

>       A TRES BIENTÔT

Nous vous souhaitons un été normal
et vous donnons rendez-vous en septembre !




 






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