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  PUBLICATION  
Une ancienne étudiante du master PSS publie son travail de recherche

  FORMATION  
Campagne de communication sur le master PSS

  INNOVATION  
Expo "traces" - 2e édition
 
  LU POUR VOUS  
Création d'un programme de mentorat entre pairs pour les jeunes universitaires

  PAUSES PÉDAGOGIQUES  
Apprendre en interprofessionnalité à partir de l'expérience de patients mentors
Émotions et zénitude en contexte d'apprentissage


  BABILLARD  

 

 

>       PUBLICATION

Une ancienne étudiante du master PSS publie son travail dans Pédagogie Médicale



 

Cécile SOARES, étudiante de la promotion 2017/2018 du master de pédagogie des sciences de la santé, vient de publier les résultats de son travail de recherche dans la revue Pédagogie Médicale. Toutes nos félicitations à l’auteure et à sa superviseure, Chloé DELACOUR?! 


Résumé

Contexte : Les étudiants en soins infirmiers (ESI) de première année peuvent être confrontées à la difficulté de gérer leur stress face à une situation d’urgence dès leurs premiers stages. 

Buts : Cette étude a pour objectif de connaître l’impact de la formation aux gestes et soins d’urgence (GSU) sur les stratégies d’ajustement mises en place par les ESI face à une situation d’urgence simulée.

Méthodes : Il s’agit d’une étude interventionnelle comparative recourant à un échantillon contrôle de disponibilité. Dix-huit ESI ayant bénéficié de la formation aux GSU lors de leur première année d’études et 18 ESI n’ayant pas encore bénéficié de cette formation ont toutes été confrontées à une simulation d’un malaise hypoglycémique. Les stratégies d’ajustement des deux groupes ont été évaluées à l’aide du questionnaire d’ajustement «?Ways of coping checklist?». Une analyse descriptive a permis de présenter et de comparer les caractéristiques des deux groupes d’étudiants. Une analyse multivariée sur les stratégies d’ajustement centrées sur le problème et sur l’émotion a été ensuite réalisée.

Résultats : À la suite d’une formation aux GSU, les ESI de première année optent plus en faveur de stratégies d’ajustement centrées sur le problème et moins en faveur de celles centrées sur l’émotion.

Conclusion : Dans les conditions de l’étude, une formation préalable aux GSU de niveau?1 avant leur départ en stage permettrait aux ESI de mieux gérer leur stress face à une situation d’urgence dans un dispositif recourant à la simulation. Le transfert d’un tel bénéfice en contexte professionnel réel reste à documenter.



 L’article est accessible ici ou sur demande auprès de la première auteure  

 

 

 

>       FORMATION

Le master de pédagogie en sciences de la santé



 

Le service de formation continue de l’Université de Strasbourg a lancé une vaste campagne de communication autour du master de pédagogie en sciences de la santé, notamment à travers la réalisation de deux vidéos de présentation de la formation. 
 
 Les informations relatives au master PSS sont accessibles ici  

 

 

 

>       INNOVATION

Expo «?Traces?» — 2e édition



 

Isabelle SEBRI, enseignante au CFRPS, a animé au mois de février une deuxième édition de l’expo-folio, auprès des étudiants de la deuxième année du master de pédagogie en sciences de la santé. Récit.


«?L’expérience, ce n’est pas ce qui arrive à quelqu’un, c’est ce que quelqu’un fait avec ce qui lui arrive ?» - Aldous Huxley
 
Au départ il y a l’«?activité portfolio?» et un questionnement : comment [mieux] former les étudiants en sciences de la santé et plus particulièrement, les futurs enseignants en sciences de la santé?? 

La réflexion intime autour de la trace d’apprentissage et de sa signification pour l’étudiant concourt à rendre la séquence pédagogique unique, inattendue, quelquefois dérangeante, mais toujours réflexive. Les étudiants sont invités à produire des traces choisies de leur apprentissage qu’ils exposent aux autres. Chaque œuvre est «?valorisée?» par des descripteurs de performance globaux, dans ce qu’elle permet de comprendre du développement des compétences de l’étudiant dans le dispositif. Comme un credo, du «?qu’est-ce que j’appris?? »  à «?quelles sont les responsabilités que j’ai prises cette année et que je n’aurais pas prises l’an passé???», chaque expérience est unique, mystérieuse et quelquefois uniquement compréhensible pour celui qui la présente.

