Les anciens étudiants témoignent !
Chaque professionnel de santé dont l'adresse courriel est précisée a accepté d'être contacté par les personnes intéressées par le master et désireuses d'obtenir des conseils (et nous les en remercions ;)
Témoignages de cadres formateurs ou de formateurs en soins infirmiers
Enora BARILLER, formatrice à l'IFAS de Joigny (promotion 2019/2020) - enora.bariller@gmail.com
J'ai vécu ce master comme une incroyable aventure dans le monde de la pédagogie. Les séminaires de M1 ont transformé ma vision de l'enseignement et de l'apprentissage. A la fin du M1, j'avais l'impression d'avoir appris déjà tellement de choses que je me suis demandée ce que m'apporterait de plus le M2, mais une fois ce dernier terminé, j'ai compris que cette deuxième année permettait réellement de transformer l'essai. Le M2 m'a permis une compréhension plus fine des mécanismes de l'apprentissage et de l'évaluation dans des domaines spécifiques des sciences de la santé tels que l'acquisition de compétences professionnelles, la construction d'un raisonnement clinique efficace ou encore le développement de la réflexivité. Les séminaires sont orientés sur la pratique professionnelle, la théorie n'est abordée qu'en soutien à la compréhension pour une meilleure application. L'enrichissement professionnel est important et profond, mais se fait grâce à un investissement en temps et en énergie importants (surtout pour le M2) à prendre en considération avant de se lancer. Je ressors de ce Master avec des outils concrets qui me permettent dès aujourd'hui de mieux accompagner les apprentissages des apprenants et de concevoir des évaluations de meilleure qualité.
Nathalie BOTTERMAN, infirmière, responsable pédagogique, IFAS des Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc, Sallanches (promotion 2021/2022) - abotter@club-internet.fr
En tant qu’infirmière expérimentée débutant comme formatrice auprès d’élèves aides-soignants, il était pour moi évident que l’adaptation à mes nouvelles fonctions passait par un développement de mes compétences en pédagogie. J’ai donc soigneusement étudié les différentes possibilités qui s’offraient à moi et j’ai finalement opté pour le Master 1, puis le Master 2 en Pédagogie des Sciences de la Santé proposé à l’Unistra. J’ai pu en mesurer les bénéfices pour ma pratique dès les premiers séminaires et être ainsi force de proposition au sein de mon équipe pédagogique pour permettre par exemple une meilleure compréhension de l’approche par compétences, assurer le développement des pédagogies actives au sein de mon institut ou encore la transformation de nos méthodes d’évaluation. Outre les bases théoriques indispensables, ce master apporte en effet toutes les réponses aux questions que peuvent se poser les formateurs en santé. La promotion rassemblant des étudiants issus de différentes professions du domaine de la santé, les échanges sont toujours très riches et contribuent également au développement des compétences de chacun. Le grand professionnalisme, la disponibilité et la bienveillance des différents intervenants font la qualité de cette formation qui reste cependant très exigeante, et nécessite certains sacrifices personnels ainsi qu’une organisation rigoureuse si elle est suivie en parallèle d’une activité professionnelle à temps plein.
Sylvie BERTHIER, cadre formatrice à l'IFSI Saint-Vincent de Strasbourg (promotion 2016/2017) - s.berthier@ghsv.org
Débutant comme formatrice en IFSI à la Rentrée 2015, j'ai d'abord fait l'année de DIU en Pédagogie Médicale. Continuer avec le M2 m'a permis de vraiment développer mes compétences de formatrice novice. Ces deux années ont été riches et denses en découvertes professionnelles avec des intervenants experts, en travail personnel et en groupe, en échanges avec les différents professionnels-étudiants avec qui nous avons pu cheminer dans nos réflexions et nous soutenir les uns les autres. Je n'ai plus seulement de l'appétence pour la pédagogie: j'ai appris à mieux la mettre en oeuvre de façon concrète.
Xavier BRYCHCY, cadre formateur à l'IFSI de Haguenau (promotion 2018/2019) - xavier.brychcy@ch-haguenau.fr
Un écrit... Un oral... Et direction le CFRPS. Une aventure pédagogique qui débute. Cette année de Master en pédagogie a été enrichissante et passionnante, tant avec les collègues de promotions qu’avec les intervenants. Ces derniers proposent des interventions riches et passionnantes et qui donnent des axes de réflexion à appliquer auprès des apprenants et étudiants. Le goût de la recherche est transmis et le tout donne envie de continuer…. Une super formation. Une aventure à vivre !
Isabelle DUMAS, cadre de santé formateur en IFSI, CHRU de Nancy (promotion 2017-2018), i.dumas@chru-nancy
Cette année de formation en master 2 a été un moment clef dans mon parcours professionnel. Cela m’a permis de prendre de la distance dans mes pratiques professionnelles. C’est un réel temps de remise en question. La formation permet de rencontrer des professionnels de diverses disciplines, d’échanger sur nos difficultés et nos questionnements concernant l’accompagnement des étudiants en santé au cours de leur formation. J’ai apprécié les différents séminaires qui sont réalisés par des enseignants de qualité. La formation m’a permis de réajuster ma pratique et de partager avec mes collègues certains séminaires. Je repars de cette formation avec de nouvelles idées, de nouveaux projets à construire au sein de mon institution. Le travail de recherche permet de questionner, d’approfondir un sujet et, surtout, de mettre en pratique la méthodologie de la démarche de recherche. Je conseille ce master aux formateurs en IFSI. C'est une réelle plus-value pour nos pratiques de formateur en soins infirmiers. C’est une belle année riche tant sur le plan professionnel que personnel.
Cathie FABER, cadre de santé formateur à l’IFSI Saint-Vincent, Strasbourg (promotion 2016-2017) - c.faber@ghsv.org
« Se former c’est se transformer » … Ces mots, que je répète souvent aux étudiants prennent un autre sens après cette année de formation à jongler entre le statut de formateur-étudiant et celui d’étudiant-formateur… M’inscrire à ce master était un challenge qui s’est révélé être une expérience d’une grande richesse tant sur le plan professionnel que personnel. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, des moments de doutes même, car reprendre des études à un certain âge est un défi à bien des niveaux. Au final, c’est une année qui est venue, comme je l’espérais, enrichir ma pratique d’accompagnement des étudiants. Ce master m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances grâce à des intervenants de qualité, d’échanger avec des pairs et des experts, de profiter de la diversité du groupe pour élargir mes compétences et croiser mon regard avec d’autres pratiques, mais aussi de rencontrer de belles personnes grâce auxquelles les séminaires étaient ponctués de moments de détentes et de convivialités. Je ne peux que recommander ce master !
Angélique GOUSSET, cadre formatrice à l'IFSI de Troyes (promotion 2019/2020) - angelique.gousset@orange.fr
Excellente formation, très adaptée à mes besoins professionnels et personnels, équipe pédagogique très disponible, professionnelle, avec une expertise importante tant en faisant preuve d'humilité, de bienveillance. L'ensemble des séminaires étaient très bien mais celui sur l'ingénierie des compétences me laissera un grand souvenir. Merci beaucoup à tous pour nous faire partager vos connaissances, vos expériences et pour tous vos conseils.
Catherine GRENIER, cadre formatrice à l'IFSI de Saint-Quentin (promotion 2019/2020) - catherine.iade@gmail.com
Cette année de formation en Master 2 de pédagogie en Sciences de la Santé est un vrai challenge. C’est une formation de choix pour les formateurs en IFSI. En effet, la diversité de la population présente enrichit nos points de vue. Le principe même d’exposer nos travaux en utilisant une méthode pédagogique est très profitable et nous permet de développer nos apprentissages. La structure même des séminaires développe et construit de nouveaux savoirs. Les intervenants sont des experts en la matière, leur humilité les honore et nous permet de les aborder en toute simplicité. Cette formation est un épanouissement professionnel et personnel. Ce master 2 est abordable d’emblée. Cependant, n’est-il pas préférable d’effectuer le master 1 afin de lisser les enseignements sur 2 ans, ainsi que la recherche, élément central de ce master ?
Myriam HAUSTETE, cadre formatrice à l'IFSI de Provins (promotion 2022/2023) - mhaustete@ch-provins.fr
Être étudiante du Master 2 PSS a été pour moi une formidable aventure individuelle et collective. Aventure individuelle, car cette année m’a permis de faire évoluer mes pratiques et l’approche de mon rôle de formatrice grâce au contenu du programme et à la qualité des intervenants. Leur pédagogie active m’a fait expérimenter des méthodes et des outils dont je peux maintenant m’inspirer. Aventure collective, car la promotion, riche de sa diversité, m’a permis d’enrichir mes réflexions et mes apprentissages, et a fait de chaque semaine de séminaire un rendez-vous attendu avec impatience. Bien-sûr l’aventure du master représente une charge de travail importante et comporte son lot de stress et d’appréhension (merci les ECOS !), mais elle en vaut la peine et je vous la recommande vivement.
Céline HENNIQUAU, cadre formatrice à l'IFSI de Bourgoin Jallieu (promotion 2021/2022) - c.henniquau@outlook.fr
Cadre de santé depuis 11 ans et cadre formateur depuis 4 ans, je souhaitais trouver une formation me permettant de pouvoir développer et enrichir mes compétences en pédagogie. M’inscrire dans ce master 2 en pédagogie en sciences de la santé à l’Unistra fut ma meilleure décision professionnelle !! J’ai trouvé tout au long de cette année bien plus que ce que je venais y chercher. Toutes mes réponses étaient là. Ce que je construisais par intuition auprès des étudiants a pris sens cette année ! La bienveillance de l’équipe pédagogique, la richesse de notre groupe pluriprofessionnel, l’intelligence humaine et émotionnelle que j’y ai trouvé, tout ça nous a fait vivre une année d’une grande richesse. Pouvoir modifier mes pratiques pédagogiques dès les premiers séminaires, les partager en équipe pédagogique, mesurer la satisfaction des étudiants infirmiers face à de nouvelles pratiques issues des pédagogies actives furent aussi des satisfactions personnelles. La qualité, la bienveillance et la disponibilité des intervenants font la qualité de ce master. Mais il ne faut pas négliger l’implication personnelle que cela représente. Poursuivre une activité professionnelle à temps plein et s’investir pleinement dans ce master demande rigueur et anticipation dans sa planification personnelle, et l’obligation de faire des choix. Cette année particulière vaut pourtant bien ces quelques sacrifices.
Sandra JUNG-FRITSCH, coordinatrice des stages en IFSI et chargée de missions (promotion 2014/2015) - sandrajung@aol.com
Cette année de formation a été pour moi l'occasion de très riches apprentissages et de belles découvertes et rencontres. La capacité à identifier les fondements de la psychologie de l'apprentissage et la sociologie de l'éducation sont des concepts aujourd'hui concrètement appliquées à ma pratique de formatrice en soins infirmiers. L'innovation pédagogique et la recherche en éducation appliquée au domaine de la santé a été une plus-value dans ma pratique, mais aussi dans mon évolution professionnelle. J'ai par ailleurs beaucoup apprécié les enseignants coordonnateurs et les intervenants, passionnants et disponibles.
Leila KARA, cadre de santé formateur à l'IFSI Centre Hospitalier Eure-Seine (Promotion 2018-2019) - leila.kara@chi-eureseine.fr
Je me suis inscrite au master 2 de pédagogie en sciences de la Santé, car je voulais impérativement innover dans mes pratiques pédagogiques et approfondir mes connaissances dans ce domaine. Ce master a été pour moi une très belle expérience de formation et une opportunité de découvrir et de rencontrer des enseignants experts passionnants issus des univers de la formation en santé et des sciences de l'éducation. J'y ai également découvert un autre versant de la recherche en sciences de la santé qui me permet à ce jour d'envisager de développer cette spécialité dans ma pratique. Aujourd'hui, ma supervision auprès des étudiants en sciences de la santé est totalement transformée et optimisée grâce à tous les apports et les contenus d'enseignements de ce master. Ainsi, d'un point de vue personnel, je me trouve légitime de retrouver mon poste avec cet espoir d'activer les leviers du changement qui permettront de [mieux] former et [mieux] superviser les étudiants en sciences de la santé, nos futurs professionnels de demain. Ce master 2 est le master par excellence pour [mieux] former les cadres de santé formateurs qui veulent optimiser leur expérience professionnelle de la pédagogie.
Fanny KLIEM MOOTIEN, cadre de santé formateur à l'IFSI de Mulhouse (promotion 2016-2017) - fanny.mootien@ghrmsa.fr
En rejoignant l'équipe pédagogique d'un IFSI après une expérience de terrain en tant qu'infirmière et cadre de proximité, j'ai cherché à comprendre ce qui était attendu d'un formateur, et comment les étudiants apprennent, pour pouvoir faire des choix pédagogiques judicieux et favoriser au mieux leurs apprentissages. Les missions du formateur nécessitent des compétences nouvelles et le programme du master centré sur l'apprentissage de l'étudiant répond très bien à mes attentes. La qualité des intervenants, leurs méthodes et leur proximité, les interactions dans le groupe d'étudiants de professions différentes enrichissent les séminaires et permettent de se construire progressivement une autre conception de l'apprendre transférable aisément dans sa pratique. C'est aussi un défi professionnel et personnel de taille, concilier les missions du formateur au quotidien en IFSI et le travail personnel de l'étudiante, avec ses moments de doutes et de plaisir. A recommander pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur l'étudiant, tout en étant étudiant eux-mêmes !
Aurélie LAVAUX, formatrice en IFSI à Neuilly-sur-Marne (promotion 2023/2024) - a.lavaux@gmail.com
Formatrice depuis cinq ans avant l’entrée en master, je me questionne sur ma pratique professionnelle. Mon manque de connaissances en pédagogie me fait prendre conscience d’un besoin de formation, notamment sur les méthodes et outils à mettre en place auprès des étudiants. Je pars alors à la recherche d’un master, demande un financement qui fut accepté par la directrice et me voilà à Strasbourg loin de chez moi. Je savais que j’allais apprendre énormément, mais sûrement pas autant, que ce soit professionnellement que personnellement. Cela a bousculé ma vision de la pédagogie, ma pratique professionnelle, en développant la pédagogie active dans mon institut et sur ma supervision des étudiants. Le master permet de rassembler des professionnels de santé de formation et d’horizons différents, ce qui permet une richesse d’expériences et de points de vue. L’approche active et interactive des différents séminaires permet de réels apprentissages sur les méthodes de pedagogie active, le raisonnement clinique, la simulation, les dispositifs d’évaluation, et j’en passe … Merci aux intervenants pour leur bienveillance, leur disponibilité et la richesse de leur expérience, et à mes collègues de promotion. Ce furent deux belles années de formation, de belles rencontres, même s’il est important de souligner qu’elle prend du temps, de l’énergie par sa charge de travail (à prendre en compte avec une vie de famille), avec de nombreux doutes et remises en questions, mais qui sont nécessaires. Un master à faire sans hésitation.
Yamina LAZZOUN, cadre formatrice à l'IFSI de Tenon (promotion 2018/2019) - yamina.lazzoun@aphp.fr
Qu’est ce que le professionnalisme ? Les méthodes pédagogiques actives que j'utilise sont-elles utiles ou est-ce un effet de « mode » ? Comment inscrire la formation en soins infirmiers dans une approche par compétence ? Pourquoi les étudiants éprouvent-ils tant de difficultés en raisonnement clinique ? Est ce que j’évalue « bien » ? Comment faire de la recherche en pédagogie des sciences de la santé ? Voici un petit aperçu des questions qui me taraudaient après 4 ans d’exercice en IFSI et qui reflètent les préoccupations réelles de l’ensemble des formateurs. J’ai sélectionné le M2 PSS pour le contenu des UE en lien direct avec mes questions et pour la qualité des intervenants reconnus pour leurs travaux de recherche et, surtout, TOUS issus du milieu des soins et de la santé. J’ai compris au fur et à mesure des séminaires que le M2 est construit comme un dispositif de professionnalisation du formateur en santé, c’est-à-dire qu’au-delà de la qualité des contenus et des intervenants, les méthodes pédagogiques mises en œuvre, l’évaluation continue et finale, les temps d’interactions et d’échanges en interprofessionnalité et avec des personnes ressources étaient autant d’ILLUSTRATIONS en temps réel de ce qui nous était enseigné… Une telle cohérence et un tel alignement pédagogique sont assez rares qu’il faut le souligner. Certes, le présentiel peut représenter une contrainte et encore plus venant de Paris, mais elle est largement contrebalancée par la vertu des travaux de groupe entre pairs et par l’opportunité de discuter avec des intervenants remarquables qui sont à l’écoute et qui partagent leur expertise. Je repars de Strasbourg avec mille et une pistes, mais aussi mille et une questions… à moi de réinvestir avec plus de plaisir dans mon institution et pour les étudiants… Oui, se former c’est se transformer !
