Mars

RIFRESS 2024 | CIFPSS et Erreurs | Patients formateurs en kinésithérapie | Ludopégagogie | Intelligence artificielle | Babillard
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  RIFRESS 2024  
Pour une université engagée dans notre société

 CIFPSS 2024 
Zoom sur la thématique de «?L’erreur?»

  PUBLICATION  
Une ancienne étudiante du master PSS publie son travail de recherche sur les patients formateurs en kinésithérapie

  DANS LA BIBLIOTHÈQUE D’ISABELLE  
Pro en ludopédagogie

  PAUSE PÉDAGOGIQUE  
Guider l’IA : une proposition d’actions urgentes pour les facultés de médecine et des sciences de la santé

  BABILLARD  

 

 

 

 

>       RIFRESS 2024


Pour une université engagée dans notre société
 
 

Le prochain congrès du Réseau international francophone pour la responsabilité sociale en santé (RIFRESS) aura lieu du 2 au 4 mai à la faculté de médecine de Strasbourg. Le secrétaire général du RIFRESS, Ahmed MAHERZI, nous en dit plus sur cette manifestation. 

Le troisième Congrès international du RIFRESS se tiendra à l’Université de Strasbourg du jeudi 2 au samedi 4 mai 2024 sur le thème «?Pour une Université engagée dans la société. Comment répondre aux enjeux de santé au bénéfice de tous???», en partenariat avec la faculté de médecine, maïeutique et sciences de la santé de l’Université de Strasbourg.

La responsabilité sociale en santé consiste à répondre au mieux aux besoins et défis de santé des citoyens et de la société. Elle suppose la triade suivante : une identification de ces besoins et défis, une adaptation des missions des organisations et institutions pour y parvenir, et un suivi assurant que les mesures prises produisent le meilleur impact sur la santé.

Le RIFRESS a pour mission de réunir des institutions académiques en lien avec la formation des futurs dispensateurs de soin leur permettant de définir leur responsabilité sociale. Cette collaboration contribue à promouvoir un partenariat entre ces différents acteurs, en visant à contribuer à l’édification d’un système de santé juste, efficient et pérenne. 

L’Université, unique par sa vocation humaniste et par ses missions de formation et de recherche, peut mobiliser un grand éventail de compétences grâce à ses facultés, ses instituts et ses écoles. L’objectif est de mieux appréhender la complexité des déterminants de santé pour aider à transformer nos sociétés. Pour cela, l’université doit intégrer ses savoirs pluridisciplinaires et sa capacité d’innovation, afin de devenir l’un des pionniers de la responsabilité sociale en santé. L’objectif de celle-ci est de répondre aux grands défis de la santé et du bien-être de tous, quelles que soient nos origines, nos conditions sociales, et quel que soit le petit bout du monde où nous vivons. Le projet pour une santé et un bien-être accessibles à tous par ses dimensions médicales, politiques, sociales, culturelles, économiques et environnementales est un objectif de société qui doit mobiliser la créativité et l’engagement de tous.                

L’Université doit porter cette nouvelle vision pour reconstruire ensemble un monde nouveau.

Les quatre thématiques du congrès sont :

1) L’Université et les enjeux de santé et de bien-être pour tous                                                      
2) Université, territoire et environnement                                                                                                          

3) Innovation, formation des cadres et nouvelles compétences                                                           
4) Proximité, démocratie citoyenne et participative 

Le programme comportera des sessions plénières (conférences, tables rondes et panels), des communications orales et affichées, ainsi que des ateliers en lien avec chacun des thèmes. 

Nous espérons vous voir nombreux pour ce moment important de partage, de convivialité et de questionnement sur des enjeux de santé qui nous concernent au plus haut point.
 
Ahmed MAHERZI   
Secrétaire général du RIFRESS



> Pour accéder au programme de la manifestation, c’est par ici
> Pour accéder au site du RIFRESS, c’est par

 

 

 

>       CIFPSS 2024

Zoom sur la thématique de «?L’erreur?»



 

Le prochain Congrès international francophone de pédagogie des sciences de la santé (CIFPSS), organisé par la Société internationale francophone d’éducation médicale (SIFEM), aura lieu du 5 au 7 juin 2024 à Marrakech (Maroc). Il sera articulé autour de cinq grandes thématiques. L’une d’elles concerne l’erreur. Elle fera l’objet d’une journée précongrès (sur inscription), planifiée le 4 juin.

