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 APERO-PEDAGO 
Enseigner avec des patients ? Mais quelle idée !
 
  LU POUR VOUS  
Raisonnement pour la gestion de cas

  PAUSE PÉDAGOGIQUE  
Mythes de l'éducation médicale

  BABILLARD  

 

 

>       APERO PEDAGO

Enseigner avec des patients?? Mais quelle idée?!



 

Le prochain apéro-pédago sera organisé le 18 avril 2023, de 18 h 30 à 20 h 30, sur la thématique du partenariat avec les patients dans la formation. Il sera coanimé par Alexandre BERKESSE (directeur Europe du Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public) et Nolwenn TOURNIAIRE (patiente partenaire au CAPPS Bretagne et à l’Université Paris Sorbonne).  
 

Comment mobiliser les savoirs expérientiels et les compétences des patients au service de la formation des professionnels de santé??

À l’aune de leurs apprentissages issus d’expérimentations au Québec et en France, Alexandre BERKESSE et Nolwenn TOURNIAIRE proposent de partager et de discuter de vos expériences et des activités de formation dont vous avez la responsabilité, afin d’identifier et d’envisager les actions à mener pour développer une intervention en partenariat avec des patients.



Les experts

Nolwenn Tourniaire
Pendant une dizaine d’années, Nolwenn a accompagné des directions régionales et des équipes de terrain dans le secteur de la grande distribution spécialisée à l’amélioration de leurs pratiques. Patiente et usagère quotidienne du système de santé depuis sept ans, elle est convaincue que l’amélioration de la santé et de la qualité de vie des patients va de pair avec l’amélioration continue de la qualité des soins et des pratiques de soins. Suite à ses expériences d’enseignements en formation initiale et continue auprès de professionnels (ou futurs) de santé à l’éducation thérapeutique, à la démocratie en santé et au partenariat avec les patients (facultés de médecine de Rennes et Nantes, école de kinésithérapie, D-IPA Rennes, master qualité de Rennes et Bobigny, master 2 IFPS AP-HP, EHESP, CHU de Nantes, etc.), Nolwenn accompagne aujourd’hui des institutions et leurs équipes à l’acculturation du partenariat dans leurs pratiques et leurs organisations (ministère de la Santé et de la Prévention, CH/CHU, CPTS et MSP bretons, etc.).

Alexandre Berkesse
Chef de projet de la réforme du programme de médecine de l’Université de Montréal de 2010 à 2012 puis conseiller pédagogique à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et conseiller stratégique au Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public (CEPPP) au Canada de 2013 à 2019, Alexandre accompagne le déploiement de la culture et des pratiques de partenariat avec les patients dans la formation initiale et continue des professionnels de la santé, mais également dans les établissements (soins [pair-aidance] et organisation des soins [qualité, sécurité] au CHU de Montréal, aux Hospices Civils de Lyon, dans des établissements bretons, etc.) et les réseaux de recherche au Canada, en Suisse et en France. Il a enseigné la transformation des organisations et la pensée critique en management à HEC Montréal de 2015 à 2019, et aujourd’hui à l’Université Paris-Dauphine et à l’ESCP Europe. Il est également professeur associé à l’École des Hautes Études en Santé publique, où ses enseignements portent sur la démocratie en santé, l’intégration de l’expérience patient et l’accompagnement du changement.



Trente places seront offertes en présentiel et trente à distance. L'inscription est gratuite et obligatoire pour pouvoir assister à l'activité. A l'issue de la soirée, entre 20 h 30 et 21 h, un apéritif sera offert aux participants par le CFRPS.


 Les inscriptions se font en cliquant ici 

 

 

 

>       LU POUR VOUS

Tous les mois, les enseignants du CFRPS sélectionnent des articles et ouvrages récemment publiés dans le domaine de l'éducation des sciences de la santé, et vous en offrent une analyse

Raisonnement pour la gestion de cas : détermination empirique des principales caractéristiques et d’un modèle conceptuel


Management reasoning: empirical determination of key features and a conceptual model

Cook et al(2023), Academic Medicine
Article accessible ici
 
 
 par Racha ONAISI

Le raisonnement clinique a principalement été exploré sous l’angle du raisonnement diagnostique. Il relève d’un double processus, intuitif et analytique, fonctionnant de manière simultanée, et repose sur l’activation de scripts cliniques, qui correspondent à une organisation structurée des connaissances permettant leur mobilisation selon le contexte clinique, à partir d’un nombre de données restreint
 
Cook et al. s’intéressent ici au raisonnement clinique mobilisé pour planifier et mettre en œuvre un plan de soins, autrement dit le raisonnement impliqué dans la prise de décision concernant la prise en charge du patient, qu’ils définissent ainsi : «?les processus cognitifs par lesquels les cliniciens intègrent les informations cliniques (histoire, résultats d’examens clinique et complémentaires), les préférences, les connaissances médicales et les facteurs contextuels pour prendre des décisions concernant la gestion d’un patient, incluant les décisions thérapeutiques, de prescription d’examens supplémentaires, de planification du suivi et d’allocation de ressources limitées?». 
 