Sophie LEPAGE, cadre de santé formateur, IFSI du CH de Saint-Dié–des–Vosges (promotion 2017/2018) - sophie.lepage@ch-saintdie.fr
Pourquoi se lancer dans un master ? Cadre de santé de proximité pendant 5 ans, puis cadre de santé formateur depuis 5 ans, il me semblait naturel de continuer à me former pour enseigner. Les enseignements sont basés sur une pédagogie active des apprenants. Me voilà donc redevenue étudiante après de nombreuses années de travail. Et c’est tout à fait réalisable. Les échanges avec les intervenants et les étudiants issus de différentes disciplines sont très intéressants. Ce master m’a permis de lever mon nez du « guidon » et de voir les choses de façon plus systémique. L’autre corollaire et que je peux voir la difficulté que peuvent avoir certains étudiants dans leur formation, puisque je suis moi-même étudiante avec, certes, des enjeux différents. Du coup, j’essaie de motiver les étudiants en leur faisant découvrir d’autres méthodes d’apprentissage. C’est une année de changement comme toutes les années de formation, et on le sait dés que l’on s’y engage. Cette année est une étape vers un DU de simulation que je ferai dans 2-3 ans à la demande de la direction, puisque l’institut dans lequel je travaille va ouvrir une unité de simulation. Donc quand on prend goût aux études, on continue.
François MAGNIN, maître d’enseignement et responsable du centre de simulation à la Haute Ecole de Santé de Fribourg, Suisse (promotion 2020/2021) - francois.magnin@hefr.ch
Après plus de dix ans d’enseignement dans le domaine des soins infirmiers et au bénéfice d’un CEA en pédagogie, d’un CAS et d’un DU en simulation, la formation de master 2 en éducation des sciences de la santé restera comme un « plus » dans mon parcours professionnel ; une étape importante pour le développement de mes compétences d’enseignant. Avec cette formation, j’ai continué d’évoluer dans le « long life learning ». Il n’y a pas d’âge pour apprendre. En tant que doyen de la promotion 20-21, j’ai tellement appris des différentes personnes rencontrées ; que ce soient les collègues de promotion ou les différents intervenants. Se former, c’est rencontrer les autres, s’ouvrir à la nouveauté et se remettre en question. Le questionnement provoqué par la formation est souvent déstabilisant, mais aussi source de changement. Le travail personnel est important, mais réalisable, sous condition d’une bonne organisation et anticipation des différentes échéances. Alors que le travail de recherche se dressait comme un sommet infranchissable, j’ai même trouvé du plaisir à le réaliser.
Aude MARCEAUX, FF cadre de santé à l'IFSI de Troyes (promotion 2022/2023) - audemarceaux@gmail.com
Septembre 2020, je suis recrutée sur un poste de cadre formatrice en IFSI. Simple infirmière, je ressens rapidement le besoin de me former. J’avais repéré le master de pédagogie en sciences de la santé depuis quelques années, mais cette formation n’était alors pas prioritaire en exerçant dans les soins. Moins d’un an après mon arrivée, j’ai la chance d’être financée pour le master 1 en 2021. Inespéré ! Me voilà donc partie pour deux ans d’aventure sur la mer mouvementée de la pédagogie. Pourquoi mouvementée me direz-vous ? Tout simplement parce que cela a bouleversé mes représentations et m’a profondément questionné sur mes pratiques. J’ai entrevu une ouverture et un champ des possibles à mettre en œuvre au quotidien. Le M1 m’a apporté les bases et a soulevé également des interrogations. Il a demandé ce que je croyais être beaucoup d’énergie. Une fois le M2 débuté, j’ai réalisé finalement que le M1 était une paisible croisière. La charge de travail s’est intensifiée et devait être conjuguée avec la vie professionnelle et l’organisation familiale. Ce fut une année plus qu’intense ! Alors pourquoi s’engager dans cette formation ? La réponse est évidente. Vous y trouverez des intervenants de grande qualité, des enseignements essentiels à nos pratiques quotidiennes qu’on soit IDE, kiné, médecin, sage-femme, ostéo, orthophoniste, manipulatrice en électroradiologie médicale ou encore ambulancière… Cette interprofessionnalité rencontrée au master est une réelle plus-value. De par nos formations respectives, notre vision pédagogique est différente et s’est enrichie de la connaissance des autres spécialités. Ces deux années ont été difficiles sur bien des plans, mais s’il fallait le refaire, je signerai à nouveau sans aucune hésitation ! J’y ai fait de merveilleuses rencontres professionnelles et je compte bien garder le contact avec mes collègues de promotion. Ce master m’a transformé profondément. Je le constate chaque jour un peu plus de même que mes collègues qui me le font remarquer. Alors n’hésitez plus et foncez !
Maria-Magdalena MARCHIS, cadre de santé formateur IFSI des Hôpitaux Civils de Colmar (promotion 2022/2023) - maria-magdalena.marchis@ch-colmar.fr
Formatrice depuis huit ans, j'ai souhaité renforcer et acquérir de nouvelles compétences et connaissances en pédagogie de la santé. Après moult recherches, j'ai opté pour le master 2 en pédagogie des sciences de la santé proposé par le Centre de formation et de recherche en pédagogie des sciences de la santé de la faculté de médecine de Strasbourg. Cette année, riche en apprentissages et rencontres, a eu un impact sur ma pratique en développant davantage la pédagogie active au sein de mon institut. Ce master m'a apporté des réponses que je me posais en tant que formatrice, mais également m'a aidé à comprendre l'importance d'être formée dans le domaine de la pédagogie en sciences de la santé. Il m'a aussi permis d'évoluer au sein d'une promotion rassemblant des étudiants issus de différents domaines de la santé tels que : orthophoniste, ostéopathe, kinésithérapeute, médecin, aide-soignant, infirmier anesthesiste, manipulateur en radiologie et autre. Je ne peux pas ne pas évoquer la qualité extraordinaire des intervenants, leur professionnalisme, leur bienveillance et leur disponibilité. Cette année a été une plus-value pour ma pratique en tant que formatrice. Ma supervision auprès des étudiants en soins infirmiers est complétement changée grâce aux apports des enseignements de ce master. Pour conclure, ce fut une année pendant laquelle le doute, la remise en questiuon, l'acquisition de nouvelles compétences et connaissances m'ont transformée. Merc à vous !!
André MONTEAU, cadre de santé formateur, IFAS de Lannemazan (promotion 2020/2021) - andre.monteau@laposte.net
Cette année est riche en enseignements ! Formateur en poste et titulaire d'un D.U. en hygiène hospitalière, j'ai intégré directement le master 2. La formation aborde d'un point de vue très pragmatique nos pratiques de formateurs et contribue donc à apporter des réponses à nos questions qui nous ont poussés à venir suivre ce master. La théorie trouve donc tout son sens dans notre quotidien et elle devient une évidence. C'est une ouverture de possibles qui nous est présentée. De belles rencontres ont jalonné cette année.
Sandrine SCHLICK, cadre de santé formateur, IFSI du Centre Hospitalier de Haguenau, (promotion 2017-2018) - sandrine.schlick@ch-haguenau.fr
En mars 2017, j’ai été interpellée par ma directrice : « et alors, à quand un Master ? » et j’ai répondu : « pourquoi pas maintenant ? Je suis prête, je tente. En fait non, je tente parce que j’en ressens le besoin ! ». Et l’aventure a démarré. Je suis partie avec un tout petit sac, une gomme, un crayon, un cahier et un livre rose. Au fur et à mesure, ce sac a grossi pour devenir une valise. De valise, il devint malle. Mais peu importait, car je n’étais pas seule, de nombreux compagnons m’ont rejoint, animés par le même enthousiasme, le même intérêt pour la pédagogie. Ils étaient de tous horizons professionnels et ensemble, nous avons soulevé cette malle accompagnés par les intervenants et les professionnels du CFRPS. La formation a répondu à mes attentes bien plus que j’espérais. Pédagogie, compétence, ingénierie, réflexivité, simulation, évaluation… ont été approfondis et me sont utiles dans ma pratique quotidienne. Ils m’aident à « mieux former et évaluer les étudiants en sciences de la santé » que j’accompagne. J’ai enrichi mes connaissances tout en remettant en question et en apprenant sur moi-même. Les partages d’expériences ont été essentiels ainsi que les réflexions sur les stratégies de résolution de problème. J’arrive au bout et pourtant, la page est-elle vraiment tournée ?
Isabelle SEBRI, cadre enseignante et responsable pédagogique à l'IFSI Saint-Vincent, Strasbourg (promotion 2014/2015) - isa.sebri@yahoo.fr
Ce master est LE master destiné aux cadres de santé formateurs. L'expérience acquise par mon activité professionnelle m'a permis d'aborder la formation en toute sérénité. Confronter ma pratique aux théories de l'apprentissage, échanger avec les autres étudiants et partager nos expériences fut pour moi l'occasion de ne pas me reposer sur ces acquis mais bien évidemment de les questionner par le "remue-méninge" favorisé par les différents intervenants. La mise en pratique de la démarche de recherche a transformé ma vision de l'accompagnement des étudiants dans leur travail de recherche. J'ai fait lors de cette année de belles rencontres et je garde le souvenir d'une année riche en partages pédagogiques, qui se prolongeaient souvent au delà des temps présentiels.
Cécile SOARES, cadre de santé formateur à l’IFSI de Provins en Seine-et-Marne (promotion 2017-2018), csoares@ch-provins.fr
Quelle belle aventure que ce Master ! Après avoir longuement hésité entre plusieurs offres de Master, j’ai finalement pris la décision de postuler à celui qui correspondait le plus à mes attentes. C’est ainsi que je me suis retrouvée à Strasbourg et que j’ai pu être conforté dans mon choix au cours des différents séminaires. Je peux à présent vous garantir que les apprentissages y sont riches et vraiment adaptés aux formateurs des professionnels de santé. Nonobstant la bienveillance de l’équipe pédagogique et des différents intervenants tout au long de cette formation, je retiendrai surtout que ce master m’a transformée et me permet dorénavant d’innover dans mes pratiques pédagogiques et, surtout, d’oser les changer. Je terminerai en vous disant qu’une aventure n’a aucun sens si on ne peut la partager et ce fut le cas avec mes collègues de promotion… une riche aventure humaine !
Patrice SONDAG, cadre de santé en anesthésie, formateur chargé de projet en simulation en santé, Centre Hospitalier Alpes-Léman (Haute Savoie-Contamine sur Arve) (promotion 2017/2018) - patrice.sondag@gmail.com
M’inscrire au Master 2 en pédagogie des sciences de la santé était un challenge personnel pour étoffer, renforcer mes connaissances en pédagogie et échanger sur nos pratiques. Cadre de proximité et Formateur depuis plusieurs années, responsable d’une unité de simulation en santé « in situ », j’avais à cœur de me confronter aux autres et à moi-même. Je savais que j’allais apprendre mais je n’appréhendais pas la manière dont j’allais changer ma façon de la faire et surtout de transférer dans mes pratiques pédagogiques mais également managériales. J’ai passé une année exceptionnelle, j’en retiens des moments incroyables d’apprentissages dans cette approche active et interactive de la pédagogie avec des intervenants de grande qualité et une équipe pédagogique à la hauteur de l’enjeu. J’ai rencontré des compagnons de route issus de mondes professionnels différents, passés des temps de partage entre étudiants constructifs, bienveillants et conviviaux. C’est un master qui vous change et conduit le changement tant dans votre développement personnel que professionnel. Je le recommande sans réserve.
Christine SPILL, cadre de santé formateur, IFSI de la Robertsau (promotion 2017/2018) - christine.spill@chru-strasbourg.fr
Cette année passée en master 2 de pédagogie en sciences de la santé aura été très dense et très riche ! Riche pédagogiquement parlant, bien entendu, mais également humainement. Ce master rassemble différents professionnels de la santé, de divers pays limitrophes : une richesse en termes d’expériences, d’approches et de points de vue. Cette année aura également été l’occasion pour moi de côtoyer des intervenants de très grande qualité. J’ai pu réinvestir rapidement ce que j’ai appris dans ma pratique professionnelle. Des moments studieux ponctués de moments de détente en compagnie de mes collègues de promotion. De bons moments, une année unique ! Un challenge que j’ai eu plaisir à relever.
Anne-Sophie TREGARO, cadre de santé formateur, IFSI de Tours (promotion 2023/2024) - as.tregaro@chu-tours.fr
Quelle belle aventure pédagogique cette année de M2, formatrice depuis 4 ans en IFSI et référente en simulation, j’avais besoin d’approfondir, de renouveler mes connaissances pour mieux accompagner les étudiants dans la construction de leurs compétences professionnelles. C’est réussi, grâce à des intervenants exceptionnels qui favorisent la discussion, les échanges, les questionnements, mais aussi un groupe d’étudiants extraordinaire dont la richesse des parcours a permis de construire ensemble des travaux de qualités. Par contre, un travail personnel à ne pas négliger, qui semble parfois inatteignable ! Alors bien penser à anticiper son organisation professionnelle et personnelle pour avancer plus sereinement. J’ai pris conscience dans mes missions de formateur l’importance de donner du sens aux étudiants pour leur donner envie d’apprendre afin de construire efficacement leurs compétences. Les mots clés de ce master : passionnant, réflexif, constructif.
Quentin VENESQUE, IDE formateur, IFSI de Tours (promotion 2023/2024) - q.venesque@chu-tours.fr
Infirmier formateur en IFSI depuis deux ans et référent de la simulation au sein de mon institut, ce master répondait parfaitement à mon besoin de formation en lien avec mon poste actuel.
Vous serez plongés dans le monde « merveilleux » de la pédagogie et plus particulièrement de l'andragogie, vous amenant à remettre en question votre façon d'enseigner, de former ou la façon dont vous avez été formé en tant qu'étudiant. Les intervenants, reconnus dans le monde de la francophonie et même pour certains mondialement, restent néanmoins extrêmement accessibles au cours des différents séminaires du Master afin de vous aider à progresser dans vos apprentissages. Les interventions, de haute qualité, font appel à votre réflexivité et favorisent vos apprentissages grâce au socioconstructivisme que vous mettrez en œuvre dans de nombreux travaux de groupe avec vos collègues de promotion. Ces derniers seront de précieuses ressources, autant d'un point de vue motivationnel lorsque, votre niveau d'autodétermination diminuera, mais également du fait des conflits sociocognitifs qu’ils engendreront mais qui restent indispensables pour favoriser les apprentissages.
Pour les formateurs utilisant la simulation en santé dans leurs activités de formation, le séminaire optionnel « simulation » vous permettra de développer davantage vos pratiques grâce à des mises en situations concrètes et à des rétroactions pertinentes de la part des experts du domaine.
Ce master se veut très pragmatique : les apprentissages réalisés pourront être directement transférés dans vos différentes activités. De plus, il entraînera une réelle transformation tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Il vous demandera néanmoins une charge de travail intense, avec comme fil conducteur l'écriture de votre article de recherche qui vous animera durant de nombreux mois au cours de la deuxième année.
Ce master est une réelle opportunité pour celles et ceux qui souhaitent développer et améliorer leurs pratiques dans le domaine de la formation. Alors, sans hésiter, FONCEZ !