L’erreur : l’observer et la comprendre pour (mieux) l’utiliser dans la formation des professionnels de santé

Au cours de leur formation puis au cours de leur exercice, les professionnels de la santé sont exposés au risque de l’erreur. Des cadres conceptuels et opérationnels développés respectivement en pédagogie ou en ergonomie permettent d’en rendre compte. Des tensions existent autour du statut qu’il convient d’accorder à l’erreur dans le cadre des différents dispositifs curriculaires et pédagogiques dédiés à la formation des professionnels de la santé, selon qu’il s’agit d’activités en classe, d’activités recourant à la simulation ou de tâches professionnelles authentiques en contexte de stage. Il convient ainsi, tout à la fois, de chercher à éviter l’erreur qui pourrait nuire à la sécurité des patients et, d’autre part, d’en accepter l’éventualité dès lors qu’elle peut être judicieusement exploitée pour orienter et développer les apprentissages des étudiants. En lien avec ces différentes perspectives, les activités proposées pendant cette journée permettront aux participants de s’outiller en ressources didactiques et pédagogiques appropriées pour traiter l’erreur dans le cadre de la formation des professionnels de la santé.

Qu’il s’agisse de l’erreur individuelle du médecin, liée à son jugement défaillant, à l’incertitude constitutive de la situation ou à la dimension éthique de l’action médicale, ou qu’il s’agisse des erreurs de la médecine, liées aux scotomes des savoirs disponibles ou à leurs déviations, la notion d’erreur dépasse largement celle de fausseté. Dans un cas comme dans l’autre, elle résulte d’une idée fausse que l’on tient pour vraie et qui nuit à l’intelligibilité appropriée d’une situation. Les mécanismes qui y concourent sont de mieux en mieux identifiés : certains peuvent être décrits en lien avec des catégories cognitives, émotionnelles, culturelles ou sociales?; ils peuvent aussi être renforcés par la méconnaissance de normes professionnelles voire, parfois, par leur transgression. Ainsi, s’il est possible de dresser certaines typologies des erreurs médicales, il est aussi utile de considérer qu’il existe un authentique continuum entre l’erreur et la faute.

En ergonomie, qui examine comment les pratiques professionnelles résultent d’interactions réciproques entre des conditions individuelles internes – ou dispositionnelles ? et des conditions environnementales externes — ou contextuelles —, les conceptions concernant l’erreur ont été requestionnées : les spécialistes de ce champ considèrent qu’au regard d’une telle complexité d’interactions, l’erreur survient à terme de façon inéluctable et qu’il s’agit dès lors davantage d’être en mesure d’élaborer des stratégies d’anticipation et de capture, pour en limiter les conséquences, plutôt que d’imaginer pouvoir la «?supprimer?».

En pédagogie, des conceptions alternatives du statut de l’erreur se sont également développées, tout à la fois en rupture et en continuité. Les unes postulent que l’environnement d’enseignement et d’apprentissage pourrait être organisé et programmé, en exploitant des renforcements itératifs appropriés, de telle sorte que l’apprenant ne commette pas d’erreur. Les autres considèrent que l’erreur fait partie du processus de traitement de l’information qui permet de comprendre le monde et d’agir sur lui, qu’elle constitue donc un évènement normal de la procédure complexe de résolution de problème et de son apprentissage et, en tant que symptôme, qu’elle donne accès à un éventuel dysfonctionnement cognitif ou à l’état provisoire du processus de conceptualisation, à partir de l’analyse desquels une rétroaction judicieuse peut être fournie à l’apprenant.

En lien avec leur double rôle d’enseignant et de praticien, les professionnels de santé exploitent ces différents cadres conceptuels pour percevoir, analyser, prendre des décisions et agir, à la fois pour soigner et pour former aux soins. En contexte de stage, la supervision formative doit ainsi relever le double défi paradoxal d’une part, de sa fonction clinique, centrée sur la guidance de la résolution du problème de santé dans des conditions de sécurité optimales pour le patient, ce qui implique de chercher à éviter l’erreur et, d’autre part, de sa fonction pédagogique, qui se préoccupe autant du processus que du résultat, et qui accepte de ce fait l’éventualité de l’erreur en l’exploitant pour orienter et développer les apprentissages du supervisé.

Profitant de la dimension internationale, multiprofessionnelle et multiculturelle du congrès francophone de pédagogie de la santé, en cohérence avec les perspectives socioconstructivistes contemporaines de l’enseignement et de l’apprentissage, cette journée thématique explorera les aspects culturels de la perception de l’erreur par les enseignants et les étudiants en santé. En lien avec les différentes représentations identifiées, des cadrages conceptuels et opérationnels seront présentés et illustrés, pour fournir aux participants des ressources didactiques pédagogiques permettant de traiter l’erreur dans le cadre de la formation des professionnels de la santé.
 
