Donatile Geisler publie son travail de master dans la revue Éducation thérapeutique du patient
SIFEM Un nouveau bureau pour la Société internationale francophone d'éducation médicale
LU POUR VOUS Impact des étudiants et des internes en médecine sur la qualité des soins
PAUSE PÉDAGOGIQUE Tu veux ou tu veux pas ?
BABILLARD
> PUBLICATION (1)
Le CFRPS publie un article didactique sur les problèmes à éléments clés
Dans un article publié dans la revue Exercer, Mathieu LORENZO, enseignant-chercheur au CFRPS, décrit l'objectif et les principes de construction des problèmes à éléments clés, qui feront partie de l'arsenal évaluatif des étudiants en médecine, en France, dans le cadre de la réforme du deuxième cycle.
Extrait
La réforme du deuxième cycle des études médicales (R2C) est entrée en vigueur pour les étudiants accédant à la première année du deuxième cycle à la rentrée 2020. Cette réforme tente d’inscrire davantage ce deuxième cycle dans une approche par compétences en visant notamment le développement du raisonnement clinique.
En cohérence avec ce dernier objectif, les modalités d’évaluation des apprentissages évoluent en intégrant deux outils relativement méconnus en France : les problèmes à éléments clés et le test de concordance de script (TCS). Les problèmes à éléments clés ont été inventés dans les années 1980 à partir d’une volonté d’améliorer l’évaluation de la prise de décision des futurs médecins lors de l’examen qualifiant national du Canada.
Ils semblent avoir atteint cet objectif avec une corrélation importante entre les scores aux problèmes à éléments clés et la qualité ultérieure de la pratique clinique. De manière générale, les données de la littérature suggèrent que les problèmes à éléments clés sont un outil valide d’évaluation du raisonnement clinique. Ils sont largement utilisés dans les facultés de médecine en Amérique du Nord, aux Pays-Bas ou en Australie depuis plus de vingt-cinq ans. Ils sont souvent désignés par leurs acronymes anglais KFE (pour key features examinations) ou KFP (pour key features problems).
Une ancienne étudiante du M2 PSS publie son travail dans la revue Éducation thérapeutique du patient
Toutes nos félicitations à Donatile GEISLER, étudiante de la promotion 2017/2018 du master de pédagogie en sciences de la santé de Strasbourg, pour la publication de son travail de recherche dans la revue Éducation thérapeutique du patient.
Résumé
Tandis que le taux de chômage des personnes porteuses de handicap est plus élevé que celui de la population générale, des études récentes sur l’orientation professionnelle des personnes porteuses de handicap visuel ont montré l’importance de bien se connaître pour mieux comprendre et expliquer sa pathologie en milieu scolaire et professionnel, alors même que ce besoin ne semble pas perçu à l’adolescence. Ainsi, l’objectif du présent travail de recherche est de préciser les connaissances et besoins perçus en éducation thérapeutique des jeunes présentant une dé?cience visuelle. Pour ce faire une méthodologie qualitative est proposée en croisant les regards de jeunes adultes sortis des dispositifs d'accompagnements et de parents de jeunes porteurs de dé?cience visuelle. Ce sont sept jeunes adultes et quatre parents qui ont été interrogés. Les résultats montrent des besoins en éducation thérapeutique, la plupart émergeant a posteriori sur plusieurs thématiques, partagées entre jeunes adultes et parents.
Lors d'une réunion du conseil d'administration qui s'est tenue en septembre dernier, la Société internationale francophone d'éducation médicale (SIFEM) a renouvelé son bureau. Toutes nos félicitations aux personnes élues et, en particulier, aux nouveaux entrants.
Composition du bureau de la SIFEM / 2021-2024
Présidente : Anne DEMEESTER (maître de conférence en sciences de l'éducation et sage-femme, Marseille)
Vice-président : Thierry PELACCIA (professeur de médecine, Strasbourg)
Secrétaire général : Étienne PANCHOUT (maître de conférences associé en kinésithérapie, Orléans)
Le président sortant (Bernard CHARLIN) et le rédacteur en chef de la revue Pédagogie Médicale (Jean JOUQUAN) font également partie du nouveau bureau.
> LU POUR VOUS
Tous les mois, les enseignants du CFRPS sélectionnent des articles récemment publiés dans le domaine de l'éducation des sciences de la santé et vous en offrent une analyse
Les étudiants et les internes en médecine ont-ils un impact sur la qualité des soins ? Une évaluation par différents partenaires dans un hôpital universitaire italien en 2019
Do medical students and residents impact the quality of patient care? An assessment from different stakeholders in an Italian academic hospital, 2019
Le titre de cet article questionne une étape clé de l'évaluation des formations, qui relève du niveau le plus élevé de la pyramide de Kirkpatrick : les résultats sur le terrain. Les auteurs ont évalué la perception de la qualité des soins dans un hôpital italien, en interrogeant les étudiants en médecine, les internes, les soignants (médecins et infirmiers) et les patients. Il est intéressant de pouvoir comparer les perceptions de différents partenaires impliqués dans la formation des étudiants et des internes en médecine, et, en particulier, de recueillir l'opinion des patients. Chaque sous-population devait répondre à un questionnaire en ligne de 30 minutes organisé autour de quatre thématiques : la satisfaction quant à la qualité des soins par les internes, perçue par les patients et les soignants, le respect de la confidentialité, la gestion des risques liés aux soins, et la perception par les patients des étudiants et internes.