Renaud WINTER, cadre de santé formateur, coordinateur pédagogique à l'IFAS de Haguenau et l’IFAS de Wissembourg (promotion 2022/2023) - renaud.winter@ch-haguenau.fr
Après diverses expériences professionnelles en tant qu’infirmier, cadre de santé, responsable d’EHPAD, dans les secteurs publics, privés, associatifs, me voilà formateur et coordinateur au sein de deux IFAS, en direction commune. Mon manque d’expérience dans la pédagogie me fait me questionner souvent sur les méthodes et techniques a employer auprès des apprenants. Deux collègues qui ont suivi le master en pédagogie des sciences de la santé m’encouragent à m’y inscrire. J’y entre en septembre 2022. Résultats : j’y ai trouvé toutes les réponses à mes questions, mais surtout encore plus de questions auxquelles je n’ai pas trouvé les réponses ! Et puis que dire des rencontres ? Entre les intervenants, pour la plupart, passionnants et hyper investis, et les collègues de promotion, j’y ai trouvé des personnes formidables, avec qui je vais tenter de garder le plus de contacts possibles. Je garderai également une pensée pour le groupe de travail sur l’évaluation de compétences, qui nous a permis de développer des relations vraies et dénuées de faux semblants, autour du boulot, mais également de temps conviviaux (rien n’arrête un groupe qui travaille avec du fromage et des pommes de terre sous toutes leurs formes !) Ce master m’a donc permis, en plus du développement de compétences, de tisser un réseau à travers la France. Ce fut donc une belle année de formation, même si, il faut le reconnaitre, elle a été lourde en charge (physique, mais également mentale). Elle prend beaucoup de temps et d’énergie, mais pour un résultat à la hauteur de l’engagement.
Témoignages de médecins
Christina ARON, médecin anesthésiste réanimateur pédiatrique, CHRU de Nancy (promotion 2022/2023) - christina.aron@icloud.com
Une semaine à Strasbourg, montagne de "devoirs" insurmontables, 5 a 7 gardes de nuit pendant trois semaines suivantes, enseignement, activité clinique en sous-effectif, rester une bonne mère et épouse présente, vie sociale minimale, changement de vie sur un autre continent en fin d'année universitaire pour réaliser un rêve de master. Aux yeux pragmatiques d’une anesthésiste-réanimatrice - folie ! Mais soutenue par mes proches, j’ai accepté le défi ! Aujourd'hui, cette folie est douce et extraordinaire ! Mon désir initial était d'intégrer la pédagogie active dans le domaine de l'anesthésie et de la réanimation, pour les équipes au bloc opératoire ou en réanimation, ainsi que pour les internes et les infirmières en anesthésie. Cette ambition devient desormais réalisable. La recherche rigoureuse devient accessible, comme un chemin éclairé. Cette transformation a été permise par des ingrédients essentiels, gravés dans l'essence de la pédagogie active : Des enseignants de qualité motives et ouverts d'esprit, délivrant des messages inégalables, et un directeur pédagogue, qui, à mes yeux, maîtrise avec une finesse naturelle ce que les Anglais appellent le "role modeling". De plus, ce master a été l'occasion de rencontres humaines inoubliables, imprégnant mon être de façon profonde. Des travaux de recherche d'exception menés individuellement ou en groupe avec une force d’apprentissage inattendue que je n’ai jamais rencontré avant , le goût de la bière alsacienne et le parfum enivrant de Strasbourg à Noël.
Ce master est un mélange parfait pour l'apprentissage de la pédagogie active. Son mérite : ouverture vers la multiprofessionnalité, modèle socio-constructiviste en santé. Le defi est maintenant de l’appliquer dans mon domaine spécifique. Toutes les couleurs sont indispensables à l'arc-en-ciel !
Reste plus que a se mettre au travail en gardant le souvenir d'un master inspirant, validant et motivant.
Ce n'était ni facile ni sans encombre ou sacrifices, mais je l'affirme : c'était un privilège !
Danielle BENJAMIN, chirurgienne générale, clinicienne enseignants à la faculté de médecine et de pharmacie de l'Université d'Etat d'Haïti (promotion 2023/2024) - daniellebenjamindb@gmail.com
Pendant ma spécialisation en chirurgie générale (viscérale et digestive), des responsabilités de formation des résidents juniors et des externes en médecine m’étaient normalement attribuées. Puis mes habiletés chirurgicales et mon dévouement à ce rôle « d’enseignant en herbe » ont été remarqués et récompensés par un poste de clinicienne-enseignante au département de chirurgie de ma faculté en 2015 suivi en 2019 d’une nomination comme membre du comité pédagogique. Cependant j’étais constamment hantée par cette question : mes compétences chirurgicales et mon enthousiasme suffisent-ils pour être une bonne clinicienne-enseignante ? Encouragée aussi par les appréciations des étudiants devant mes efforts d’originalité, je recherchais continuellement de nouvelles façons d’améliorer mes cours. C’est ainsi que j’ai découvert ce master dont le référentiel de compétences correspondait à mes projets d’innover dans mes pratiques d’enseignement et de recherche ! Étant déjà à Strasbourg dans le cadre d’une formation spécialisée avancée en chirurgie thoracique, je me suis lancée dans le processus d’inscription.
Ainsi, j’ai pu concrétiser mon rêve à travers l’acquisition de pratiques pédagogiques actives, une compréhension améliorée des théories qui soutiennent l’apprentissage, une meilleure interprétation de la construction et de la validité d’un dispositif d’évaluation en sciences de la santé, une plus grande appropriation de la réflexivité et une approche plus pratique d’autres types de recherches scientifiques par rapport à ce qui m’était familier en chirurgie. Cette formation nous fait également sortir de notre zone de confort pour progresser ; par exemple j’ai accepté de montrer de la vulnérabilité dans le partage de ma réflexivité à travers le portfolio et j’ai été interpelée par les nouvelles notions de collaboration avec les patients dans les activités d’apprentissage. J’ai fortement apprécié que nos préoccupations soient régulièrement adressées à travers divers entretiens individuels et un suivi périodique du travail de recherche. Les plus de ce master sont entre autres : la qualité des intervenants, les riches ressources documentaires mises gratuitement à notre disponibilité, l’écoute et la rétroaction rapide des responsables, la mise en pratique des nouveaux apprentissages par des travaux de groupes ou des simulations et enfin, mais pas des moindres, la solidarité des collègues de promotion qui m’a souvent redynamisée dans les moments d’incertitude.
L’implication personnelle est cependant non négligeable. Pour ma part, c’était une combinaison haute-voltige que de concilier les exigences de deux années de master avec mes casquettes de chirurgienne - pratiquant en terre inconnue -, d’épouse, de maman, et d’enseignante (car oui, j’ai continué l’enseignement à distance en milieu de nuit pour contourner le décalage horaire en Haïti) ! Mais je ressors enrichie de ce master et mieux armée pour répondre aux besoins de ma faculté et de ma communauté où la formation en pédagogie des sciences de la santé est peu répandue. Et justement, mon projet de recherche sera initiateur de changement car c’est une ingénierie pédagogique portant sur la formation au raisonnement clinique en distanciel dans un pays instable, quand l’accès aux facultés de médecine n’est pas possible.
C’est avec enthousiasme que je recommande cette « aventure pédagogique » aux professionnels de santé et à mes collègues chirurgiens. Je conseillerais d’avoir déjà une idée de son projet de recherche surtout si on arrive seulement au M2, même s’il y a aussi de nouvelles thématiques à explorer.
Je remercie toute l’équipe du CFRPS, particulièrement le professeur PELACCIA, pour leur encadrement bienveillant.
Chloé DELACOUR, CCU au département de médecine générale de la faculté de médecine de Strasbourg (promotion 2014/2015) - chloe.delacour@unistra.fr
Mon expérience du Master 2 de pédagogie médicale est double mais ambiguë: venue chercher des apports théoriques en pédagogie, notamment en sociologie et en psychologie en Sciences de l’Education, je n’ai eu qu’un aperçu de ces éléments, ces derniers étant si riche que nous n’avions que le temps de les évoquer, à nous ensuite d’aller explorer les sujets qui nous intéressait le plus. Ceci fut frustrant. Mais d’un autre côté, j’ai pu découvrir le monde de la Recherche en pédagogie, et j’ai appris beaucoup de choses en tant que chercheuse débutante mais aussi pour diriger les travaux des étudiants que j’accompagne.
Nicolas BELHOMME, maître de conférences en médecine interne au CHU de Rennes (promotion 2021/2022) - nicolas.belhomme@chu-rennes.fr
En m’inscrivant au M2, mon objectif était simple : progresser en tant que formateur, en développant des compétences d’enseignement et de recherche, qui soient transférables dans ma pratique quotidienne.
Mon choix de candidater au master s’est accompagné d’interrogations : « comment vais-je réussir à assumer cette charge de travail, en plus de mon activité professionnelle ? Serai-je à la hauteur ? La formation correspondra-t-elle à mes attentes ? »
Je le dis d’emblée : j’ai trouvé au travers de cette année de formation tout ce que j’étais venu y chercher, et plus encore ! Je retiendrai en particulier la bienveillance de l’ensemble de l’équipe pédagogique, qui a su instaurer un climat de confiance, sécurisant, pour nous accompagner tout au long de l’année dans le développement de nos compétences et l’accomplissement de nos objectifs. Sans doute un beau prototype de pédagogie par l’exemple ou, en d’autres termes, « voilà ce que ça donne quand la pédagogie est enseignée par des pédagogues ! ».
Je retiendrai également la formidable dynamique de groupe qui s’est rapidement créée, notamment grâce aux nombreuses activités de groupes proposées durant la formation, et celles qui se sont ajoutées en dehors : je parle bien sûr des dégustations de spécialités locales et autres visites culturelles ! Ainsi, le collectif a été un élément déterminant dans ma progression, et un soutien précieux tout au long de la formation.
Car, pour moi, le master c’était aussi ça : une bouffée d’oxygène, partagée avec des professionnels d’horizons aussi divers que variés, réunis autour d’un objectif commun : élargir ensemble nos horizons, nous grandissant ainsi en tant que formateur, en tant que soignant, en tant que personne.
Mathieu BENHADDOUR, médecin urgentiste au CHU de Rouen (promotion 2020/2021) - mathieu.benhaddour@chu-rouen.fr
Après avoir hésité quelque années, craignant de ne pouvoir tenir le rythme de travail, je me suis tout de même décidé à m'inscrire au M2 PSS. Sans regret ! Sans surprise, cela implique un réel engagement en terme de quantité et de temps de travail, en sus, évidemment, de l'activité professionnelle habituelle. Le M2, ce sont des intervenants passionnés et passionnants, c'est un master dont le format est en cohérence complète avec la pédagogie moderne qu'il promeut. Quand les enseignants utilisent la pédagogie active pour promouvoir la pédagogie active, ils démontrent par l'exemple que les innovations et les réformes sont à notre portée de main. Mon M2, c'est une ouverture à la recherche en pédagogie et des outils pour poursuivre dans cette voie. Mon M2, c'est aussi l'incroyable plaisir d'avoir rencontré des co-étudiants dans une cohésion de groupe faite d'un commun gout de réforme, d'esprit de soutien et d'entraide. Le M2, ce sont des séminaires qui m'auront paru comme des bouffées d'oxygène dans un quotidien assombri par la pandémie. Je sors du M2 PSS pleinement satisfait d'y être entré, conscient d'avoir fait un bon de géant (nani gigantum humeris insidentes) vers une pédagogie moderne et performante, prêt à mettre en application ce que j'ai eu tant de plaisir à apprendre durant cette année si particulière, si riche.
Yann BRABANT, maître de conférences associé en médecine générale à la faculté de médecine de Poitiers (promotion 2021/2022) - yann.brabant@univ-poitiers.fr
Je travaille comme médecin généraliste trois jours et demi par semaine de 9 h à 19 h et comme enseignant associé à la faculté de Poitiers un jour par semaine (en réalité, je pense que j'y consacre en moyenne une vingtaine d'heures par semaine).
J'ai hésité pendant trois années avant de candidater au master 2. J'ai franchi le pas après avoir échangé de vive voix avec une ancienne participante qui partageait des contraintes communes aux miennes : une situation géographique très éloignée de Strasbourg et le travail en cabinet libéral (la continuité des soins, la diminution du chiffre d'affaires associée aux frais de formation, à un moment de vie où les mensualités et les charges courent toujours me posaient question).
S'ajoutait aux contraintes discutées avec cette collègue la crainte d'être (encore) moins présent à la maison pour ma femme et mes trois enfants.
Je n'avais pas vraiment peur du travail supplémentaire que cela me demanderait car j'avais l'habitude de me remettre à travailler après une journée de consultations (thèses, mémoires, tutorat, création d'enseignements ou de ressources). Je préfère ça que les séries Netflix ????.
En réalité, les contraintes financières et de continuité du cabinet ne m'ont pas posé problème, car j'ai trouvé un remplaçant qui s'était engagé sur les dIX semaines concernées. La vie de famille n'a pas été simple pour mon épouse qui gérait (encore plus) les enfants, mais on peut considérer que ces 10 semaines d’éloignement ont aussi apporter du bon : le plaisir de se retrouver tous les cinq, à chaque fois renouvelé.
La difficulté principale a été pour moi d'arriver à trouver le temps de faire le travail personnel pendant les intersessions. En effet, mes autres activités universitaires n'ont pas diminué pendant cette période, elles ont mêmes augmentées car les apports du master 2 me donnaient envie de transférer des choses au plus vite dans mon quotidien d'enseignant ! C'était le moment d'une révision du programme du DES que je pilotais et mes soirées étaient déjà très prises, j'ai dû empiéter sur certains week-ends. Je rêvais de n'avoir besoin que de cinq ou six heures de sommeil.
Mais ça valait le coup ! Car encore plus que par les contenus des enseignements eux-mêmes, c'est vraiment grâce aux "conflits socio-cognitifs" avec les collègues, à certains travaux personnels et aux productions de groupe que j'ai pu apporter une vision nouvelle et plus adaptée aux besoins de notre institution et de nos étudiants. Je pense notamment au dispositif d'évaluation d'une compétence qu'il a fallu produire, en prenant en compte le séminaire de Tardif et les autres enseignements [la motivation, l'apprentissage d'un geste, la simulation]. Il m'a permis de faire évoluer certaines de mes représentations, de mes cadres théoriques, et d'imaginer de nouveaux outils d'évaluation et des dispositifs de formation alignés à ceux-ci.
J'ai aussi amélioré mes compétences en recherche et ne superviserai plus jamais de la même façon un thésard.
Mais ce qui était le plus extraordinaire, c'était l'ambiance de la promotion : des professionnels de multiples professions, de tous horizons (Suisse et 4 coins de la France), d'une bienveillance inouïe ! Les retrouver a été pour moi à chaque fois une bouffée d'oxygène par rapport aux difficultés que je vivais dans mon institution. Créer un réseau de gens passionnés et centrés sur les étudiants a été un enrichissement énorme. L'interprofessionnalité est devenue indispensable dans ma vision de l'exercice médical et de la pédagogie en santé.
Si vous voulez en savoir plus, je vais devoir vous inviter à la soutenance de mon portfolio en décembre ! Ou nous pourrons en parler par téléphone, comme vous l'avez compris, c'est ça qui m'a aidé à me décider !
Elodie HERNANDEZ, cheffe de clinique universitaire de médecine générale, faculté de médecine de Besançon (promotion 2017/2018) - elodie.hernandez.eh@gmail.com
J'ai commencé ce master par le DIU de pédagogie en 2016/2017. Le DIU répondait parfaitement à mes attentes d'un point de vue pédagogique et j'en voulais encore plus. Le master m'apporte une vision plus globale avec la recherche en éducation médicale. En tant que chef de clinique de médecine générale, cela me permet d'apporter un réel éclairage pédagogique et de créer des projets que je pourrai évaluer et qui répondront mieux aux besoins des étudiants. Cette vision globale manquait dans mon département et je peux désormais l'aborder et avoir également une vision plus critique. Ce master nécessite un engagement réel, car il a pris du temps sur ma vie professionnelle (notamment au cabinet) et personnelle. Ces deux années m'ont permis de faire de riches échanges avec mes collègues et les intervenants. Cette vivacité d'esprit dans les échanges n'est pas toujours présente dans nos quotidiens déjà très chargé, et le master était une "pause" intense d'un point de vue intellectuel et enrichissante. Je pense qu'il est important dans le parcours de master de pouvoir être des potentiels "acteur de changement" sur le terrain. Je sais que mes collègues, sur le terrain, sont prêts à ce que j'apporte une touche de changement. Ce n'est pas juste une ligne sur mon CV, mais bel et bien une attente également sur le terrain. De plus, je compte aussi faire bénéficier de mes nouvelles compétences à d'autres niveaux, notamment en formation médicale continue. Le parcours réalisé me permet de me projeter dans ces changements, step by step.