L’objectif de leur travail était, à partir de l’analyse de vidéos de consultations simulées en soins primaires, d’identifier les composantes de ce raisonnement, afin de valider le modèle hypothétique préalablement défini par les auteurs et de le compléter. Ce modèle préliminaire comportait cinq principales composantes : comparer et choisir parmi plusieurs options défendables et acceptables?; prioriser les préférences du patient, du clinicien et du système de soins, en tenant compte des contraintes et des valeurs?; communiquer et mettre en œuvre une décision partagée?; monitorer et ajuster le plan de soins?; gérer les interactions dynamiques entre les personnes, systèmes, contextes et priorités parfois contradictoires.
 
Les auteurs ont généré 120 pages de commentaires de vidéos, qui ont été analysées et condensées en une liste de tâches, processus et réflexions de 18 pages, ensuite condensées en une liste d’éléments clés et en un modèle de raisonnement. 
 
Cela leur a permis de définir sept composantes clés supplémentaires dans le raisonnement pour la gestion de cas. En premier lieu, les liens avec le raisonnement clinique diagnostique sont majeurs puisque l’une des composantes principales pour un raisonnement efficient est une bonne connaissance de la pathologie : la gestion de cas est spécifique de la pathologie. Elle nécessite par ailleurs une bonne connaissance par le praticien des éléments logistiques du système de soins local, notamment lorsque des éléments thérapeutiques non médicamenteux sont requis. Les auteurs ont également identifié l’existence de «?scripts de gestion?», de la même façon que le raisonnement diagnostique implique des scripts cliniques. Ces scripts comprennent les options de prise en charge incluant les tests diagnostiques, les traitements, le suivi, l’éducation du patient, la décision partagée, et la surveillance/monitoring du plan de prise en charge. Ils définissent ces scripts de gestion comme «?des connaissances conceptuelles préétablies et structurées qui décrivent et relient les options de prise en charge et les tâches du clinicien dans une séquence temporelle ou logique pour faciliter l’élaboration d’un plan de prise en charge adapté?», les scripts les plus performants semblant être ceux ancrés dans un cadre général et adaptés, lorsqu’ils sont mobilisés, aux spécificités de la pathologie et du patient. Deux autres éléments repérés étaient le rôle majeur de la capacité à obtenir l’adhésion complète du patient, impliquant une relation médecin-patient de qualité où le praticien est capable de construire une relation de confiance nécessitant notamment d’identifier de façon efficace les inquiétudes du patient. Le raisonnement pour la gestion de cas implique en outre la capacité d’établir un pronostic et de répondre aux questions des patients sur ce sujet. Enfin, en clé de voûte du processus, l’organisation de la rencontre tant pour la gestion du temps que du raisonnement, ou encore la structuration de la consultation pour permettre une mobilisation efficace de l’ensemble des composantes du raisonnement de gestion dans un temps limité et au cours du suivi. 
 
Les écueils identifiés comportaient les plans de soins flous ou limités à une seule option, l’échec à explorer et s’assurer des préférences du patient, l’absence de décision médicale partagée, l’échec à saisir les indices donnés par le patient (communication non verbale, notamment, mais aussi verbale) et enfin, l’échec à s’assurer de la bonne compréhension et de l’adhésion du patient au plan de soins. Ces écueils sont associés à une moins bonne satisfaction des soins, et à un risque de moins bonne adhésion et observance thérapeutique. 
 
Ces différentes composantes seraient impliquées dans les étapes du raisonnement pour la gestion de cas, la première étant l’activation, la sélection et l’adaptation d’un script de gestion combinant les connaissances spécifiques à la maladie, aux ressources locales et au patient, et l’expérience du clinicien. Le script activé permet alors d’identifier les différents plans de soins pouvant être proposés au patient dans son contexte spécifique, permettant d’initier l’éducation thérapeutique et la planification des étapes de la rencontre clinique. La troisième étape du raisonnement pour la gestion est alors la mise en œuvre d’un processus de décision partagée. La dernière étape est celle de la surveillance continue du plan de soins en vue de l’adapter selon l’évolution et les besoins. À chacune de ces étapes, la prise en compte des préférences du patient semble primordiale. 
 
Bien que s’appuyant sur des consultations simulées et pouvant comporter un biais de confirmation, car les auteurs ont utilisé, en grille de lecture, le cadre théorique qu’ils avaient préalablement défini, ce travail permet de souligner l’importance des scripts pour la mise en œuvre d’un raisonnement efficace. Cela avait été montré pour le raisonnement diagnostique, et semble également adapté au contexte de la prise de décision pour la gestion du cas et l’élaboration d’un plan de soins personnalisé. La différence principale réside dans la place majeure du patient, de ses préférences et du processus de décision partagée, dans le raisonnement pour la gestion de cas, alors que le raisonnement diagnostique n’implique pas directement le patient et son point de vue. 
 