Les résultats mettent en évidence que "OUI", les étudiants et les internes ont un impact positif sur la qualité perçue des soins. Les évaluations par les différents acteurs sont parfois divergentes. On remarque, notamment, que l'autoévaluation des internes sur leur contribution à la qualité des soins est supérieure à celle évaluée par les patients, alors que l'autoévaluation des étudiants en médecine sur le même item est inférieure à celle évaluée par les patients. Les patients sont également davantage satisfaits de la qualité des soins des étudiants et des internes que ne le sont les soignants, et les étudiants et les internes eux-mêmes. Concernant leur vie privée et le respect du secret professionnel, les patients sont plutôt confiants envers les internes et les étudiants en médecine, alors que les soignants se montrent plus réservés. La gestion des risques liés aux soins englobe quant à elle des thèmes tels que le lavage de mains, le recueil de consentement éclairé, ou encore la tenue des dossiers médicaux. Les perceptions sont très différentes selon les partenaires.L'item consacré à la perception par les patients des étudiants et internes concernait la capacité à distinguer les personnels soignants des personnels en formation. Cela reste compliqué pour les patients.
Cet article contribue donc à montrer, du point de vue des différentes parties prenantes, l'intérêt des étudiants et des internes dans un établissement de soins, au regard, en particulier, de la satisfaction des patients. Il met en valeur la place des étudiants de deuxième cycle, qui est sous-estimée par tous les autres partenaires. L'étude compte cependant d'importantes limites, notamment relatives à son caractère monocentrique. De surcroît, elle n'a pas documenté l'impact réel de la présence des étudiants et des internes dans les services, mais bien la perception qu'en ont les différents acteurs du soin. Les auteurs auraient également pu discuter des modèles de rôle quant à l'item relatif à la qualité des soins : peut-on critiquer les mauvaises pratiques des étudiants sans remettre en question les personnels soignants qui sont modélisants ?
Ce type d'étude aurait en tout cas un intérêt à être développé, dans un contexte qui irait au-delà de celui de la recherche en éducation des sciences de la santé, afin d'évaluer la qualité perçue des soins sur le modèle de l'évaluation à 360°.
> PAUSE PÉDAGOGIQUE
L'article <
La volition, entre motivation et cognition : quelle
place dans la pratique des étudiants, quels liens
avec la motivation et la cognition?
Publié en 2019 par Houart et al. dans la revue la Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur
> Rendez-vous
16 novembre 2021 de 13 h à 14 h
en salle 211 du forum de la faculté de médecine
Les pauses pédagogiques reprennent en présentiel. Vous êtes les bienvenus (entrée libre) !
> Les animateurs
Stéphanie ANDREY PROST, Valérie DUFOURCET et Emilie RIMBERT sont respectivement cadres formatrices (à Besançon et à Pau) et enseignante CESU (Amiens)
Tu veux ou tu veux pas ?
Quel formateur n’a jamais constaté que des étudiants de première année se trouvaient en difficulté face à un travail qui leur avait été confié ? Comment accompagner ces étudiants vers l’autonomie requise par les formations de l’enseignement supérieur ?
Cette pause pédagogique, à travers la présentation de l’article de Houart et al. (2019), vous permettra de découvrir – ou de redécouvrir – les concepts d'apprentissage auto-régulé et de volition.
Des études, menées depuis 2012 par le groupe Adapte (Action d’accompagnement pédagogique, leur typologie et leur évaluation), éclairent ces deux concepts, et les auteurs de l'article proposent aux formateurs des pistes afin d'accompagner les étudiants dès leur entrée en formation supérieure. La finalité est de rendre ces étudiants plus actifs, plus attentifs et plus persévérants, dans le but de favoriser leur réussite académique.
> Archives et prochaines dates
Retrouvez ici les thèmes des précédentes pauses pédagogiques ainsi que les publications associées (vidéo, copie du diaporama, synthèse des points clés et articles).
Voici les dates du cycle de pauses pédagogiques pour l'année universitaire 2021/2022 :
16 novembre
14 décembre
11 janvier 2022
8 février
12 avril
19 mai
14 juin
> BABILLARD
Publication
Un nouveau numéro de la revue Pédagogie Médicale vient d'être publié. Plus d'informations ici
Offres d'emploi
La faculté de médecine de l'université de Keel (Royaume-Uni) recrute un professeur d'éducation clinique à temps plein. Plus d'informations ici
L’Université d’Ottawa sollicite des candidatures pour une chaire de recherche du Canada (CRC) de niveau 2 en éducation médicale. Plus d'informations ici
On en parle dans les médias
« Je préfère partir maintenant plutôt qu’à 45 ans épuisé » : un jeune médecin dénonce l’effondrement du système hospitalo-universitaire. L'article, publié dans Le Quotidien du médecin, est accessible ici
Covid-19 : le lourd impact de l’épidémie sur la santé mentale des étudiants, notamment pendant les périodes de confinements. Le communiqué de presse de l'INSERM relatif à l'étude est accessible ici
Les étudiants en santé, frileux à l’idée d’effectuer une mobilité internationale ? L'article, publié dans L'Étudiant, est accessible ici
Une enquête alerte sur la santé mentale des étudiants et internes en médecine. Le reportage, publié par LCI,est accessible ici
TikTok : quand la médecine utilise les réseaux sociaux pour dédramatiser l'acte chirurgical. L'article, publié dans Le Journal du Dimanche, est accessible ici