Jacqueline GUILLAUME, médecin généraliste, Haïti (promotion 2017-2018), jaklinekot@yahoo.fr
Quand j’ai postulé en juin 2016, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre d’un master en pédagogie des sciences de la santé. Jeune médecin diplômé de la faculté des sciences de la santé de l’Université Quisqueya, je débutais une carrière dans l’accompagnement des étudiants, lorsque la direction de la faculté m’a encouragé à suivre cette formation.
Challenge ! Remise en question ! Opportunités ! Découverte ! Faire ce master était tout cela et plus encore. Je partais à la découverte d’un autre pays. Je découvrais de nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage (classes inversées, pédagogie active, approche par compétences, apprentissage par problèmes), un nouvel outil d’évaluation (le test de concordance de script) et des critères d’évaluations. Bref, ma présence en Alsace et la formation me transformaient.
Les séminaires, qui s’inscrivent dans une démarche qualité, sont dispensés par des experts dans le domaine de la pédagogie de la santé en France, au Canada, en Belgique et en Suisse. J’ai également profité des expériences des autres étudiants au travers de leurs témoignages et de leurs points de vue sur la réalité de leur vécu en tant que professionnel de santé. Le master me permettra d’évoluer comme formateur de médecins en Haïti.
Je terminerai en disant que le master marque un tournant décisif dans ma carrière de formateur avec une expérience inoubliable. A ceux qui souhaiteraient se lancer, mais qui hésitent encore, je leur dirais une seule chose : à la compétence, prêts…PARTEZ !!!!!!
Philippe GUILLOU, maître de conférences associé de médecine générale, Université de Strasbourg, faculté de médecine (promotion 2017-2018) - pguillou@unistra.fr
Scientifique et humaine sont les caractéristiques de l’équipe pédagogique, exigeante avec les élèves et prompte à les accompagner. La succession des séminaires d’une semaine chaque mois durant un semestre a créé la dynamique exceptionnelle du groupe que nous avons formé la deuxième année. Le master donne des ailes pour la recherche en éducation médicale. Il est un excellent laboratoire pour accomplir un travail de qualité. Il permet d’envisager toute la profondeur des systèmes éducatifs dans lesquels nous sommes intégrés. Deux années incomparables pour lesquelles je remercie les responsables, les enseignants et tous mes collègues apprenants du master qui ont contribué à cette réussite collective.
Abdelkader LAHMAR, interne de médecine générale à Strasbourg (promotion 2017/2018) - lahmar_abdel@hotmail.com
Le master est une formation enrichissante à tous les niveaux. On y vient souvent d'abord pour améliorer ses pratiques d'enseignements (ce que l'on fait évidemment). Mais grâce à la réflexion suscitée tout au long de la formation, on améliore aussi ses pratiques professionnelles en tant que soignant; en jetant un nouveau regard sur son propre raisonnement, son fonctionnement personnel, etc. On mets des mots sur des pratiques existantes, on va plus loin que ses habitudes, on découvre de nouvelles choses. Le master représente une très bonne formation grâce à une approche par compétence, des techniques de pédagogie actives et des intervenants de grande qualité. La démarche de recherche en éducation vient compléter idéalement les séminaires afin d'aller plus loin encore dans une thématique que l'on souhaite approfondir.
Céline LAJZEROWICZ, médecin généraliste, faculté de médecine de Bordeaux (promotion 2016/2017) - celine.lajze@live.fr
En tant qu'interne de Médecine Générale très intéressé par la pédagogie, j'ai fait ce Master 2 en vue d'un clinicat dans ma spécialité. A posteriori, je confirme que ce master est indispensable pour tout professionnel de santé qui souhaite s'investir dans la pédagogie. Les enseignements sont parfaitement adaptés, actualisés et facilement abordables. Les intervenants nous permettent de faire sans cesse le lien entre la théorie et notre pratique et notre expérience de la pédagogie. Tous les concepts sont assimilés avec une certaine facilité tant les cours sont de qualité. Si cette année de formation est moins dense que les masters 2 habituels, il nécessite tout de même une sacrée organisation. En plus d'une semaine par mois sur place, il faut prévoir du temps pour réaliser le travail de recherche.
Du temps, de l'énergie et important investissement personnel. Mais c'est sans aucun regret! L'expérience est d'autant plus enrichissante que notre groupe était mixte en termes de professions et de géographie. Les semaines de master de sont déroulées dans une ambiance excellente. Après cette année de master, je suis ravie de pouvoir faire profiter mon departement de tout ce que j'ai appris durant cette formation, à propos de la supervision, de l'approche par compétences, de l'évaluation, de la communication, de la recherche, et j'en passe. Tous ces concepts s'adaptent complètement à la Médecine Générale et à son cursus. Je reviens avec la légitimité de participer à l'amélioration des enseignements dans ma profession. Et ce sont surtout mes futurs étudiants qui en profiterons !
Mathieu LORENZO, CCU au département de médecine générale de la faculté de médecine de Strasbourg (promotion 2013/2014) - mlorenzo@unistra.fr
Faire ce master était pour moi la continuité du diplôme universitaire de pédagogie de la faculté de médecine de Strasbourg. Dans ma perspective de travailler avec des étudiants, ce master m’a permis de m’approprier les concepts importants en vigueur dans la pédagogie contemporaine : les compétences et leur évaluation, le paradigme d’apprentissage, les grands principes de la communication. J’ai aussi appris sur les nouvelles modalités d’enseignement : enseignement à distance, classes inversées, apprentissage par problèmes, etc. Ce master est enfin l’occasion d'apprendre une méthodologie de travail et une vraie démarche réflexive sur nos pratiques d’enseignants et de soignants. C’est une réelle ouverture aux autres disciplines universitaires que celles de la santé et les futurs enseignants des sciences de la santé ne peuvent que bénéficier d’une telle formation.
Jean-Rodolphe MACKANGA, médecin interniste, Université de Libreville (Gabon), faculté de médecine (promotion 2018-2019) - jrmackanga@gmail.com
À l'image d'un véhicule, ma motivation pour les sciences de l'éducation est le moteur qui m'a toujours animé dans cette agréable aventure de la pédagogie ; et le CFRPS de Strasbourg (à travers le contenu de son master et sa formidable équipe de formateur) est devenu mon conducteur, mon guide pour le reste du chemin à parcourir. Et si l'expérience du master était à revivre, je la revivrais avec plaisir.
Amaury MENGIN, CCU-AH en psychiatrie, formateur en simulation en santé, faculté de médecine et CHU de Strasbourg (promotion 2017/2018) - amaury.mengin@chru-strasbourg.fr
L’inscription en M2 était une suite naturelle après le M1 qui m’a permis de construire les bases d'un projet de recherche en pédagogie, grâce aux outils que j’y ai appris. Le Master 2 m'a apporté un approfondissement de ces bases et m’a permis de comprendre mieux encore le domaine de la pédagogie en sciences de la santé. Il m’a permis d’apprendre avec des enseignants experts dans leur domaine et de rencontrer des collègues de toute la France, eux aussi intéressés par la pédagogie dans leur milieu. Le fait que nous venions d’horizons divers (infirmiers, médecins de diverses spécialités, ergothérapeute, chiropracteur, sage-femme) permettait à chacun de trouver sa place et d’apporter sa vision, dans son milieu. Je pense que cela m’a permis de mieux comprendre la réalité de chaque discipline, que je croise régulièrement dans le quotidien hospitalier. Les connaissances apportées dans le Master 2 sont pour moi un socle précieux dans mon projet de développer la recherche en pédagogie en sciences de la santé et notamment en simulation. Je le recommande à tous ceux qui veulent apporter de l’innovation pédagogique dans leur milieu, devenir un responsable pédagogique de qualité et/ou faire de la recherche en pédagogie en sciences de la santé.
Estelle MICHELET, responsable de la formation des formateurs au Collègue des hautes études de médecine de Brest (promotion 2015/2016) - estelle.michelet@chem-sante.fr
Le master est une année "à part". Il a été l'occasion de rencontres avec des experts passionnants et d'échanges privilégiés avec mes collègues de promotion, qui venaient d'horizon différents. Mes connaissances en pédagogie étant essentiellement expérientielles, le master m'a permis de revenir aux définitions et concepts majeurs de la pédagogie médicale. Il aborde des domaines variés qu'il s'agit ensuite d'approfondir selon ses centres d'intérêt et d'activité. Précaution à prendre : s'organiser quand le master vient s'ajouter à son ou ses activités professionnelles...
Caroline MONTERAGIONI, médecin généraliste au sein de la maison de santé plurirprofessionnelle d’Haroué, Meurthe-et-Moselle, cheffe de Clinique des Universités de Médecine Générale au Département de Médecine Générale de Nancy (promotion 2022/2023) - caroline.monteragioni@hotmail.fr
Un tourbillon d’émotions…C’est ce qui vous attend si vous entreprenez de réaliser ce master 2 en pédagogie ! On m’avait prévenue et je vous le confirme, vous ne serez plus le/la même après cette année. J’ai hésité à m’inscrire, car j’étais déjà loin de m’ennuyer avec un cabinet en libéral à gérer, un poste universitaire au sein de la faculté de médecine, ainsi que d’autres engagements associatifs et syndicaux. J’avais entamé un DIU de pédagogie avant de débuter mon clinicat, puis mes deux premières années en tant qu’enseignante n’ont fait que confirmer mon attrait pour la pédagogie. Mon envie d’aller plus loin étant trop forte, lorsque j’ai trouvé une remplaçante qui s’engageait à me remplacer au cabinet sur la quasi-totalité des dates du Master, j’ai foncé !
J’y ai trouvé ce que j’étais venue y chercher : une meilleure compréhension des théories que j’avais pu découvrir auparavant, en même temps que leur mise en application pratique. Ce master a été un exemple de pédagogie lui-même, une belle mise en abime ! Les enseignements et le programme sont réfléchis avec soin, les intervenants passionnants, et la place laissée aux étudiants pour améliorer ce qui pourrait l’être.
Vous vivrez une année intense, cela vous demandera donc de vous organiser autant que possible en amont, d’un point de vue professionnel et personnel. J’ai essayé de respecter au maximum les moments recommandés pour les lectures préalables, je n’avais jamais été une élève aussi assidue, mais je ne le regrette pas !
La charge de travail sera conséquente pendant votre semaine de présence à Strasbourg mais également entre les sessions avec de nombreux travaux de groupe. Et je finirai sur cette note car c’est aussi et surtout ce qui m’a aidée à tenir : les autres ! J’étais la seule médecin généraliste de ma promotion, et même si je baignais déjà dans l’interprofessionnel, cela a encore accentué mon plaisir à partager avec des personnes issues de tant de milieux différents, et à toujours remettre en question ma vision des choses.
J’espère que vous ferez des rencontres aussi surprenantes et belles que celles que j’ai pu faire au cours de ce master, et que vous aussi vous créerez votre girls band pédagogique (coucou les 3C !)
Alexandre NGUYEN, médecin urgentiste au SAMU 78, CH de Versailles, formateur en simulation en santé YSSimS et à la Faculté de médecine Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (promotion 2022/2023) - anguyen@ght78sud.fr
Il y a 10 ans, pour moi, la pédagogie correspondait à ce que j’ai pu apprendre ou observer sur les bancs de l’université ou sur les terrains de stages. De cette expérience d’étudiant, comme c’est le cas pour beaucoup de professionnels de santé, j’ai participé à « former » les étudiants comme j’ai été formé en m’appliquant intuitivement ou librement inspiré de quelques lectures. Mais rapidement, un début de questionnement : comment m’assurer que mes enseignements sont efficaces ? autrement dit, qu’ils ne restent pas qu’en état de connaissances enseignées, mais transformées par les étudiants comme ressources mobilisables dans leur pratique clinique. Je me suis donc tourné vers une méthode de pédagogie active, la simulation en santé. Le DU « Formateurs à l’Enseignement de la médecine sur simulateur » a été une révélation pour moi sur les moyens de rendre l’apprentissage actif.
Mes interrogations ont trouvé une résonnance particulière à la lecture d’un article dans Pédagogie médicale (Pelaccia, 2019) d’un certain Thierry Pelaccia que j’ai aussi pu écouter à la conférence plénière lors du congrès de la Sofrasims à Strasbourg en 2019. J’ai donc candidaté au M2 PSS dans l’espoir de satisfaire mes besoins de savoirs, d’acquérir des compétences d’enseignement, de recherche et d’évaluation. Surtout j’avais besoin des preuves du bien fondé des concepts pédagogiques et de leur mise en application qui pourra me servir dans ma pratique.
Le master a été pour moi l’expérience d’apprentissage la plus riche, une richesse dans les contenus, les méthodes et dans la qualité des enseignants. La découverte de la recherche qualitative en pédagogie m’a montré des perspectives de travail jusque-là insoupçonnées.
C’était aussi une formidable expérience humaine. Côtoyer, échanger, coopérer, partager, se connaitre, se soutenir et aussi parfois se supporter, voilà ce que peut faire pendant une année, au rythme d’une semaine par mois, un groupe de personnes d’horizons professionnels et personnels très différents dont le point commun était de se former pour mieux former. Le plus drôle, de mon point de vue avec du recul, était notre posture d’étudiant avec le lot d’attitudes classiques (râler, se résigner puis de nouveau critiquer) et aussi les moments de stress, de pressions que nous observons chez nos propres étudiants. Le climat de bienveillance instauré par l’équipe pédagogique aidait à surmonter les difficultés et à maintenir un apprentissage efficace. C’était donc aussi un apprentissage sur le vécu de nos étudiants. Chaque séminaire était également des moments de retrouvailles et de partage particulièrement conviviaux !
Venir au master était une bouffée d’oxygène non pas pour faire le vide dans la tête mais bien au contraire de la remplir avec une quantité d’informations impressionnante et une bonne dose de réflexivité. Ce break hors du cadre professionnel de soins fait du bien en sachant qu’il va aussi générer du travail. Suivre ce master avec la charge de travail à l’hôpital représente une année intense dont je garderai un constat : le changement ou la transformation. Il y a encore tellement de choses à apprendre et à essayer de mettre en pratique.
Pour conclure, comme dit un certain pédagogue emblématique, « former comme nous soignons selon une approche scientifique ». J’ajouterai que se former à former est une démarche respectueuse et logique envers ceux et celles que l’on forme.
Christine PIETREMENT, PU-PH de pédiatrie au CHU de Reims, Université de Reims Champagne Ardenne (promotion 2021/2022) - cpietrement@chu-reims.fr
Je me suis inscrite au master pour tenter d'y trouver les fondements de la réforme des études médicales qui se met en place en France, pour prendre une bouffée d’oxygène en dehors de l’hôpital, pour prendre le temps de réfléchir sur ma pratique d’enseignement à la faculté et au lit du malade, pour apporter du changement dans mon service et dans mon UFR, pour apprendre à nouveau. J’ai le sentiment d'avoir en grande partie atteint ces objectifs. Le déroulement de l’année est très bien pensé, tout semble s’enchaîner au mieux dans un climat de bienveillance et d’accompagnement. Une cohésion entre compagnons d’études se crée rapidement grâce aux activités de groupe, c’est l’occasion de mieux comprendre le travail d’autres professions de santé, et de construire des liens personnels. Les cours m'ont paru très agréables : des cours de pédagogie faits selon les bonnes pratiques pédagogiques par des enseignants experts en pédagogie. La forme du cours autant que son contenu est une source d’apprentissage. Le travail personnel à fournir est conséquent, il ne doit pas être minimisé. Il s’ajoute au reste déjà lourd. Pour le travail de recherche, il faut être prêt à être à nouveau celui qui écrit en premier (et non plus celui qui corrige), et prêt à se mettre en situation d’inconfort en abordant un domaine et éventuellement une technique (ex : méthode qualitative) que l’on ne maîtrise pas (encore). Mais à la fin de l’année, le résultat est là : le sentiment d’avoir réellement appris, d’avoir de nouvelles compétences qui peuvent être mises en pratique. Si vous le pouvez, je recommande vivement de faire l’expérience de la mission temporaire pour projet pédagogique. J’ai pu le faire pour trois mois à Montréal : un régal de voir en application les concepts appris dans l’année et plus encore.