>  Pour visiter le site du congrès et s’inscrire, c’est par ici
Pour consulter le programme, c’est par

 

 

 

>       PUBLICATION

Une ancienne étudiante du master PSS publie son travail de recherche sur les patients formateurs en kinésithérapie 



 

Toutes nos félicitations à Marie JOUNIN, étudiante de la promotion 2018/2019 du master PSS, qui publie son travail de recherche dans la revue Pédagogie Médicale

Résumé

Le partenariat de soins entre professionnels et patients est fondé sur la reconnaissance des patients comme acteurs de soins à part entière ainsi que sur la reconnaissance de l’interdépendance de leurs savoirs avec ceux des professionnels. Pour contribuer au déploiement de ce modèle de soin, l’intégration de patients partenaires formateurs dans la formation des futurs soignants est considérée comme un des leviers les plus pertinents. 

Objectif : observer l’impact d’un enseignement en partenariat patient-professionnel sur les représentations d’étudiants en masso-kinésithérapie. 

Méthodes : dans le cadre de cette étude qualitative monocentrique, des étudiants en deuxième année de formation en masso-kinésithérapie ont été répartis en deux groupes. Chaque groupe a participé à une séquence d’enseignement en éducation thérapeutique du patient, l’un avec un patient formateur, l’autre avec un formateur kinésithérapeute. Les représentations d’étudiants des deux groupes ont été explorées via des entretiens semi-directifs. 

Résultats : faire l’expérience d’une formation construite et animée par un patient formateur, même lorsqu’elle est courte et non reproduite dans le temps, semble affecter les représentations des étudiants, notamment dans leur reconnaissance des savoirs expérientiels des patients. Il ressort que les étudiants ayant participé à l’enseignement du patient formateur considèrent davantage les patients comme porteurs d’une expertise dans les soins et pouvant agir comme formateur dans leur parcours professionnel. 

Conclusion : cette étude plaide pour le développement de l’inclusion de patients formateurs en santé. Elle donne lieu à de nouveaux questionnements qui permettraient d’aller plus loin dans la compréhension des répercussions engendrées sur les étudiants.


 L’article est disponible en  ligne  ou auprès de la première auteure 

 

 

 

>       DANS LA BIBLIOTHEQUE D'ISABELLE

Tous les mois, les enseignants du CFRPS sélectionnent un article ou un ouvrage récemment publié dans le domaine de l'éducation des sciences de la santé, et vous en offrent une analyse

Pro en ludopédagogie

Marie CORTANA (2022), Vuibert

 
 
 par Isabelle SEBRI
 

Un vent de ludopédagogie souffle sur les pauses pédagogiques?! Depuis quelque temps, les étudiants s’amusent en apprenant. J’ai ainsi voulu en savoir plus sur ce courant pédagogique (qui n’en est pas?!).

La ludopédagogie est basée sur l’utilisation des ressorts du jeu comme vecteurs d’apprentissage. Dans l’ouvrage que je vous propose ce mois, destiné aux formateurs experts comme débutants et conçu comme une boîte à outils du formateur, Marie CORTANA nous explique de façon très pratique comment utiliser les méthodes qui dynamisent nos enseignements de façon ludique. Comme l’écrit l’auteure, «?il ne s’agit pas d’un recueil de fiches techniques à suivre à la lettre, mais d’un condensé d’idées dans lesquelles puiser pour enrichir ses pratiques?». 

Ce que j’en pense : Je suis assez controversée sur cet ouvrage. Il sera un outil intéressant et éclairant pour tous les novices qui souhaitent aborder leurs enseignements de façon différente. Pour ma part, les notions conceptuelles évidentes qui y sont abordées ne relèvent pas de la ludopédagogie, mais, finalement, de tout enseignement basé sur des principes pédagogiques fondamentaux, notamment à travers la prise en compte de l’expérience des apprenants, le fait de s’appuyer sur des situations concrètes d’apprentissage, l’importance de structurer son enseignement, ou encore, la nécessité d’organiser des temps d’apprentissage en grand groupe. La gamification et les serious game n’y sont pas vraiment abordées.