L’ensemble des séquences en amont et en aval de l’«?expo-folio?» encourage la réflexivité et la prise de recul. La compétence est toujours en ligne de mire. Bref, l’année de master sera réflexive et co-élaborative… ou ne sera pas?!

 

 

 

>       LU POUR VOUS

Tous les mois, les enseignants du CFRPS sélectionnent des articles et ouvrages récemment publiés dans le domaine de l'éducation des sciences de la santé, et vous en offrent une analyse

Douze recommandations pour développer et pérenniser un programme réussi de mentorat entre pairs pour les jeunes universitaires en santé


Twelve tips for developing and maintaining a successful peer mentoring program for junior faculty in academic medicine

Jacob et al(2023), Medical Teacher
Article accessible ici
 
 
 par Racha ONAISI


En cette période active de renouvellement des postes et de préparation des dossiers universitaires pour les avancements de carrière, l’article de Jacob et al., publié dans la série des Twelve Tips de la revue Medical Teacher, apporte une perspective de réflexion intéressante, notamment pour les filières universitaires encore en construction en termes d’identité professionnelle académique, et qui sont souvent caractérisées par un faible nombre d’académiciens dits «?séniors?»… mais pas que?! 
 
Comme les auteurs le rappellent, le mentorat semble être un facteur clé pour la satisfaction et l’avancement dans la carrière professionnelle, et semble améliorer la productivité en recherche tout en préservant peut-être du risque de burn-out.
 
Le modèle classique du mentorat dans le milieu académique s’inspire de celui que l’on peut observer en milieu de formation aux soins, avec un mentor habituellement parmi les séniors du milieu professionnel. Toutefois, des barrières et freins, liés à ce modèle de dyade classique, ont été identifiés : manque de temps, enjeux de pouvoir et cadre de relation hiérarchique, objectifs non congruents, et manque de mentors potentiels. Par ailleurs, les auteurs rappellent qu’à l’heure actuelle, la représentation faible des femmes et des personnes issues des minorités aux postes de leadership aggrave encore les barrières à un mentorat efficace pour les universitaires juniors issus de ces profils, contribuant à une plus faible rétention, et donc à entretenir des inégalités. 
 
Mais comment faire, alors?? Jacob et al. nous proposent le mentorat entre pairs, en groupe, comme une alternative au modèle dyadique classique, et développent douze propositions de «?trucs et astuces?» pour mettre en place ces groupes de mentorat.

Le premier point, sans surprise, est celui d’organiser l’environnement de travail clinique et académique de sorte que du temps dédié à des réunions régulières entre les jeunes universitaires soit fléché et protégé. C’est effectivement une condition sine qua non, y compris si trouver cette place dans les plannings nécessite potentiellement de renoncer à d’autres activités. Si cela permet d’améliorer le bien-être professionnel, la productivité et les avancements de carrière des jeunes universitaires, c’est certainement un temps bien investi et un renoncement associé à autre chose qui en vaut la peine. 

Deuxième point, le choix du pair leader, préférentiellement parmi les juniors possédant déjà un peu d’expérience, selon des modalités définies par le groupe tant pour le choix de(s) personne(s) que la durée de maintien en position de leadership. Les responsabilités inhérentes à ce rôle sont classiquement l’organisation, la coordination, l’animation du groupe et le suivi des tâches. 
Une fois constitué, le groupe fixe des buts et objectifs de travail pour l’année académique, avec une réévaluation au moins annuelle de ces objectifs, afin de tenir compte des évolutions des besoins tant individuels que liés aux renouvellements et évolutions parmi les pairs membres du groupe. 

En lien avec le premier point, pour une efficacité de ce type de mentorat, les réunions doivent se tenir de façon régulière et selon un agenda planifié longtemps à l’avance. Les auteurs proposent un rythme minimal d’une réunion d’une heure par mois, chaque réunion étant planifiée dans son contenu selon les objectifs fixés et les besoins du groupe, incluant un temps où, à tour de rôle, chaque personne fait un état des lieux de son travail et de ses projets. 