Céline PERRIN, médecin urgentiste responsable du centre d'enseignement des soins d'urgence de Nice (promotion 2017/2018) - perrin-goudiaby.c@chu-nice.fr
J’avais préparé ce Master un peu comme on prépare un voyage : j’avais fait un budget, fait le compte de mes jours de RTT, organisé mes gardes avant-après, mis des croix rouges sur le programme aux endroits où je souhaitais vraiment m’arrêter, et empaqueté toutes mes certitudes… Et je l’ai vécu comme un grand voyage, de ceux que l’on ne fait pas tous les quatre matins. J’ai fait des rencontres exceptionnelles, aussi bien au sein de mon groupe d’apprenants que parmi les intervenants et l’encadrement (il y a une petite dame discrète qui prend soin de nous dans l’ombre...). Je me suis allégée de mes certitudes très vite (il y a de nombreux sommets, et ça grimpe fort !) ; j’ai douté parfois (même préparé, cela reste compliqué de concilier vie professionnelle, vie personnelle et une année de master ; le travail à fournir est conséquent, et curieusement, les affaires courantes ne cessent pas de courir…). J’ai vite compris qu’il fallait faire confiance à la cordée, oublier les croix rouges et prendre tout ce qu’on m'offrait, même si cela me sortait de ma zone de confort. J’ai autant appris sur moi-même que sur la pédagogie et la recherche. J’arrive à la fin du voyage, et je suis, comme après chaque grand voyage, partagée entre l’envie de continuer (l’horizon me paraît maintenant tellement plus loin), et l’excitation de rentrer faire partager tout ce que j’ai ramené dans mes valises. Je suis sûre que cela m’a changée ; en tout cas, pour mon prochain voyage, je n’emporterai que ma curiosité.
François REVAUX, médecin urgentiste, responsable médical du CESU 94 et co-responsable du StudioSim (centre de simulation de l'hôpital Henri Mondor), Créteil (promotion 2022/2023) - francois.revaux@aphp.fr
Après plus de 10 années à animer des formations en médecine d’urgence dont 5 années en tant que formateur de formateurs dans mon CESU et après un DIU de pédagogie et un DU de simulation, j’ai éprouvé le besoin de progresser encore dans le domaine de la pédagogie et donc de me former à nouveau pour :
- Renouveler mes méthodes pédagogiques,
- Donner une nouvelle énergie à mes formations avec des apports théoriques pédagogiques consolidés et des apports pratiques basés sur des travaux de recherche,
- Etre en capacité de mener des projets de recherche en pédagogie avec un cadre théorique solide et une méthodologie robuste afin de partager ces travaux avec la communauté scientifique en éducation médicale, à travers des publications.
Le M2 PSS a répondu à mes besoins. Les formations de grande qualité et les nombreux temps d’échange avec nos intervenants du M2 ont été une réelle source d’inspiration, directement utilisable dans mon service, en inter-séminaire. Les enseignements sont animés dans le respect de la pédagogie active et constituent ainsi un très bon exemple à suivre. Les apprentissages réalisés me permettent, au quotidien, d’améliorer mes formations, mes conseils envers mes collègues formateurs et ma supervision clinique avec les étudiants en stage.
Le groupe du master a été un élément déterminant pour de nombreux apprentissages. La dimension collective a pris tout son sens à travers le soutien formel et informel, le partage des points de vue différents lors des travaux de groupe et la richesse de la diversité des profils professionnels issus d’horizons très variés : différents types d’exercice, différentes professions, différents services, différentes régions. Nous étions liés par la même envie de participer à l’amélioration de la qualité de nos enseignements et des apprentissages de nos étudiants dans nos institutions.
Cette année n’a pas été de tout repos ! Le master 2 se déroule au rythme d’une semaine par mois pendant 10 mois. La charge de travail est conséquente et s’étend au-delà des semaines de cours mais reste soutenable au prix d’une organisation assez stricte entre missions du quotidien, master et vie personnelle. Cependant, ces diverses productions sont nécessaires pour permettre de nouveaux apprentissages utiles et durables.
Le master 2 offre aussi l’opportunité d’une nouvelle posture au sein de son institution. Cette posture d’enseignant-chercheur m’a donné la force de prendre position pour initier des changements. En effet, les nouvelles compétences acquises durant le M2 apportent une légitimité qui invite à être suivi par ces collègues. Le M2 constitue un nouvel outil qui, pour ma part, m’a permis d’envisager de nouveaux horizons et d’oser me lancer dans un doctorat en sciences de l’éducation pour aller encore plus loin dans ce domaine aussi indispensable que passionnant qu’est la pédagogie en santé.
Je remercie une nouvelle fois toute l’équipe du M2PSS, et notamment le Pr Pelaccia, pour leur accompagnement et leur bienveillance.
Je ne peux que recommander cette belle aventure pédagogique qui ne m’a pas laissé indifférent.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
Thanh-Van TRIEU, pédiatre au CH Grand-Duché du Luxembourg (promotion 2017/2018) - Trieu.Thanh-Van@chl.lu
J'ai toujours eu un intérêt pour la pédagogie médicale. En tant que patricien hospitalier et ancien chef de service d'une urgence pédiatrique, j'encadre quotidiennement des étudiants avec mes connaissances expérentielles. J'ai donc voulu au départ acquérir une base scientifique et comprendre les concepts en pédagogie médicale pour mieux appréhender ma fonction d'enseignant-clinicien. Au-delà d'un DIU, ma réflexion m'a amenée à envisager un master. Ce master a rempli toutes mes attentes et bien plus. Il m'a appris une vraie démarche réflexive dans mes pratiques d'enseignants et de soignants. Les séminaires sont d'une grande richesse, menés par des intervenants de très grande qualité jouant ainsi un rôle de modèle. Ce master m'a donné une meilleure légitimité dans mon institution actuelle au Luxembourg pour sensibiliser mes collègues aux concepts de la pédagogie contemporaine et aider ainsi nos étudiants formés à l'hôpital. On peut également parler d'une réelle découverte de la pédagogie en sciences de la santé en tant que discipline universitaire. Ce sont là tous les ingrédients qui me donnent envie d'aller plus loin, en particulier vers le monde de la recherche. Mon travail de recherche mené durant ce cursus m'ouvre de nouvelles perspectives professionnelles et j'espère jouer à l'avenir un rôle au sein de l'Université de Luxembourg avec sa future faculté de médecine.
Témoignages de médecins/formateurs/enseignants de CESU et d'autres centres de simulation
Yaël CHRIST, ambulancière coordinatrice au CESU 39, Lons-le-Saunier (promotion 2022/2023) - yael.christ@orange.fr
Ambulancière au SMUR, formatrice GSU, DU de pédagogie, DU de simulation, j'ai voulu compléter mes connaissances en pédagogie. Ce master a été un réel challenge pour moi, tant d'un point de vue personnel que d'un point de vue professionnel. Après un souci de santé, j'ai réellement pris conscience que j'étais encore capable de faire quelque chose. Ce master m'a changé la vie : il ne faut pas hésiter à se lancer dans cette folle aventure certes, très éprouvante, mais tellement incroyable et enrichissante : qualité des enseignements, richesse des rencontres, ouverture d'esprit qu'elle impose, transformation humaine, transformation professionnelle. Pour moi, c'est un véritable tremplin vers un autre métier (de coordinatrice pédagogique, je deviens technicienne en simulation), dans d'autres montagnes (du Jura, je mute dans les Hautes Alpes). Si c'était à refaire, je n'hésiterai pas une seule seconde.
Alexia GAREL, enseignants au CESU 68 (promotion 2019/2020) - alexia.garel@free.fr
Un grand merci à l'équipe pour leur gentillesse, leurs conseils, et leur bienveillance pendant la formation tant pendant nos correspondances par mail que lors de notre venue à Strasbourg. Merci pour cette formation qui m'a permis de progresser dans ma pratique, de changer mon regard sur les formations et ma façon de travailler au quotidien. Une grande expérience aussi au niveau humain et encore plus vrai dans les moments que nous vivons en cette année 2020. Un regret: ne pas avoir pu faire les séminaires en entier, dont la simulation. Simplement MERCI
Erwan GUILLOUET, responsable adjoint du centre de simulation NORSIMS, Caen (promotion 2022/2023) -erwan.guillouet@unicaen.fr
M2PSS, quelle aventure ! Aventure humaine, pour commencer, car j'ai découvert en même temps que les concepts pédagogiques ce que socio-constructivisme veut dire ; le savoir se construit et se partage, ensemble, unis pour une même cause, celle de grandir dans ce paysage de la pédagogie auquel nous nous sommes acculturés progressivement. Aventure intérieure, ensuite, car dès les fins de semaines Strasbourgeoises, j'ai pu mettre en pratique les concepts abordés lors des séminaires. La mise en application m'a permis petit à petit de mesurer les changements effectués dans ma vie de formateur. Ce master demande du travail et des efforts, mais m'a permis de pouvoir m'épanouir et de répondre aux questions que je me posais sur la pédagogie. Même s'il en reste encore, je sais ou et comment y trouver la réponse, comme quoi l'aventure n'est pas terminée, mais je pourrai parcourir le chemin plus armé et, surtout, avec dans mes bagages, une petite famille de pédagogues en sciences de la santé...
Marie-Annick HIDOUX, directrice médicale du CESU 05 et de SIMULsanté 05 (promotion 2016/2017) - marie-annick.hidoux@chicas-gap.fr
M'inscrire en M2 de pédagogie en sciences de la santé était un véritable défi.Il a fallu concilier engagement dans ma vie professionnelle déjà bien actif, nouvelle vie d’étudiante à un age bien avancé et vie personnelle et familiale. Il y a eu des doutes, parfois des découragements, mais toujours quelqu’un de la promotion ou de l'encadrement du master pour redonner de la motivation. A la clé : des attentes largement honorées par des intervenants de très grande qualité et humbles, des séminaires obligeant en permanence à sortir de sa zone de confort, des connaissances pédagogiques et surtout la possibilité de transferts dans ma vie professionnelle. On nous avait dit en début d'année : "cette année de Master 2 sera unique dans votre vie". Je confirme cette affirmation.Elle aura été l'occasion de rencontres avec d'autres professionnels motivés étudiants et enseignants, riches d'échanges fructueux .Elle aura, aussi, donné naissance à de belles amitiés. Tout ceci m'aura permis d'acquérir de solides bases pédagogiques et conceptuelles, de compréhensions des mécanismes qui s'y jouent et de leurs implications pratiques que j'ai déjà eu l'occasion d'expérimenter. Aujourd’hui, forte et riche de cette expérience, je suis avide d'en faire profiter mes pairs, mes collègues, les étudiants, les apprenants ,mon institution que se soit en séances de simulation ,plus largement en formations, et en accompagnement dans des démarches de didactiques professionnelles, en repérages d'étudiants ou de professionnels en difficultés, en remédiation et avec toujours en tète l’intérêt de la pluridisciplinarité dans les prises en charge des patients.
Turkan FILCAN, infirmière aux urgences, formatrice au CESU 54 (promotion 2022/2023) - yael.christ@orange.fr
En tant qu'infirmière travaillant aux urgences de nuit et formatrice au CESU depuis de nombreuses années, entreprendre le master en pédagogie a été le résultat d'une réflexion approfondie et d'une préparation minutieuse. Le processus pour obtenir le financement de l'ANFH ainsi que l'inscription ont été une véritable épreuve, constituant déjà un test pour ma motivation. Lorsque ce qui paraissait impossible se produit, ma candidature retenue et le financement approuvé, c'est alors que commence le début d'une nouvelle aventure.
Le fait que la formation soit prise en compte dans le temps de travail et que les frais soient couverts représente un avantage considérable en comparaison avec certains de mes collègues. Cela a également contribué à maintenir ma motivation pendant les moments de découragement.
Personnellement, j'ai choisi de faire ce master sur deux ans, car je souhaitais prendre le temps d'assimiler les concepts de pédagogie et de recherche en sciences de la santé.
La première année, bien qu'intense, n'était en fait qu'une phase préparatoire pour appréhender la deuxième année !!!
Le rythme entre les séminaires (à raison d'une semaine par mois), le travail de nuit aux urgences, les lectures et le travail personnel est intense, mais les enseignements et les échanges interprofessionnels sont tellement enrichissantes ! Il faut aussi dire que Strasbourg est une belle ville à toutes les périodes de l'année et ma semaine là-bas en tant qu'étudiante représentait une véritable bouffée d'oxygène pour moi. Les soirées, les repas au restaurant, les travaux de groupes ainsi que les échanges au sein de la promotion ont créé des liens d'amitié aux quatre coins de la France et même à l'étranger. Nous sommes devenus une véritable petite famille avec une impatience à se retrouver et une pointe de tristesse lorsque la fin de la formation approchait.
Je conserverai un souvenir particulièrement agréable de la bienveillance de l'équipe enseignante, mais surtout du soutien, de la solidarité et des encouragements de mes amis du master. Une expérience humaine formidable, ce master est une formation intense et indéniablement très enrichissantes.
Elle a pris une place considérable dans ma vie de famille et de couple. Le soutien de l'entourage s'est avéré essentiel pour la réussite.
D'un point de vue professionnel, ce master aura changé ma manière d'aborder, de concevoir et d'animer mes futures séances d'enseignements. J'ai pu également développer une démarche réflexive sur ma pratique en tant que soignante et enseignante. La découverte de la recherche qualitative m'a permis de développer des compétences que je ne pensais pas pouvoir atteindre en début de formation.
Chacun partant de niveaux différents, tous évoluent grâce à ce master, et les efforts consentis en valent vraiment la peine.
Rosa LOPES, enseignante au CESU 54 (promotion 2018/2019) - rosalopes@laposte.net
Une année intense et riche avec de belles rencontres, qui vous transforme, mais avec tellement de bienveillance, que vous en oubliez la charge de travail.
Elise PETRINI, IDE formatrice au CESU 16 (promotion 2023/2024) - elise.kerrenneur@free.fr
Formatrice CESU/simulation à mi-temps et infirmière l'autre moitié, j’ai vécu une année de master 2 très stimulante et enrichissante. J ai également pu profiter de l’émulation d’un groupe extraordinaire. Je ne cache pas que j ai vécu des moments difficiles avec une remise en question de la légitimité de ma place. J'ai fait des rencontres extraordinaires et rencontré des personnes brillantes (enseignants et étudiants). Voilà, après cette année intense, je réalise mon travail de recherche que je ne pensais pas pouvoir le réaliser 10 mois plus tôt.
Ce master m a fait découvrir de nouvelles perspectives dans mon domaine et beaucoup de clefs pour permettre l’amélioration de mes formations existantes mais également me permettre d’aider les formateurs vacataires que je côtoies. Mon cerveau fulmine d’idées et d’innovations. Je recommande cette formation, mais soyez certains que votre famille vous accompagne également, car redevenir étudiant ça chamboule tout le monde !
Emilie RIMBERT, infirmière, enseignante au SimUSanté d'Amiens et au CESU 80 (promotion 2021/2022) - rimbert.emilie@chu-amiens.fr
Si vous demandez mon avis ? Spontanément, je vous répondrai « sans regret ». Même si bien sûr, il y a eu de la fatigue, des doutes, du travail supplémentaire. Mais les urgentistes comprendront : le bénéfice était supérieur aux risques et aléas.
M2PSS, en quelques mots ;
- Meilleur : vous repartirez meilleur, enrichi de connaissances, d’horizon, booster de motivations.
- 2 : vous + les autres = la force du groupe.
- Pédagogue : équipe d’expert à l’écoute et en plus « ils font ce qu’ils disent ».
- Soirées : d’échanges, de travail, de lecture, d’insomnie parce qu’en ébullition cérébrale.
- Soutenance : la compétence 4 va rythmer votre année, mais quel soulagement et fierté d’y être arrivé !
Un grand merci à toutes l’équipe, aux intervenants, aux collègues et au plaisir d’échanger pour encore partager, progresser et innover.
Anne WEISS, PH au SAMU 67 et responsable du CESU 67 (promotion 2014/2015) - anne.weiss@chru-strasbourg.fr
Ce master a été pour moi une expérience riche sur le plan pédagogique et humain. Il m'a permis, entre autres,de consolider certains savoirs et même certaines compétences ! Il m'a ouvert à de nouvelles perspectives et m'a apporté une plus grande aisance dans ma pratique professionnelle. Le travail de recherche mené durant ce cursus m'a permis de travailler et d'approfondir un sujet qui me tenait particulièrement à cœur : l'utilité pédagogique de la mort du mannequin en simulation. Enfin, j'y ai trouvé des gens d'horizons et de professions différents, ce qui fut également très enrichissant.