Ce que j’ai appris : lire cet ouvrage m’a ouvert les yeux sur l’importance actuelle accordée à la créativité dans l’apprentissage et sur la posture du formateur comme «?facilitateur?». Dans la continuité de cet ouvrage, j’ai lu et repris les ouvrages suivants :

  • La boîte à outils du design thinking présente la méthode et les outils collaboratifs visant à «?débrider?» la créativité. Toute idée est considérée comme potentiellement innovante.
  • La boîte à outils de la facilitation présente le formateur comme facilitateur et les outils qu’il peut utiliser pour favoriser l’appropriation, l’innovation et la responsabilisation des apprenants dans l’esprit du socioconstructivisme.

De chacun des trois ouvrages que je garde pour mes moments d’inertie créative, je retiens les fiches outils pratiques, pour certaines réellement originales. J’ai adoré les citations qui ponctuent les chapitres?! 

Ma citation préférée : «?Il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées. Il faut agir. Si vous avez besoin de lait, ne vous installez pas sur un tabouret au milieu d’un champ dans l’espoir qu’une vache y passe?» Curtis Grant (joueur de football américain).


 

 

>       PAUSE PÉDAGOGIQUE

L’article  < 

 

Le souhait des étudiants en médecine d'intégrer l'intelligence artificielle dans la formation médicale : un article d'opinion

The desire of medical students to integrate artificial intelligence into medical education: An opinion article


Publié en 2023 par Zhong et Fischer
dans la revue Frontiers in Digital Health
 >   Rendez-vous 


5 mars 2024
de
13 h à 14 h

à l'Unité de simulation en santé (Hôpital civil)
 
 
 >   Les animateurs




Marie-Pierre SORET, Nicolas JAMES-FARGES et Karima BOUMALI CIAPA sont respectivement infirmière formatrice (Rennes), directeur d'IFAS (Bergerac) et infirmière (Castelnau d'Arbieu)

Guider l’IA : une proposition d’action(s) urgente(s) pour les facultés de médecine et des sciences de la santé


Face à l’essor exponentiel de l’intelligence artificielle (IA) dans le paysage médical, la tendance, pour les professionnels de santé, est d’adopter soit une posture de défiance, soit une posture de confiance (voire admirative), mais rarement une posture d’indifférence.

Tel un ouragan, l’IA est un phénomène dont la force peut nous embarquer en des endroits incertains, sans que nous sachions au juste comment nous sommes arrivés là… Cela questionne, d’une part, la place que nous souhaitons donner aux variables incertaines générées par un usage non éclairé de l’IA, et d’autre part, la façon de baliser et de sécuriser cet usage.

Et si des éléments de réponse se trouvaient dans la genèse des pratiques soignantes, au moment des apprentissages en faculté de médecine et des sciences de la santé??

Afin de prolonger une réflexion sur la place de l’intelligence artificielle dans les apprentissages — initiée au mois de décembre avec Jacques Tardif —, nous vous invitons, lors de la prochaine pause pédagogique, à entrer dans l’œil du cyclone, pour mieux le dompter?!

 

 >   Archives et prochaines dates

Retrouvez ici les thèmes des précédentes pauses pédagogiques ainsi que les publications associées (vidéo, copie du diaporama, synthèse des points clés et articles).

Voici les dates des prochaines pauses pédagogiques :
  • 15 avril
  • 16 avril
  • 20 juin

 

 

 

>       BABILLARD

Publication

 
Le nouveau numéro de la revue Pédagogie Médicale est en ligne. Plus d’informations ici
 


On en parle dans les médias
 
  • Souvent mal vue, la spécialité psychiatrie est loin d’être un choix par défaut pour les étudiants en médecine. L’article, publié sur le site de L’Étudiant, est accessible ici
  • En pleine pénurie de médecins, les ratés de la réforme des études de santé. L’article, publié dans Le Figaro, est accessible ici
  • «?Un IFSI pas loin de chez mes parents?» : le critère décisif pour les étudiants-infirmiers sur Parcoursup. L’article, publié sur le site de L’Étudiant, est accessible ici
  • Maroc : les étudiants en médecine refusent de raccourcir le cursus de sept à six ans. L’article, publié dans Telquel, est accessible ici
  • Pr Valérie Lamour : «?Le double cursus médecine-sciences forme les médecins-chercheurs de demain?». L’article, publié dans Le Quotidien du Médecin, est accessible ici
  • Le Maroc confronté à une pénurie critique de médecins. Le reportage, publié dans Le Mondeest accessible ici
  • Haguenau : l’institut de formation en soins infirmiers ouvre ses portes. L’article, publié dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace, est accessible ici






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