Un des enjeux est de favoriser la création de réseaux professionnels, au sein du groupe et à l’échelle institutionnelle, notamment par le partage d’informations à ce sujet et les mises en lien via les pairs. 
En lien avec la sous-représentation déjà abordée des minorités et des femmes aux postes académiques les plus avancés et aux postes de leadership, Jacob el al. proposent que ces groupes de mentorat entre pairs soient des lieux de lutte active contre le racisme et le sexisme, bien entendu dans leurs manifestations les plus visibles, mais aussi dans leurs manifestations dites parfois «?ordinaires?», qui constituent pourtant des microagressions répétées aux effets délétères sur les personnes concernées, augmentant le mal-être professionnel, le sentiment d’isolement et les abandons des projets de carrière initiaux. En devenant des espaces sécurisants vis-à-vis des discriminations, les groupes de mentorat entre pairs peuvent ainsi apporter un support sans qu’il soit forcément indispensable que les pairs mentors soient eux-mêmes issus des minorités ou en congruence de genre. En effet, il semble que cela, dans un cadre sécurisant, soit moins important que la congruence des intérêts institutionnels et professionnels. 

L’identification régulière des besoins et la fixation des objectifs permettent aussi une évaluation du groupe de mentorat et de son fonctionnement?; l’atteinte des objectifs peut par ailleurs constituer un argument de poids pour pérenniser cette organisation, et notamment les adaptations d’agendas qu’elle nécessite. 

Tout comme le leadership et ses modalités doivent être clairement discutés au sein du groupe, il est indispensable que la dynamique de groupe soit gérée de sorte que toutes et tous puissent s’exprimer. Astuce pratique, les auteurs proposent que 15 minutes de chaque heure de réunion soient dédiées aux membres rencontrant une situation particulièrement difficile nécessitant un support additionnel. La mise en place de ces temps peut favoriser l’esprit de camaraderie et ainsi faciliter la collaboration académique. 

Les trois dernières astuces visent à favoriser le caractère sécurisé et sécurisant de ces espaces de rencontre et de mentorat entre pairs, afin de permettre une liberté de parole et d’expression concernant les difficultés rencontrées, en garantissant que tout sujet peut-être discuté, en tenant des comptes-rendus réservés aux membres du groupe et au sein desquels il peut être décidé de ne pas tout consigner, et en gardant une souplesse dans la rigueur pour tenir compte des aléas de la vie personnelle, que tout un chacun peut avoir, mais aussi professionnelle (s’adapter à une pandémie, par exemple?!). 
 
Ce Twelve Tips peut sembler couler de source ou donner des conseils relevant du bon sens. Toutefois, je pense pouvoir dire, sans trop me tromper, que ce mentorat formalisé et organisé reste l’exception et pas la règle dans nos vies académiques. Et pourtant, lorsque l’on a la chance de pouvoir bénéficier du support d’un mentorat de qualité pour être accompagné et guidé dans ses questionnements, ses doutes, ses challenges, ses projets, c’est une différence fondamentale dans tous les aspects de la vie professionnelle. 

Alors, si ce n’est pas déjà en place, quand est-ce qu’on se lance??

 

 

>       PAUSE PÉDAGOGIQUE (1)

L'article  < 


Apprendre en interprofessionnalité à partir de l’expérience de patients mentors

Publié en 2023 par Gross et al.
dans la revue Pédagogie Médicale
 >   Rendez-vous 


18 avril 2023
de
13 h à 14 h

en salle 301 (amphi, dernier étage) du forum de la faculté de médecine
 
 
 >   Les animateurs 




Julie DUPATY, François REVAUX et Alice GALLIOU sont respectivement cadre formatrice (IFSI de Brumath), médecin urgentistes (Créteil) et ostéopathe (Jorxey)
Quand l’interpro bourgeonne?!
 

La tendance positiviste actuelle, qui nous conduit à devenir des techniciens, a mis à mal notre communication avec nos patients et nos collègues.

Les curriculums de formation initiale en silo ne nous permettent pas de connaître et de comprendre les différentes professions de santé, avec lesquelles nous collaborons.

À l’heure où nous parlons de plus en plus de formation en inter-professionnalité, qu’en est-il vraiment ?

Olivia GROSS et al. nous proposent un programme de formation faisant intervenir des patients et des étudiants en santé de différents cursus.

Lors de cette pause pédagogique, nous tenterons de vous faire vivre un beau moment de rencontres interprofessionnelles… et plus si affinités?!