Témoignages de formateurs en ostéopathie/chiropraxie
Olivier GUENOUN, responsable du domaine sciences cliniques à l'Institut franco-européen de chiropraxie (promotion 2015/2016) - oguenoun@ifec.net
En tant que responsable d’enseignement, j’avais besoin d’une formation pour répondre à certaines questions de pédagogie, notamment sur l’évaluation des étudiants. Ce Master m’a permis d’aborder différents aspects de pédagogie avec beaucoup d’intérêt, grâce à des intervenants très enrichissants et un contenu très diversifié dans une ambiance de travail très conviviale. Je recommande donc à tout formateur de suivre ce Master qui répondra de manière contextualisée à leurs besoins.
Erwann JACQUOT, ostéopathe et assistant dans une école d’ostéopathie (promotion 2016-2017) - erwann.jacquot@wanadoo.fr
Jeune diplômé et assistant novice dans une école d’ostéopathie, j’ai rapidement ressenti le besoin de me former en pédagogie avant de moi même enseigner. J’ai profité pleinement de ces années de DU puis de master 2 en mettant largement entre parenthèse ma pratique en cabinet. Cette pause m’a permis de développer mes compétences en pédagogie grâce à des intervenant et un programme de qualité. Le format de ce master permet d’intégrer progressivement des concepts dans sa pratique de formateur. Chaque session est l’occasion d’échanger et de mettre en commun avec les différentes personnes et professions représentées au seins de ce master. Ces échanges ce sont fait dans une super ambiance, studieuse et conviviale. C’est une formation que je recommande à mes collègues désireux de s’engager ou de progresser dans le monde de la pédagogie. C’est grâce à ce genre de formation que nous pourront collaborer et participer ensemble à l’amélioration des milieux de pratiques et d’enseignement de demain.
Sébastien MOIE, directeur de la formation initiale à l'Institut franco-européen de chiropraxie (promotion 2015/2016) - smoie@ifec.net
Etant enseignant et responsable d’enseignements, je désirais trouver une formation me permettant d’acquérir de nouvelles compétences en lien avec ma fonction. La formation Master en pédagogie de sciences de la santé fut une très belle expérience enrichissante tant dans la diversité et la qualité des intervenants que dans leur l’adaptabilité envers les étudiants. Cette formation distille le juste milieu entre l’autonomie dans le travail et l’accompagnement. Je conseillerai cette formation à toute personne désireuse d’acquérir les outils nécessaires pour s’investir dans un organisme de formation. La bonne ambiance et l’entraide entre étudiants furent très agréables. Que du bonheur !
Benjamin SOARES, ostéopathe, assistant et chargé de TD en école d'ostéopathie (promotion 2016-2017) - soaresbenjamin.osteopathe@gmail.com
Jeune diplômé en ostéopathie et encore plus jeune partie prenante dans l’enseignement, je souhaitais faire une formation de qualité en pédagogie. C’est chose réussie avec ce DU, suivi de ce master 2 : des intervenants de qualité, références internationales pour beaucoup, avec des cours de la même qualité, référencés et animés. La pédagogie active au cœur de ce master vaut aussi pour les apprenants : un gros travail personnel est a fournir, pour les séminaires et surtout pour le travail de recherche en éducation médicale. Cela est particulièrement lourd à coté d’une pratique libérale et d’une pratique enseignante, et il faudra peser cela dans une décision d’engagement sur ce parcours en éducation médicale. Cela dit, en plus de la qualité des séminaires, la bienveillance et l’entraide qui existent au sein du groupe ont permis de donner une vraie émulation et une nouvelle motivation. Bref, un master que je vous conseille vivement, l’enseignement mérite d’évoluer, l’enseignement supérieur dans le domaine de la santé se doit d’incarner cette évolution
Témoignages de sages-femmes enseignantes
Delphine RICROS, sage-femme enseignant à l'école de sages-femmes de Bordeaux (promotion 2016-2017) - delphine.ricros@chu-bordeaux.fr
Enseignante en école de sages-femmes depuis 10 ans, j'ai ressenti le besoin d'approfondir mes connaissances, d'élargir mes compétences dans le domaine de la pédagogie. Malgré un certain éloignement géographique, j'ai opté pour le Master proposé par l'Université de Strasbourg, car le programme semblait adapté à mes besoins et parce que mon parcours antérieur y était pris en compte. Ce master a répondu à mes attentes. Tout d'abord par la qualité des intervenants, qui sont pour beaucoup des références dans le domaine de la pédagogie médicale et qui ont la volonté de partager leur savoir. Ils font preuve d'une grande disponibilité que ce soit au cours des séminaires, mais aussi à distance, en répondant simplement à des interrogations individuelles. Ensuite, j'ai eu la chance de me trouver au sein d'une promotion particulièrement bienveillante dans laquelle la parole a circulé librement sans jugement et dans le respect mutuel de nos individualités personnelle et professionnelle. C'est une année qui demande du travail personnel et une certaine organisation, car comme la plupart des étudiants du master, je n'ai pas été libérée de ma charge professionnelle. Mais cela en vaut la peine, je ressors avec une autre vision de ma pratique d'enseignant et plein de projets pour améliorer la formation des étudiants sages-femmes !
Laura SAOUDI, sage-femme enseignant à l'école de sages-femmes de l'UVSQ Saint-Quentin-en-Yvelines (promotion 2022-2023) - laurasaoudi@hotmail.fr
Sage-femme enseignante depuis peu, j'étais venue au master pour me former et acquérir les compétences que je jugeais alors indispensables pour exercer cette nouvelle profession. Je n'avais pas imaginé, au moment de l'inscription, tout ce que le master allait m'apporter. Humainement parlant, j'ai rencontré des collègues de promotion qui m'ont aidé dans ce parcours avec une solidarité à toute épreuve créant des liens précieux entre nous. L'équipe pédagogique nous pousse à réfléchir, à innover, à travailler en groupe et à expérimenter les principes de la pédagogie active. Je ressors de ces deux ans avec toute la motivation pour faire évoluer les pratiques autour de moi. Je recommande sincèrement ce master qui changera votre perception de la pédagogie !
Témoignages d'enseignants en orthophonie
Emilie BERNARD, responsable pédagogique de la formation en orthophonie de Limoges (promotion 2021-2022) - emilie.bernard@unilim.fr
La poursuite de ce master a nécessité une réorganisation familiale et professionnelle importante pendant deux ans, mais l’investissement en valait largement la peine ! En poste depuis plusieurs années sans formation en pédagogie, je suis arrivée avec une bonne poignée de questions… et repars avec mille réponses. J’ai été surprise de découvrir l’éventail de connaissances disponibles et de réflexions développées en pédagogie des sciences de la santé. Nous disposons là de ressources précieuses pour notre travail quotidien. Les rétroactions que nous offrent régulièrement nos étudiants ont toutes ici trouvé un écho, un éclairage, des solutions. La formation est de grande qualité et très bien conçue. La dynamique de groupe est extraordinaire (merci les copains pour tous ces partages et ces discussions passionnantes). Si je devais donner un conseil avant d’intégrer ce master, ce serait de prendre le temps de mûrir le projet afin de prévoir une organisation qui permette de profiter pleinement de cette/ces années. Suivre cette formation est une vraie chance : il faut pouvoir savourer.
Claire HEBTING, praticienne et formatrice en orthophonie à Strasbourg (promotion 2022/2023) -ortho.hebting@gmail.com
M'inscrire pour ce master 2 a été une décision mûrement réfléchie qui a entraîné des sacrifices financiers et organisationnels importants, tant au niveau de mon cabinet libéral que dans ma vie personnelle. Il a fallu trouver du temps pour travailler, tout en continuant mes multiples activités (orthophoniste libérale, enseignante à l'université et formatrice), trouver le financement pour compenser la perte de chiffre d'affaires liée à mes absences, mais aussi par le financement de la formation. Mais quelle incroyable année ! J'ai énormément appris tant au niveau pédagogique qu'au niveau humain. Au niveau pédagogique, la formation est très bien pensée et est en elle-même un modèle d'approche par compétences. Les cours sont très complémentaires et même si la tâche à accomplir peut paraître énorme, pas de découragement, tout va bien se passer. La ligne d'arrivée n'est pas la même pour tout le monde, mais nous avons tous progressé. Au niveau humain, les travaux de groupe, les discussions informelles avec les autres étudiant·e·s, les réflexions, les partages de pratique ont été très riches et ont permis de nous découvrir des compétences que nous ne soupçonnions pas ou peu (organisation, leadership, gestion de groupe, rédaction, informatique...).
Mes conseils pour les futur·e·s étudiant·e·s : lisez les articles recommandés avant les séminaires, n'hésitez pas à acheter certains livres en format informatisé pour y avoir accès à tout moment et faciliter la recherche par mots-clés, choisissez bien vos outils d'organisation qui pourront vous faire gagner un temps précieux (Googledrive, Onedrive, Gantt, Milanote...), travaillez dès le début de l'année car le rythme s'accélère grandement à partir de décembre et surtout... profitez, savourez et régalez-vous ! Quand on a fini, on a (presque) envie de s'inscrire en master 3..."
Claire HEBTING tient un blog sur lequel elle a publié un billet à propos de son expérience d'étudiante au master
Lucie JANSSEN, orthophoniste et formatrice en formation initiale et continue à Strasbourg (promotion 2023-2024) - lucie.janssenortho@sfr.fr
« (Elle) ne savait pas que c’était impossible, alors (elle) l’a fait ! » (Mark Twain)
Redevenir étudiant et se plonger dans le bonheur d’apprendre… Le plaisir est tel qu’on oubliera vite les désagréments de ces deux années intenses. Ces années de Master, c’est un cerveau en constante ébullition, des cours qui dérangent, questionnent, révèlent. Des intervenants passionnants et accessibles. C’est 2-3 jours puis une semaine de cours par mois, mais en réalité bien plus : une transformation quotidienne de la pratique via l’expérience réflexive. Je ne pourrais qu’encourager les futurs étudiants à investir le portfolio, une vraie plus-value de cette formation. C’est l’apprentissage du travail en groupe… Mieux vaut tard que jamais. En tant qu’orthophoniste, c’est aussi une riche expérience de rencontres avec d’autres professions de santé qui permet des ouvertures et un enrichissement considérables. Ce cursus m’a permis d’approfondir et de développer des compétences utilisables dans mes différents domaines d’intervention auprès du patient, en formation initiale ou continue. J’ai pu notamment transformer mon regard sur la démarche évaluative.
Conditions : un entourage compréhensif et endurant, du chocolat, un tapis de yoga, et des baskets !
Claire LACAN, directrice pédagogique de l'école d'orthophonie de Strasbourg (promotion 2014/2015) - clairelacan@yahoo.fr
Ce cursus m'a permis, dans un cadre transdisciplinaire chaleureux, de découvrir activement de nouveaux outils pédagogiques, de partager une réflexion critique autour de concepts liés à l'enseignement, ce qui a largement enrichi ma pratique. Ce master m'a également donné l'occasion de mettre en oeuvre une démarche de recherche en bénéficiant d'éclairages riches et variés grâce aux échanges au cours des travaux en groupe
Témoignages de formateurs dans d'autres professions de santé
Eric BAUER, cadre enseignant en section DTS IMRT au lycée Jean Rostand de Strasbourg (promotion 2014/2015) - emg068@gmail.com
Pour mieux répondre aux nouvelles exigences du programme des études de manipulateurs en imagerie médicale, il m'avait paru nécessaire de trouver un lieu et un temps pour réfléchir aux changements à mettre en oeuvre en matière de pédagogie, d'apprentissage et d’accompagnement des étudiants. C'est chose faite : la richesse des apports théoriques, les échanges interdisciplinaires permanents autour de problématiques de santé et de pédagogie communes, l’accompagnement dans un travail de recherche passionnant, m'ont largement aidé à comprendre les nouveaux outils (et à oser les utiliser) ainsi qu'à éclairer ma pratique au quotidien. Formation indispensable à mon sens et remise en question qui redonne un nouveau souffle.
Céline BOUVIER SLEKOVEC, MCU-PH, pharmacien hygiéniste au CHU de Besançon et enseignant chercheur à l'UFR santé de Besançon (promotion 2023/2024) - celine.bouvier@univ-fcomte.fr
De par mes activités professionnelles, à la fac ou sur le terrain, j’ai toujours cherché à construire mes cours sans nécessairement suivre l’habituel modèle du cours magistral, mais sans pour autant avoir les clés. En tant qu’apprenant, les powerpoint m’ennuyaient le plus souvent et en tant que formateur, je voyais bien que j’avais du mal à captiver mes étudiants et que les évaluations n’étaient pas satisfaisantes. J’avais l’envie, une forme d’intuition, mais aucune vraie formation.
J’ai donc commencé par suivre le DU de pédagogie. J’en retiens notamment (la liste serait trop longue) le principe d’alignement pédagogique et l’intérêt des pédagogies actives qui sont à présent au cœur de chacune de mes interventions. Avec le DU j’ai aussi compris qu’il fallait aller encore plus loin, notamment sur le plan de l’ingénierie de formation, étant moi-même responsable d’un DU d’hygiène sur Besançon. Et ça, c’était le programme du master 2. En consultant le site, j’ai pu voir certains témoignages qui parlaient de « transformation ». J’étais dubitative.
Malgré tout, la réflexion ne fut pas longue, et me voilà à candidater pour le master 2. Un peu d’appréhension au départ, car si la présentation des compétences développées au cours du M2 collait parfaitement à mes besoins (approche par compétence, évaluation, démarche de recherche qualitative, supervision en stage… autant de compétences qui allaient me permettre de d’optimiser encore un peu plus mes pratiques professionnelles), je savais qu’il s’agissait d’une formation exigeante.
J’écris ce témoignage, nous sommes le 20 juillet, les cours sont terminés, j’ai rendu il y a tout juste 1 semaine mon mémoire. Je peux donc vous parler sereinement de cette année, qui restera pendant très, très, longtemps dans ma tête (et dans mon cœur). En vous inscrivant dans cette formation, vous sortirez de votre zone de confort, c’est certain, vous vous dépasserez, vous rencontrerez des intervenants extraordinaires de renommée internationale qui ont à cœur de partager leur expertise. Certes, cette formation nécessite un réellement investissement personnel, mais à chaque fois qu’il y a eu des moments un peu difficiles, j’ai toujours eu la chance d’avoir derrière moi une équipe pédagogique toujours bienveillante et motivante, sans compter la force du groupe.
En tant que pharmacien, l’interprofessionnalité du groupe d’apprenants a été pour moi une immense richesse. J’ai beaucoup appris avec mes camarades, que ce soit sur leurs métiers, leurs contraintes respectives, ce qui m’a permis de mieux comprendre aussi les difficultés de mes collègues et pouvoir identifier les leviers pour faciliter les relations et les coopérations sur mon lieu d’exercice.
Résumer cette expérience en quelques lignes n’est pas chose aisée, il faudrait que vous puissiez voir nos portfolios !
Je savais que la formation était exigeante, et ça n’a pas été une sinécure (concilier la formation, l’activité professionnelle et la vie personnelle avec un enfant en bas âge), mais lorsque je regarde le chemin parcouru et les changements concrets que j’ai d’ores et déjà pu opérer et ceux à venir, cela dépasse mes espérances. J’ai notamment revu la maquette de mon DU en y intégrant les concepts d’approche par compétence et d’évaluation, j’ai su grâce à cette formation développer de nouveaux partenariats en France et à l’étranger, j’ai pu mener à bien un projet de recherche et en prévois d’ores et déjà d’autres… avec en plus la chance d’avoir fait des rencontres magnifiques, que ce soit avec l’équipe pédagogique ou avec les autres apprenants.
Je ne peux donc que vous recommander le M2 PSS. Ce n’est pas juste formation, c’est une véritable « transformation », je vous le confirme.