La perspective principale pour la formation des étudiants est que, tout comme le superviseur clinicien peut, par des stratégies de supervision et de rétroaction adaptées, aider l’étudiant à enrichir, consolider et perfectionner les scripts cliniques et son raisonnement, une supervision centrée sur les composantes et les étapes du raisonnement pour la gestion de cas pourrait contribuer à améliorer la formation des étudiants, et, par conséquent, les soins apportés aux patients. 
L’élaboration d’outils de décision partagée, permettant de soutenir ce processus, pourrait également être enrichie par une meilleure connaissance des processus cognitifs mis en œuvre au cours de la prise de décision par le praticien. 
 
Le raisonnement pour la prise de décision, tant diagnostique que thérapeutique, est un processus essentiel dans le soin?; sa meilleure description et compréhension constituent donc des enjeux majeurs. 
 

 

 

>       PAUSE PÉDAGOGIQUE

L'article  < 


Mythes classiques et moins classiques en éducation médicale, et au-delà…

Publié en 2021 par Nendaz
dans la revue Pédagogie Médicale
 >   Rendez-vous 


7 février 2023
de
13 h à 14 h

en salle 211 du forum de la faculté de médecine
 
 
 >   Les animateurs 




Yoann NOIRE, Renaud WINTER et Guillaume SIPHEN sont respectivement infirmier (Fribourg, Suisse), cadre formateur (IFSI de Haguenau) et responsable pédagogique (IFMS La Musse)
Données scientifiques vs mythes : quand les croyances ont la vie dure?!
 

Qui n’a jamais contourné une échelle pour ne pas passer en dessous??
Qui n’a jamais touché du bois (ou le dessus de sa tête) pour éviter le mauvais sort??
Qui n’a jamais tenté sa chance aux jeux de hasard un vendredi 13??
 
Les mythes sont nombreux dans nos vies courantes. Ils le sont tout autant dans le domaine de l’éducation médicale, et tendent à perdurer et à se reproduire malgré l'existence de multiples preuves scientifiques.

Dans l’article que nous avons choisi pour animer la prochaine pause pédagogique, l’auteur a décidé d’aborder six mythes tenaces chez les formateurs et les enseignants en sciences de la santé.

Nous profiterons de cette pause pour en discuter et comprendre pourquoi ils sont si présents.


 

 >   Archives et prochaines dates

Retrouvez ici les thèmes des précédentes pauses pédagogiques ainsi que les publications associées (vidéo, copie du diaporama, synthèse des points clés et articles).

Voici les dates du cycle 2022/2023 des pauses pédagogiques :
  • 18 octobre 2022
  • 15 novembre
  • 13 décembre
  • 10 janvier 2023
  • 7 février
  • 18 avril
  • 19 avril
  • 16 juin

 

 

 

>       BABILLARD

Manifestations scientifiques


Le 11e congrès de la Société francophone de simulation en santé (SOFRASIMS) aura lieu de 1er au 3 juin 2023, à Nice. Plus d’informations ici

 


Publication


Le nouveau numéro de la revue Recherche Qualitative, intitulé «?Usage des perspectives critiques en recherche qualitative : méthodes, réflexions épistémologiques et questionnements éthiques?», est accessible ici
 


On en parle dans les médias
 
  • Enseignement supérieur : pourquoi 30 % des élèves infirmiers abandonnent leur cursus en cours de route. L’article, publié dans 20 Minutes, est accessible ici
  • La sixième année d’études de sage-femme définitivement adoptée par l’Assemblée nationale. L’article, publié sur le site de L’Étudiant, est accessible ici
  • Santé : des «?faux patients?» formés pour aider à l’apprentissage des étudiants en médecine. L’article, publié sur le site de Francetvinfo, est accessible ici
  • Déserts médicaux : et si les étudiants en médecine (ré)investissaient les territoires ? L’article, publié sur le site de Challengesest accessible ici
  • Études supérieures : la pénurie de diplômés en pharmacie inquiète la profession. L’article, publié dans Le Monde, est accessible ici
  • Saint-Ouen : la future fac de médecine s’engage à sensibiliser les jeunes aux métiers de la santé. L’article, publié dans Les Échos, est accessible ici
  • Universitarisation des IFSI : les observations et les propositions du Cefiec pour les formateurs. L’article, publié sur le site Actusoins, est accessible ici
  • Fraude avec ChatGPT : une vingtaine d’étudiants obligés de repasser leur examen de japonais. L’article, publié dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, est accessible ici






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