Quoi de mieux qu’apprendre ensemble pour mieux travailler ensemble ?


 

 

 

>       PAUSE PÉDAGOGIQUE (2)

L'article  < 


Effets de la respiration relaxante associée à un biofeedback cardiaque sur la performance et la relaxation lors de situations critiques simulées : un essai prospectif randomisé et contrôlé

Effects of relaxing breathing paired Open Access with cardiac biofeedback on performance and relaxation during critical simulated situations: a prospective randomized controlled trial
 

Publié en 2022 par Schlatter et al.
dans la revue BMC Medical Education
 >   Rendez-vous 


19 avril 2023
de
13 h à 14 h

en salle 21 de l'institution d'anatomie pathologique (hôpital civil)
 
 
 >   Les animateurs 




Erwan GUILLOUET, Céline PLUVINAGE et Alexandre NGUYEN sont respectivement IADE (Caen), sage-femme enseignante  (Amiens) et médecin urgentistes (Versaille)
"Le zen ne consiste pas à supprimer toutes les émotions, mais à être libre de leur emprise" 

Shunryu Suzuki


Le printemps est arrivé. Les lilas sont en fleurs.

Mai approche à grands pas, et avec lui, la période des examens et le stress qui l'accompagne.

Nous vous proposons, au cours de cette pause pédagogique, d'explorer les impacts du stress et de sa gestion en contexte d'apprentissage.

Vous partagerez en notre compagnie une expérience riche en émotions, mais aussi en zénitude. 

Faites comme nous, ouvrez vos chakra...

 

 >   Archives et prochaines dates

Retrouvez ici les thèmes des précédentes pauses pédagogiques ainsi que les publications associées (vidéo, copie du diaporama, synthèse des points clés et articles).

Voici les dates du cycle 2022/2023 des pauses pédagogiques :
  • 18 octobre 2022
  • 15 novembre
  • 13 décembre
  • 10 janvier 2023
  • 7 février
  • 18 avril
  • 19 avril
  • 16 juin

 

 

 

>       BABILLARD

Manifestations scientifiques

 
  • Le prochain Colloque national des centres d’enseignement des soins d’urgence aura lieu à Rennes du 8 au 10 novembre 2023. Plus d’informations ici
  • La prochaine journée d’études et de formation de l’Association française des ambulanciers SMUR et hospitaliers aura lieu à Rouen du 23 au 25 mai. Plus d’informations ici


Appel à contributions


Le 29 juin 2023 se tiendra la journée annuelle de l’Institut de développement et d'innovation pédagogiques (IDIP) consacrée à la pédagogie à l’Université de Strasbourg. La thématique sera centrée cette année sur l’enseignement et l’apprentissage à l’université dans 10 ansUne partie de la journée sera consacrée aux échanges d’expériences. Venez partager votre expérience et profiter des réalisations de vos collègues en tenant un stand où vous pourrez présenter vos innovations et l’organisation pédagogique qu’elles impliquent. Si vous souhaitez participer, ou pour toute question, contactez l'IDIP par mail en exposant brièvement votre contexte : idip-pes@unistra.fr

 


Publication


Le nouveau numéro de la revue Pédagogie Médicale est accessible ici
 


On en parle dans les médias
 
  • Déserts médicaux : «?De quel profil d’étudiants en médecine avons-nous donc besoin???» L’article, publié dans Marianne, est accessible ici
  • Études de médecine : le «?fiasco?» des épreuves préparatoires à trois mois des ECN. L’article, publié sur le site de L’Étudiant, est accessible ici
  • La médecine familiale boudée par les étudiants, déplore la FMOQ. L’article, publié sur le site de La Presse, est accessible ici
  • Santé. «?Le sacerdoce, c'est fini?» : comment sera-t-on soigné demain ? L’article, publié sur le site de France 3 Normandie, est accessible ici
  • Philippe Meirieu, pédagogue : «?Le danger de ChatGPT n’est pas dans la fraude qu’il permet, mais dans le rapport aux connaissances qu’il promeut?». L’article, publié dans Le Mondeest accessible ici
  • ChatGPT valide presque l’examen de médecine aux États-Unis. L’article, publié dans Le Quotidien du Médecin, est accessible ici






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