Sarah CARRASQUET BLAISE, infirmière coordinatrice des stages à l'IFSI/IFAS du CHU de Bordeaux (promotion 2023/2024) - sarah.carrasquet-blaise@chu-bordeaux.fr
Lorsque j’ai pris la décision de m’inscrire au master pédagogie des sciences de la santé, j’étais loin de me douter à quel point cette expérience allait être bouleversante et enrichissante. Ces deux années ont été marquées par une multitude d’apprentissages qui se sont révélés être une véritable découverte, et d’une grande richesse tant sur le plan personnel que professionnel. La qualité des intervenants a sans aucun doute contribué à la réussite de ce master. Leur expertise et leur engagement ont créé un environnement d’apprentissage stimulant et bienveillant, nous encourageant à développer notre plein potentiel. Il est important de souligner que ce master exige un réel engagement personnel. Il demande du temps et de l’énergie. Des doutes et des incertitudes peuvent survenir en cours de route, mais le chemin parcouru vaut largement l’effort consenti. La satisfaction d’avoir mené ce challenge et d’avoir acquis de solides compétences est immense. Je recommande vraiment ce master à toute personne désireuse d’approfondir ses connaissances en pédagogie.
Lucile FAUCHON, formatrice en institut de formation en masso-kinésithérapie (promotion 2019/2020) - lucile.fauchon@chru-strasbourg.fr
Etant formatrice en IFMK, la réingénierie des études en masso-kinésithérapie m'a permis d'innover dans mes pratiques pédagogiques et d'élargir mes missions. Il me manquait néanmoins les concepts nécessaires pour analyser ma pratique et l'enrichir. J'étais aussi en quête de confrontation avec des pairs et des formateurs venant de tous horizons différents : autres professions, autres formations (certains déjà en approche par compétence, d'autres à l'aube d'y être ), autres régions, autre pays. J'avais besoin de devenir une formatrice-enseignante-chercheure de qualité. La qualité des séminaires proposés et la grande expertise de certains intervenants sont source d'apprentissage et permettent rapidement le transfert dans le milieu d'exercice. Certains séminaires furent pour moi une révélation. Les échanges avec les pairs sont formateurs et apaisants par rapport à ses propres pratiques. La charge de travail est conséquente (travaux de groupes et travail de recherche) dans mon contexte professionnel bousculé (réingénièrie récente, manque de postes, mutation, etc.), une sensation d'avoir toujours "la tête dans le guidon". Néanmoins, j'attendais ces séminaires avec toujours beaucoup de motivation, car il me permettaient de mettre le temps sur "pause" et de justement lever la tête et contempler l'horizon. Je repars avec des envies de projets pour améliorer la formation en IFMK. Mission accomplie.
Marie JOUNIN, formatrice en institut de formation en masso-kinésithérapie (promotion 2018/2019) - m.jounin@gmail.com
Ce master a, de façon générale, tout à fait répondu à mes attentes, et les a même dépassées au vu de l'évolution que j'observe dans ma façon de réfléchir et de considérer la formation dans ses différents aspects. Le fait de concilier ce cursus et mon travail a été possible sans trop de sacrifices, grâce à la collaboration de mon directeur qui s'est montré très arrangeant. Je ne suis pas certaine que j'aurais réussi à trouver un tel équilibre si j'avais du travailler à plein temps dans une activité clinique.
Audrey MASSARD, infirmière formatrice à l'IFSI de Dijon (promotion 2021/2022) - massardaudrey@gmail.com
J'ai rencontré la pédagogie sur mon chemin d'infirmière : tantôt jury d'un mémoire de fin d'étude, tantôt intervenante extérieure. A force de passer du temps avec les étudiants, j'ai ressentit le besoin de me former pour aller au-delà de la simple transmission. En autofinancement, j'ai décidé de commencer par le DIU de pédagogie en sciences de la santé. Ce que j'ai appris m'a permis à la fois de donner du sens à ce que j'essayais de faire auprès des étudiants et, surtout, de m'ouvrir tout le champ des possibles en pédagogie, comme un pays à découvrir. Je me suis alors embarquée pour le M2, en autofinancement et sur mon temps personnel. J'ai aménagé mon temps, car je savais que le master me demanderait beaucoup de travail personnel. Et il a fallu en effet sacrifier un peu de mon salaire et de temps familial pour parvenir à satisfaire mon sentiment d'efficacité personnelle. Mais cette année m'a vraiment transformée professionnellement, personnellement (et un peu physiquement). Avant le master, j'étais infirmière dans les soins ; pendant le master, j'étais en alternance dans les soins et dans un IFSI ; après le master, je serai formatrice en IFSI et IFAS, et je sais maintenant pourquoi je fais ce choix. Les intervenants, les organisateurs du master et mes chers collègues m'ont fait vivre une année extraordinaire, pleine de plaisir d'apprendre.
Julien PROVOST, Enseignant IFPS - département de kinésithérapie/physiotherapie, kinésithérapeute à domicile - Grenoble (promotion 2022/2023) - provost.julien28@free.fr
J'ai commencé à m'intéresser à la pédagogie très tôt dans mon cursus (dès ma L1 !). Ardemment désireux de transmettre, j'ai donc commencé mon parcours pédagogique par la création de tutorat (deux différents tout au long de mon parcours !) et me suis rapproché très vite des équipes pédagogiques. Ce rapprochement se conclut par un stage orienté pédagogie et enseignement lors de ma dernière année d'étude de kinésithérapie. Ayant développé mes connaissances et compétences en pédagogie "sur le tas" et grâce à mes mentors, j'ai pu m'impliqué dans plusieurs projets au sein de l'équipe tout en la rejoignant à la rentrée suivante, le master PSS m'a semblé alors une évidence pour continuer dans cette voie (que je compte bien poursuivre encore longtemps !). Accepté en M1, je me suis rendu compte des bases solides transmises par mes pairs, le M1 m'a permis d'approfondir certaines notions (et d'en découvrir quelques unes quand même). Le M2 lui plus pratico-pratique (j'aurais aimé, parfois,un peu plus de théorie) m'a demandé plus de travail, d'une part, car la charge d'assimilation est plus importante, et d'autre part, car il y a plus de travaux personnels et de groupe. En parlant de groupe, je pense qu'une des ressources les plus précieuses de ce master est la richesse des rencontres. Ces rencontres qui mènent à débats, des accords, mais aussi des désaccords ! Une aventure tant humaine que pédagogique où l'on évolue (bien souvent sans s'en rendre compte) et on l'on regarde les autres évoluer (ce qui participe à notre propre évolution!). Bref, ce M2 a su ravir mon coeur de kinésithérapeute enseignant tout autant que mes papilles de clinicien (car oui, c'est un point important, même si je suis parfois resté sur ma faim). Pour le savourer toutefois, il faut se préparer, car c'est une sacrée organisation si vous voulez maintenir une pratique libérale, d'enseignement, de recherche et vos autres activités (car oui, il en faudra d'autres pour respirer) tout en suivant le master ! Au plaisir de vous rencontrer lors des journées alumni ou lors des congrès ! A la moindre question n'hésitez pas à m'écrire. Je vous souhaite une belle aventure !
Claudine ZORN, enseignante en section DTS IMRT au lycée Jean Rostand de Strasbourg (promotion 2016/2017) - clauss.cla@free.fr
Ce parcours M2 s’inscrit dans une logique de poursuite du DIU pédagogie médicale de la faculté de médecine de Strasbourg. Il a pleinement répondu à mes attentes dans la mesure où j’ai pu consolider les concepts importants de la pédagogie et surtout enrichir ma pratique quotidienne auprès des étudiants manipulateurs en imagerie médicale, en bénéficiant d’apports relatifs à l’innovation pédagogique. Grâce à cette formation, des échanges très enrichissants sont offerts, que ce soit avec les différents intervenants mais également avec l’ensemble des étudiants du M2 qui représentent diverses professions de santé. Je recommande ce parcours à toute personne souhaitant élargir ses compétences pédagogiques et s’offrir une année d’échanges, de réflexion, de partage, de convivialité et de belles rencontres.
Témoignages d'autres soignants
Glori CAVALLI, diététicienne, Besançon (promotion 2019/2020) - euvrardglori@gmail.com et Laetitia DAVID, sage-femme, Besançon (promotion 2019/2020) - titia.loulou@hotmail.fr
Découvrez, en vidéo, le témoignage de ces deux étudiantes ici
Nizha BENKADA, infirmière, Erstein (promotion 2019/2020) - nb67210@yahoo.fr
J’ai passé deux années très enrichissante autant sur le plan professionnel, que relationnel. Le travail de remise en question sur ma pratique est l’outil qui me permettra d’avancer dans ma future profession. Je remercie tous les enseignants pour leur professionnalisme et la qualité de leur intervention. De plus, cette année a été très enrichissante pour moi, car j’ai vu toute l’humilité dont les différents intervenants et enseignants ont fait preuve, compte-tenu de leur expérience et de leur notoriété. Je m’adresse ici aux futurs étudiants, ceux qui ont des difficultés en anglais et craignent cette matière. Soyez rassurés, car le professeur d’anglais s’adapte aux besoins et aux capacités de chacun de façon très pédagogue. Ce qui m’a permis d’avancer de manière sereine et même d’y prendre du plaisir. Concernant la promotion étudiante, cette année a été pour moi une année pleine de belles rencontres et d’émotions. En conclusion, je tiens à remercier l'équipe pédagogique, car ils ont su faire preuve d’une grande écoute, disponibilité et réactivité.
Marie-Claude BOULET, cheffe de projet, département de médecine de famille, Unisanté, Suisse (promotion 2023/2024) - Marie-Claude.Boulet@unisante.ch
Je recommande vivement cette formation !
Admise directement en deuxième année du master, j'ai trouvé cette formation incroyablement enrichissante. Dès les premiers séminaires, j'ai pu appliquer les concepts abordés en cours, ce qui a transformé ma façon d'enseigner ainsi que ma posture d’enseignante et ma posture sein de l’équipe d’enseignement. Des ajustements mineurs aux réformes majeures, je suis maintenant mieux équipée pour offrir des cours motivants et stimulants, favorisant un apprentissage en profondeur. Cela se traduit par une plus grande implication intellectuelle des étudiants (palpable et visible de mon point de vue), ce qui est une véritable satisfaction !
Il est vrai que devoir se déplacer une semaine par mois a créé des tensions organisationnelles, tant sur le plan familial que professionnel, avec en plus une charge de travail accrue entre les séminaires. Cependant, se consacrer pleinement à ces sessions, loin des obligations quotidiennes, permet de s'investir pleinement dans cette formation. De plus, cela encourage le développement d'une véritable cohésion entre les participants du master et ça, c’est un grand point positif ! Vous saurez vite où aller prendre un verre sympa pour l’apéro dans cette magnifique ville.
En plus de la qualité des intervenants et des enseignants du programme, les échanges avec d'autres « enseignants-apprenants », tout aussi motivés et enthousiastes quant à la pédagogie que moi, ont été inestimables. Ces discussions, tant avec les pairs qu'avec les intervenants, contribuent à l'excellence de ce master.
En m’engageant dans cette formation, j’ai rencontré des défis organisationnels, personnels, académiques et professionnels, mais j’en suis surtout sortie enrichie sur tous ces aspects.
Aurélien CHION, infirmier praticien formateur (tuteur de stage), Sion (Suisse) (promotion 2021/2022) - aurelien.chion@mail.ch
Je me suis inscrit afin d’obtenir le diplôme qui me permettrait possiblement de travailler comme infirmier maître d’enseignement en Suisse et de développer des compétences qui me seraient indispensables. Cette année a été pour moi la plus enrichissante de toute ma vie tant sur le plan professionnel que personnel et tant sur le plan cognitif qu’émotionnel. La richesse du contenu, la qualité des intervenants jusqu’aux stratégies d’évaluation ont bouleversé ma pratique professionnelle mais aussi ma vie et m’ont transformé à tout jamais. Ce master est une expérience tellement enrichissante que je recommande à 200 %, à toutes les personnes qui sont motivées et qui veulent s’améliorer.
Marie GARCIA, kinésithérapeute, Angoulême (promotion 2023/2024) - querga@yahoo.fr
Mon orientation vers cette formation s'est imposée après un bilan de compétences, ce qui m'a conduit à choisir le master de pédagogie en sciences de la santé. Le principal défi pour moi a été de financer cette formation par mes propres moyens. En tant que kinésithérapeute salarié à temps plein, j'ai dû jongler entre mon travail et mes études. Pour le master 1, j'ai pris des congés payés pour suivre les cours, mais pour le master 2, j'ai dû poser des congés sans solde, car mes 25 jours de congés annuels ne couvraient pas les 47 jours de formation requis. J'ai logé au foyer d'étudiants catholique de Strasbourg, où l'hébergement était très abordable malgré des conditions parfois difficiles, notamment la présence de rongeurs à certains moments. Cependant, cela n'a en rien entamé ma détermination.
Combiner cette formation avec une activité professionnelle exige une discipline de fer. C'est faisable, mais il faut persévérer. Avec le recul, je suis très reconnaissante d'avoir pu suivre cette formation et fière de l'avoir menée à bien. J'ai encore besoin de temps pour m'approprier pleinement toutes les notions acquises récemment.
Je recommande donc vivement ce master, sur deux ans et je me tiens à disposition pour fournir toute information complémentaire. Bon courage à ceux qui se lanceront, l'effort en vaut vraiment la peine !
Khalil GUERALA, IADE au CH Soissons (promotion 2023/2024) - khalilguerala@gmail.com
Cette année de master a marqué un tournant décisif dans ma carrière. En tant que clinicien formateur, j'ai non seulement enrichi ma pratique grâce à de nouveaux outils pédagogiques, mais j'ai également transformé ma manière d'enseigner. Le master m'a permis d'acquérir des compétences solides en raisonnement clinique et en simulation, des aspects essentiels pour la formation des professionnels de santé. L'approche par compétences, au cœur de l'ingénierie pédagogique du master, a été une révélation pour moi, me permettant de mieux structurer et adapter mes cours. Les rencontres avec des professionnels de santé venant de divers horizons ont été une source inestimable d'enrichissement personnel et professionnel. Ces échanges ont non seulement nourri mon réseau, mais m'ont également permis de développer des projets en groupe, renforçant ainsi l'importance du travail collaboratif dans la pédagogie. Les intervenants de haut niveau et les méthodes d’enseignement actives ont rendu chaque séminaire de formation précieux et stimulant, favorisant une réflexion profonde et un apprentissage durable. Le master a également modifié ma perception de la recherche scientifique, me donnant une nouvelle perspective sur son importance dans l'enseignement. Cette année a été intense et riche en découvertes, me préparant à partager avec assurance et innovation les connaissances acquises. Je recommande vivement ce master à tous les professionnels de santé souhaitant approfondir leurs compétences pédagogiques et transformer leur approche clinique et éducative.
Louise LEFRANC, sage-femme hospitalière, Lille (promotion 2022/2023) - lou.lefranc@me.com
En tant que sage-femme hospitalière, j'ai eu la chance de poursuivre mes études en effectuant le master 1 et 2 de pédagogie des sciences de la santé. Ces deux années m’ont permis d'approfondir mes connaissances en matière d'encadrement des étudiant.e.s sur le terrain et de découvrir de nouvelles perspectives dans l'enseignement et la recherche.
Grâce à mon travail de recherche, j'ai eu l'opportunité de m'investir activement dans une association en tant que responsable de la formation et de la communication. Cette expérience m'a permis d'appliquer directement les compétences acquises lors de ma formation et de contribuer au développement de projets concrets.
Tout au long de la formation, les enseignants ont su créer un environnement d'apprentissage interactif et dynamique, favorisant ainsi notre participation active. Les échanges avec les autres apprenants ont également joué un rôle essentiel dans ma progression, créant un véritable esprit de collaboration et d'entraide.
Je recommande vivement le master de pédagogie des sciences de la santé. Ces deux années d'études ont été une expérience stimulante et enrichissante, me permettant de progresser professionnellement et personnellement. La charge de travail peut être intense lorsque l'on combine le travail à l'hôpital, les séminaires du master et le travail personnel, mais chaque effort en vaut la peine. Les bénéfices et les opportunités offerts par cette formation sont réels, et je referais ce choix sans hésiter.
Anne DIEUDONNE-GODEL, sage-femme, Strasbourg (promotion 2017/2018) - annedieudonne@gmail.com
Les sociologues parlent de trajectoire. La trajectoire qui m'a mené au master 2 est passée par cette question : maintenant que j'ai exploré ma profession sous différentes facettes et que mes enfants ont grandi, quelle formation pourrait me nourrir intellectuellement, m'apporter du plaisir et me permettre de faire évoluer ma vie professionnelle? Le domaine de la pédagogie m'ayant toujours attiré, je cherchais dans cette direction. Etant donné qu'il s'agissait d'une initiative personnelle de formation, sans connaissances antérieures et sans financement, le DIU de pédagogie médicale a été une première étape raisonnable. Une vraie douceur dans le quotidien... Puis une année de mise en pratique des nouvelles compétences acquises (mise en place de diverses formations) et très vite est arrivée l'envie d'aller plus loin et de retrouver la qualité des formations du CFRPS. L'année de master 2 est un tourbillon de rencontres, d'enseignements, d'expériences pédagogiques, de travaux personnels et de groupes, de recherche... Une année assurément riche, qui fait réfléchir et envisager de nombreuses débouchés.
Aline GRANET, infirmière, Mulhouse (promotion 2020/2021) - granet_aline@hotmail.fr
Le mot mot-clé de cette année de master est "richesse". Richesse de part le contenu. Pas une semaine de séminaire sans l'envie d'expérimenter dans la mise en place de formations et d'innover dans mon service de réanimation. Tout est apprentissage : le fond, la forme, l'organisation. Richesse, par le dépassement de mes limites et les progrès au fur et à mesure de l'année. Le M2 demande persévérance, rigueur et beaucoup de travail personnel.
Richesse dans les rencontres (une promo formidablement soudée) et la constitution d'un nouveau réseau professionnel avec pour sentiment que la recherche en pédagogie des sciences de la santé est l'axe du progrès. L'aventure est exigeante mais j'en ressort grandie.
Vincent HEBERT, responsable de la formation Médicalisation milieu périlleux – aide médicale en mer. SAMU MARITIME du Havre (promotion 2015/2016) - vhlh@gmail.com
J’ai souhaité m’inscrire au Master 2 de Pédagogie en sciences de la santé à Strasbourg, car il me semblait important de continuer ma formation d’enseignant par ce cursus. J’ai pu m’enrichir par de nouvelles rencontres, y découvrir de nouvelles pratiques, et développer une nouvelle analyse pour me permettre de m’engager dans mon nouveau projet professionnel. Une année passionnante où se croisent des opinions, des réflexions, et dans laquelle je me suis senti soutenu dans mon cheminement. Le travail de recherche reste un projet motivant et une découverte fabuleuse. Faire le Master à Strasbourg, c’est se donner une année pour soi et profiter de chaque instant dans les cours et le travail personnel. C’est essayé pour mieux continuer de cheminer…
Christelle JEAN, tutrice de stagiaires, formatrice d'auxiliaires de vie (promotion 2018-2019) - chrystelle.jean13@gmail.com
Puisqu'un cas concret vaut mieux qu'un long discours, je vous en propose un : "Jeune diplômée IDE, en recherche de développement de ses compétences d'encadrement et de techniques de pédagogie active, dans l'objectif de participer au développement du professionnalisme et de la réflexivité des futurs professionnels de santé. Elle fait le choix et a le bonheur d'intégrer le M1 puis le M2 du CFRPS." Mots clés à l'issue de cette expérience : "joie à l'approche des séminaires, partages, collaboration, découvertes, révélations, compréhension, apprentissages, remises en question, progressions". Grace à la qualité des apprentissages et des intervenants, de l'ensemble de l'équipe, agréable, dynamique et efficace, mais aussi de la rencontre de ceux qui partagent cette expérience avec nous. Résultat : "objectif atteint !". Je partage avec vous le retour d'encadrement d'une étudiante infirmière de semestre 5 : "En 2 jours, tu m'as appris à réfléchir et à me remettre en question, avec bienveillance, j'ai moins peur de faire des erreurs". Cette formation va bien au delà de ce partage ; les autres témoignages vous les laissent entrevoir. Je n'aurai que deux mots : MERCI et FONCEZ
Laurent LIMIER, ergothérapeute D.E./O.T., SESSD APF Illzach, formateur dans le champ médico-social, enseignant vacataire à l‘Institut inter-régional de formation en ergothérapie de Mulhouse (promotion 2017/2018) - lolimier@live.fr
En m’engageant dans le choix de ce master, je souhaitais questionner mon activité en intégrant un cursus universitaire qui m’inciterait à mieux apprécier et analyser la pratique d’enseignement que je développe dans la formation initiale et continue de la communauté des professionnels de santé du secteur médico-social. Le programme tient pleinement toute sa promesse d’ouverture du domaine de l’Education Médicale à celui des Sciences de la Santé par la mixité des profils et des expériences de la promotion rassemblée. J’ai eu l’occasion de vivre pleinement l’interprofessionnalité, tout en étant considéré dans mon domaine singulier. Les intervenants, de par leur qualité ainsi que leur dynamisme à défendre les principes de la pédagogie active, sont de formidables modèles de rôles !!
Cette année représente un réel tournant, une opportunité de prise de distance dans ma pratique, de découverte de nouveaux outils, mais aussi une période de changement importante puisqu’il faut trouver les ressources pour allier vie professionnelle, vie personnelle et vie d’étudiant… Cependant même si c’est un voyage à grande vitesse, c’est définitivement celui que j’attendais : ce master me permet, surtout, de transformer certaines de mes interrogations en objet d’étude, de trouver une nouvelle légitimité dans mon statut de formateur, avec une meilleure assise dans ma façon de proposer ces pratiques d’enseignement innovantes. Dans l’avenir, J’espère pouvoir construire une compétence particulière, embarquant dans mes bagages une plus-value au service des étudiants et des professionnels que je vais accompagner avec encore davantage d’enthousiasme ! A «préconiser» résolument !
Marine MEUER, infirmière, Strasbourg (promotion 2019/2020) - marineperes@msn.com
Ces deux années m'ont permis de gagner en maturité et d'avoir plus de légitimité au sein de mon établissement. La rencontre avec les différents intervenants et membres de la promotion est très enrichissante sur le plan intellectuel (remise en question de sa pratique), mais aussi, sur le plan personnel. Année toutefois difficile, avec les grèves et le Covid. Je voudrais souligner la disponibilité, la rapidité de réponse et le soutien de l'équipe pédagogique.
Carine MORIN, infirmière responsable groupe hospitalier Saint-Vincent, Schirmeck (promotion 2022/2023) - karine.corrier@gmail.com
Je me suis orientée vers ce master afin d’intégrer l’IFSI du groupe dans lequel j’exerce, dans le but de m’investir dans le domaine de la formation initiale auprès des étudiants infirmiers. Mon chemin était bien clair dans ma tête, intégrer l’IFSI la tête pleine d’enseignements et d’outils pédagogique.
Une fois les portes franchies sur ce nouveau monde (la pédagogie), j’ai pu m’imprégner de toutes ces couleurs, ces nuances et ces possibilités. Ma vision s’est alors élargie ! Mon but d’intégrer l’IFSI s’estompe peu à peu… Pourquoi ne pas plutôt être le lien entre l’IFSI et le terrain de stage ? Pourquoi ne pas plus m’investir dans la formation continue ? Une envie de continuer à tâtonner, explorer, créer.
Je viens de clore le chapitre de deux années de master de pédagogie en sciences de la santé. Ces deux années ont été (tellement) riches d’enseignements, de recherches, de questionnement, de bouleversement, d’échanges, de nombreuses heures passées à travailler, etc. Je sors de ce master « transformée » et non pas « modelée ». En effet, ce master nous questionne sur notre posture d’enseignant, celui que je veux être. Quid de nous faire rentrer dans un moule, ici pas de façonnage ! Vous intégrez un processus de transformation en profondeur, mais n’ayez pas peur, vous serez très bien accompagnés aussi bien par les enseignants que vos collègues de promotion. Mes collègues de promotion ont été (et resteront) le ciment de tout ce master.
Vous l’aurez compris, si on me disait demain tu as la possibilité de réintégrer le master de PSS, je me remonterais les manches et je répondrais "je dois y être pour quelle heure ?".
Si vous avez des questions, n’hésitez pas, j’y répondrais avec plaisir. A toute fin utile également, mon travail de recherche portait sur le rôle de la formation continue des infirmièr(e)s sur la prise en charge des patients porteurs de plaies complexes.
Romain MOREAU, infirmier, formateur, chargé de projet, Clamart (promotion 2019/2020) - romain.moreau.abc@gmail.com
Je recommande le master à tous formateurs en simulation en santé. Chaque séminaire est à la fois unique et complémentaire, permettant un éclairage des sciences de l'éducation sur mes pratiques. L'ingénierie et la pédagogie active dans une approche par compétences, prennent tout leur sens, au fur et à mesure du cursus. Je souhaite souligner l'expertise et la disponibilité de l'ensemble des intervenants ainsi que les nombreux outils de travail à notre disposition au CFRPS. L'alternance des séminaires avec nos cadres d’emplois respectifs et la pluridisciplinarité sont également deux points forts, au service de l’apprentissage. Je sors changé de cette formation, tant sur le plan professionnel que personnel.
Alexandre PIOGE, pharmacien d'officine et formateur CESU, Montpellier (promotion 2020/2021) - alexandrepioge@gmail.com
J'ai postulé dans ce master suite à mon expérience de formateur CESU. Je voulais m'améliorer en pédagogie, notamment dans le raisonnement clinique (RC) et en simulation. Je souhaitais également avoir un parcours universitaire en recherche. Les sciences de l'éducation dans le domaine de santé semblaient me convenir. Après ce master, je le confirme ! J'ai effectué l'année du master 2 au CFRPS. Cette année a pu remplir toutes mes attentes initiales. J'ai pu suivre des enseignements sur le RC et la simulation. J'ai pu enrichir et améliorer mes formations AFGSU. Pour la recherche, au-delà de l'apprentissage à effectuer un travail de recherche, j'ai pu trouver une thématique qui me convient ! J'y ai découvert aussi la remédiation de l'étudiant en difficulté, l'entretien d'explicitation, l'apprentissage du geste... L'ingénierie pédagogique du master repose sur l'approche par compétences. Cela m'a permis d'observer et de comprendre l'intérêt de ce type de parcours. A mes yeux, la plus grande réussite de ce master a été la rencontre de toute la promotion ! Elle a été à mes yeux une vraie famille. C'est une année riche, intense, entre les études et le travail, et ça a été un réel réconfort de retrouver une semaine par mois toute la promotion. J'ai pu rencontrer des professionnels de santé venant de toute la France, m'enrichir de leurs expériences, et monter des projets en groupe pluriprofessionnel. En somme, ce master m'a permis d'acquérir les compétences pour, je l'espère, mener à bien des formations et enseigner auprès de professionnels de santé.
Laura ROBERT BOLUDA, infirmière anesthésiste, formatrice à l'école d'IADE de Strasbourg (promotion 2020/2021) - laura.robertboluda@chru-strasbourg.fr
Ce Master m’a offert l’opportunité de développer de nouvelles compétences et d’en approfondir d’autres que j’avais pu acquérir après mon DIU de pédagogie en sciences de la santé à Strasbourg en 2013. Des intervenants de très haut niveau et un soin particulier pour les méthodes d’enseignement de pédagogie active font que les semaines de master étaient attendues comme une occasion de réflexion et d’apprentissages profonds et durables. La contextualisation et le sens pratique d’application des contenus à ma vie de formatrice sont des atouts incontestables. La recherche scientifique dans ce domaine a été pour moi une révélation et une source d’inspiration pour les années à venir. J’ai eu la chance de participer à une excellente dynamique de travail au sein d’une promotion diversifiée en métiers et en origines géographiques, ce qui a m’apporté une richesse intellectuelle incomparable et un nouveau réseau d’amitiés.
Christine ROCHEL, infirmière, Schirmeck (promotion 2020/2021) - crochel@orange.fr
En ce qui me concerne, cette année de master a été très riche d'apprentissages, de rencontres et d'expériences qui ont répondu à mes attentes. J'y ai mis tout mon temps sans aucun regret. Malgré le confinement, nous avons pu bénéficier d'une majorité de cours en présentiel ; deux séminaires seulement ont eu lieu en distanciel et les enseignants ont réussi à nous les faire vivre avec beaucoup de pédagogie "interactive". Je me sens capable, aujourd'hui, de me projeter dans mon métier de formatrice avec des bagages et l'assurance qui me manquaient jusqu'alors. N'hésitez pas, vous ne serez pas déçus !
Lisa ROELLINGER, infirmière coordonnatrice don d'organes, Marseille (promotion 2023/2014) - lisa.roellinger@gmail.com
1) Mes besoins en formation/projet professionnel
Infirmière diplômée d’état en 2018, mon projet de cadre formateur en IFSI s’est développé durant mes trois années de formation initiale. Mon superviseur de mémoire en 3ème année m’avait orienté en fin de cursus vers le master de PSS. Je souhaitais en amont exercer quelques années afin d’enrichir ma clinique. Au cours de mon parcours professionnel, j’ai quitté Strasbourg pour Marseille. Les offres de formations dans le sud Est s’orientaient majoritairement vers l’aspect management spécifique au cadre de santé en service hospitalier. Celui du CFRPS ciblait les compétences spécifiques du cadre de santé formateur en IFSI : animation de séquence pédagogique, l’ingénierie de formation, la recherche. Le référentiel de formation du master PSS répondait ainsi parfaitement aux compétences nécessaires en lien avec mon projet pro.
2) La formation
S’ensuivent deux années à appronfondir/appliquer/experimenter la pédagogie. Rythmés par les travaux de groupe, des apprentissages par projet. L’interactivité de la formation m’a permis d’être au plus près de la réalité du métier. L’échange entre pairs au delà des effets positifs sur mes apprentissages m’a permis de développer une identité professionnelle de futur formateur réflexif et humaniste. Si le rythme est prenant, il permet une réelle immersion professionnelle facilité par là dynamique de groupe de la promo.
3: Les débouchés
Les compétences ciblées par ce master et la qualité des intervenants sont reputés auprès des IFSI . Ainsi, j’ai eu plusieurs offres d’emploi avant même de terminer mon année scolaire. Ma prise de poste a été programmée le lendemain de la date de dépôt du mémoire de recherche. Actuellement en début de prise de poste, je peux déjà transférer mes acquis de formation dans mes pratiques. Je ne peux que recommander ce master qui répond aux compétences nécessaires à l’exercice de formateur en IFSI et du formateur en santé de demain préconisé par le Cefiec .
Anne-Gaëlle SERY, sage-femme en centre de santé, Lille (promotion 2022/2023) - annegaellesery@yahoo.fr
Tout juste diplômée sage-femme, j’ai souhaité intégrer le master en pédagogie de la santé avec pleins de projets derrière la tête. Je souhaitais poursuivre mon dans mon élan d’étudiante pour m’enrichir de nouvelles compétences dans un domaine complètement nouveau pour moi, avec en tête, l’envie de me diriger vers la recherche et l’enseignement. Ma source de motivation : apprendre à transmettre ce que j’avais appris pendant 5 ans. J’étais cependant loin de m’imaginer tout ce que j’allais apprendre, moi, durant ces deux années….
Sur le plan professionnel, j’ai pu développer de nouvelles compétences dans le domaine de la pédagogie et de la recherche. Ces nouvelles compétences ont changé mon approche auprès de mes patientes, me donnant l’opportunité d’être plus explicite et beaucoup plus dans l’échange lors des consultations, les intégrer complètement à leur parcours. Aujourd’hui, ces compétences en pédagogie me semblent essentielles dans mon exercice quotidien. Ce master m’a finalement ouvert de nombreuses portes : J’ai pu participer à des voyages humanitaires et réaliser des formations sur la santé gynécologique et obstétricale. Surtout je m’apprête à intégrer la faculté de médecine et maïeutique en tant qu’enseignante à la rentrée prochaine, une opportunité unique pour une jeune diplômée.
Ces deux années m’ont donc fait grandir, évoluer, progresser à grande vitesse sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel. Je retiendrais entre autres, la richesse des rencontres, et les échanges avec les collègues de promotion issus de multiples domaines. J’ai trouvé auprès d’eux un soutien inconditionnel dans les phases les plus difficiles. La possibilité de partager nos parcours, de s’entraider et même de travailler en équipe sur de nombreux projets communs, qu’importe notre expérience, notre métier d’origine, a été très enrichissante. Tout cela grâce à une équipe pédagogique qui nous pousse à ce travail d’équipe, à réfléchir ensemble, notamment à travers les nombreux travaux de groupe sur toute l’année ou les activités plus ponctuelles, lors des différents séminaires.
Je recommande à tous les professionnels de santé de faire cette expérience. Ce master changera votre perception de l’enseignement, mais aussi de votre pratique clinique et de votre travail avec vos collègues.